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3,81

sur 127 notes
Je suis un peu ennuyée pour écrire une petite critique : je n'ai pas aimé ce roman.
Il y est question de reliure et de relieuses.
Seuls passages intéressants ceux concernant le travail de la reliure. Mathilde, la narratrice est relieuse.(elle a été, je crois, le personnage principal d'un précédent ouvrage : la Relieuse du gué).

L'histoire : peu crédible. Trouvés par Astrid dans une brocante un premier folio de Shakespeare, mais aussi et surtout, classé dans le portefeuille rouge, le journal écrit entre 1594 et 1632 par un certain John dans lequel il parle de sa relation avec Shakespeare.
Le sujet : la restauration et la reliure de ces deux documents exceptionnels et les relations difficiles entre les deux relieuses.
les personnages : A l'exception de la relieuse Astrid Malinger, ils sont tous "beaux et gentils".


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Il y a bien longtemps j'ai lu La relieuse du gué d'Anne Delaflotte Mehdevi que j'avais apprécié. J'ai donc emprunté il y a peu le portefeuille rouge qui semblait être une suite et qui m'avait échappé puisque sorti en 2015. Je m'y suis donc plongée et ce fut une excellente surprise. Je rassure les potentiels lecteurs, ce livre peut être lu sans problèmes même si l'on n'a pas lu le premier opus. Nous retrouvons Mathilde installée installée dans son petit village du Sud-Ouest entourée de ses amis fidèles. La visite d'une troublante femme vient perturber sa routine réconfortante. Elle exerce toujours avec passion son métier de relieuse. Et voilà que cette étrange visiteuse vient lui proposer de la seconder pour certaines tâches dans la reliure du premier folio de Shakespeare. A partir de là commence un face à face mortifère et dangereux entre ces deux femmes qui donnent tout à leur art. Avec une plume fluide l'auteur entraîne le lecteur dans une enquête passionnante pleine de rebondissements. Nous déambulons dans le milieu des prestigieuses maisons de ventes aux enchères des oeuvres d'art, dans un château anglais propriété d'un lord britannique nous suivons avec passion l'enquête de Mathilde qui par hasard tombe sur un carnet qui risque lui aussi d'être fort précieux. Est-ce que ce carnet est ce qu'il paraît être ? Bref l'héroïne va être entraînée bien plus loin que ce qu'elle avait prévu et va peut-être remettre en question les choix qui avaient été les siens. Donc si vous aimez les livres, la reliure, les manuscrits précieux les oeuvres d'art le ventes aux enchères les enquêtes bien troussées et originales et les personnages hors de sentiers battus ce livre est fait pour vous.
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Avec ce roman, l'auteure nous convie dans un univers qu'elle connait bien puisqu'elle est elle-même relieuse. Avec elle, nous découvrons ce métier d'artisan au plus près, des exigences de rigueur, de précision et de concentration qu'il requiert à la beauté de l'objet et au toucher du cuir souple ou du papier ancien.

Les personnages sont bien dessinés et distincts. D'emblée, j'ai apprécié Mathilde. Facile à vivre, attachée au souvenir de son grand-père et proche de ses amis, à la fois honnête et passionnée par son travail. Par contre, le personnage d'Astride est plus difficile à cerner tant on devine les nombreuses failles que cachent ses humeurs changeantes, laissant le lecteur et Mathilde complètement désarçonnés.

Le récit, raconté à la première personne par Mathilde, oscille entre son travail quotidien de restauration et la lecture de lettres datant de la fin du 16e et du début du 17e siècle, époque à laquelle a vécu Shakespeare. le travail de la relieuse va faire apparaitre des surprises, au coeur duquel se trouve le fameux portefeuille rouge négligé par Astride. Cette façon d'aborder l'histoire est intéressante car elle éclaire un pan inconnu de la vie du dramaturge anglais ; la question de sa véracité restant cependant sans réponse en ce qui me concerne.

Un roman agréable à lire, qui m'a emporté dans son sillage et qui m'a fait passer une partie de la nuit à lire. Ça ne m'était plus arrivé depuis longtemps.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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Anne Delaflotte s'est clairement fait plaisir avec ce livre. le personnage principal possède de sacrées ressemblances avec l'autrice. Carrière dans la diplomatie, et reconversion en tant que relieur. Ce sont deux points majeurs du livre et de la vie d'Anne Delaflotte.

Elle va élaborer une sorte de confrontation entre une jeune relieur (elle n'utilise jamais le féminin dans le roman) et une relieur-doreur bien établie, traînant un lourd passé. Dans ce passé, quelques soupçons d'influences sombres ayant conduit à la mort de son mentor, et autres extorsions de documents rares.

D'ailleurs, la collaboration entre ces deux femmes va prendre place autour d'un Premier Folio de Shakespeare. On en recense encore 233 au monde, à partir des 1000 qui ont été imprimés à l'origine. Shakespeare, c'est un personnage autour duquel les historiens de l'art s'écharpent gaiement. Prête-nom, nom d'emprunt, etc. on considère souvent que Shakespeare n'a pas existé...

Anne Delaflotte va donc développer une intrigue à partir de ce Premier Folio et d'autres pages manuscrites que la jeune relieur va finir par posséder.

L'intrigue fait assez vite flop. Et si le style de l'autrice est plaisant, on ne va quand même pas très loin dans l'étude des caractères. On est davantage dans une romance qui ne dit pas son nom que dans un thriller psychologique. Qui trop embrasse mal étreint, dit-on. Et c'est sans doute le cas ici. Romance, thriller, roman historique, on hésite... et c'est bien là le malheur.
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Un jour, une grande relieur-doreur débarque dans l'atelier de Mathilde, relieuse installée dans une petite ville de Dordogne. Elle lui propose de travailler avec elle sur un ouvrage d'exception.

Le Portefeuille rouge constitue la suite de la Relieuse du gué, premier roman publié d'Anne Delaflotte Mehdevi. C'est un roman d'enquête, pas un thriller : l'auteure prend volontiers le temps de créer une atmosphère, de poser son intrigue. L'histoire est très agréable à lire, relativement réaliste (l'écrivaine est elle-même relieuse dans le sud de la France), pas prétentieux malgré son sujet, qui aurait pu être un prétexte à étaler ses connaissances sur Shakespeare. Seule la fin,, casse un peu l'harmonie dans laquelle se déroulaient jusque-là les aventures de Mathilde.

Un roman français sympathique.
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Après « La relieuse du gué », Anne Delaflotte Mehdevi, nous offre une suite toujours située dans le domaine de la reliure, « le portefeuille rouge ». Un domaine que l'auteure connait,
avec son jargon technique : garde de couleur, tranchefile, garde de blanche. Un domaine qui allie le toucher, l'odeur et la vue.

Mathilde Berger, relieuse dans une petite ville de Dordogne, exprime son art dans la tranquillité, entourée de ses amis commerçants. Quand une femme survient dans son local et sort d'un coffret des feuillets cousus entre eux, mais nu. Cette femme Astrid Malinger, hautaine, est aussi relieuse et vient lui demander son aide afin de s'occuper de la restauration du papier des feuillets. Elle-même s'occupera de la reliure. Mais attention, il ne s'agit pas d'un livre ordinaire, mais d'un « trésor » : le Premier Folio de Shakespeare de 1623, rien de moins !

Astrid a acquis ces feuillets rares, ainsi qu'un portefeuille rouge contenant lui aussi des feuilles de papier ; mais n'attache d'importance qu'au Premier folio et délaissera le portefeuille rouge au profit de Mathilde en paiement de sa prestation. Mais quelle est la plus importante de ces acquisitions ? Quelle est celle qui déchaînera la convoitise des bibliophiles, des musées privés ou nationaux ? Un quiproquo entre ces deux relieuses, va naître, va empirer, pour faire attiser la peur et une haine qui ne verra la fin que par la victoire de l'une d'entre-elle…

Une intrigue, dans un monde feutré d'esthète, de convenances et de silence ; une lecture aisée, qui trouvera un épilogue surprenant. Mais un moment bien agréable, saupoudré des dialogues des gens du village, du frémissement du cours d'eau et de l'odeur des différents cuirs de la relieuse.

Je laisse le dernier mot de l'art de la reliure à cette grande dame : « je ne pouvais qu'admirer ce beau travail d'artisan où se reconnaissait le goût de la perfection... »
Jacqueline de Romilly.

Lien : https://bookslaurent.home.bl..
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Mathilde relieur de métier est contactée par Astride Malinger pour un travail dont elle doit garder un secret absolu. Mathilde part pour ce travail et découvre qu'il s'agit du premier Folio de Shakespeare. Mathilde trouve un portefeuille rouge avec des écrits et préfère être payée par cet objet que par de l'argent. Astride est d'accord avec cela et Mathilde est bien heureuse de quitter cette personne qui est soit bizarre soit folle. Elle découvre dans le portefeuille des écrits de John que Shakespeare a vu comme u n frère. Astride ne supporte pas la rivalité et quelque chose fuit entre elles deux ce qui fait d'elles des ennemies.
Une approche différente d'un auteur que ces deux femmes vont vouloir s'approprier aux dépens de toute bienséance. Un livre qui donne envie de lire Shakespeare.
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Vous vous souvenez de la relieuse du gué ? de Mathilde qui abandonna sa carrière aux Affaires étrangères pour ouvrir un atelier de reliure en Dordogne.

On sentait dans ce roman l'amour de l'objet-livre et du travail de l'artisan.

Dans ce roman, on abandonne un peu cet aspect-là et l'auteure axe son récit autour de la mystérieuse relieur-doreur qui a découvert dans un vide-grenier un Premier Folio de Shakespeare. Pourquoi Astride est-elle parti précipitamment de Bordeaux pour s'installer au fin fond de la Dordogne ?

Mathilde mène son enquête qui l'emmènera jusqu'à Stratford-upon-Avon et dans les coulisses de Christies. Elle tombera également amoureuse, mais je ne vous en dis pas plus…

J'ai retrouvé avec plaisir les habitants de la rue commerçante de Mathilde.

L'image que je retiendrai :

Celle des rideaux de scène que coud le cousin et qui emplissent son atelier au sous-sol.
Lien : http://alexmotamots.fr/le-po..
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La suite de "La relieuse du gué" est toute aussi bien écrite que le premier roman de l'autrice : précision et délicatesse dans les mots employés, que ce soit pour parler des amis ou de l'amour de Mathilde - oui dans cet opus, la relieuse est très amoureuse ! - des livres, des maisons et des paysages.

Nous retrouvons notre relieuse installée dans l'atelier de son petit village de Montlaudun ; un matin, Astride Malinger, une femme très belle mais distante et dédaigneuse se présente :
" D'emblée cette femme en costume pantalon-veste glacial me parut terriblement séduisante, troublante même quand, passant le seuil de mon atelier, elle replaça avec infiniment de grâce, autour de son cou, les plis d'un foulard soyeux cuivre et parme... Grande, mince, cheveux poivre et sel retenus en catogan, peau de lait, le nez long, fin, elle traversa l'atelier en quelques enjambées martiales. (p 11)

Cette personne, très connue dans le monde des relieurs doreurs, cherche pour une belle trouvaille qu'elle a faite - rien de moins qu'un Premier Folio de Shakespeare de 1623 - un relieur qui sait restaurer le papier de manuscrits anciens ; c'est le cas de Mathilde, qui va donc se retrouver quelque peu "coincée" à Royssac avec Mme Malinger et ses molosses pendant une semaine de travail, et l'obligation de garder le secret.
L'acquisition du manuscrit de Shakespeare était accompagnée de celle d'un portefeuille rouge qui reviendra à Mathilde dans des circonstances assez hasardeuses ; mais dans ce portefeuille, il y a encore mieux qu'un Premier Folio de Shakespeare...

Plusieurs personnages gravitent autour de ces deux femmes : M. Billion le cousin de la quincaillière qui va loger Mathilde à Royssac, William Shakespeare bien sûr, tous les artisans de Montlaudun, et même Cyrano de Bergerac...

Le suspens monte au fil des pages, comment une femme comme Astride pourra-t-elle supporter que la jeune Mathilde soit plus performante ou ait eu plus de chance qu'elle ?
Perversité, folie ou Mathilde imagine-t-elle des choses ? À découvrir...

Lien : https://www.les2bouquineuses..
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Mathilde Berger est relieuse à Montlaudun, une petite ville de Dordogne à environ 2h de Bordeaux. Son travail consiste à restaurer les vieux livres mais aussi à (re)faire de belles reliures.
Un soir d'automne, une femme du nom de Astride Malinger se présente à son atelier. Elle est relieuse doreuse et son atelier est à Royssac. Elle lui propose de travailler à ses côtés à la restauration d'un exemplaire du Premier Folio de Shakespeare. Mathilde accepte ce travail et s'engage à ne pas en parler. Elle va découvrir que Astride Malinger a acquis en même que le Premier Folio, un petit portefeuille rouge contenant des feuillets manuscrits. 
Cette collaboration n'est pas aisée pour Mathilde qui n'accroche pas avec Astride Malinger, femme de caractère, mystérieuse, captivante mais avec un aura malveillant. Elle ira tout de même au bout du travail demandé et quand le jour arrive enfin, elle est soulagée de rentrer chez elle et de retrouver son atelier.
Mais ce retour va être le début de grandes émotions pour Mathilde qui suite à ce travail va faire des recherches sur l'histoire de Shakespeare. Recherches qui vont la confronter à Astride Malinger mais aussi lui ouvrir des horizons auxquels elle ne s'attendait pas.

Outre le fait que ce roman parle de vieux livres, j'ai aimé l'atmosphère, les odeurs, les textures qu'il dégage et je me vois bien arpenter les rues de ces villages de Dordogne mais aussi m'arrêter chez un artisan relieur pour découvrir le beauté de ce métier et l'amour des livres qui en découle mais aussi qui nous informe sur la richesse de ce métier qui donne toute sa valeur aux livres. 
J'ai aussi aimé la relation entre artisan et notamment celle avec le boulanger qui a flatté mes narines avec son bon pain.
Seul bémol si l'intrigue tient relativement bien la route, on s'attend à des rebondissements, des entourloupes qui ne viennent pas sauf peut-être sur la toute fin. On comprend vite que ce sont les émotions de Mathilde, émotions en dents de scie, qui font le rythme du livre.

C'est un livre qui mérite d'être découvert et que je conseille.
Lien : https://quandsylit.over-blog..
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