Viravolta, tome 1 : L'orchidée noire

Un espion Vénitien au service du royaume de France, l'orchidée noire, tel est le nom qu'il se donne, quitte la République de Venise et s'offre une nouvelle vie.Louis XV est au pouvoir et l'ancêtre des services secrets s'appelle «le secret du Roy»

Une adaptation, par l'auteur de romans Arnaud Delalande, de son «héros» en bande dessinée.

Une bd de cape et d'épée qui m'a rappelé le Scorpion et c'est très bon signe pour la suite...

Les dessins sont réalistes. Attention de ne pas noyé l'image par un excès de textes, mais à part ce petit bémol, ce premier tome est une réussite.

Si le titre de la nouvelle série Bd d'Arnaud Delalande peut vous faire penser à La tulipe noire, vous faites fausse route.
Viravolta, l'orchidée noire ressemble bien plus au célèbre commissaire Nicolas le Floch qu'à un justicier de cape et d'épée.

Ce sont surtout les premières planches mises en avant par quelques pages publicitaires qui m'ont donné envie de me procurer cette BD : les jardins de Versailles enneigés, la galerie des glaces, les costumes du XVIIIeme siècle...Et je n'ai pas été déçue. La reconstitution historique est telle qu'un simple regard vous envoie directement en plein coeur du Paris de Louis XV, le Bien aimé.
Pas besoin de tendre l'oreille, on entend parfaitement les bruits de sabots et des roues de carrosses sur les pavés. Pas besoin d'avoir le nez fin, le parfum des perruques poudrées et celui des jolies femmes du Palais royal vous saisit les narines. Pas besoin de s'abîmer les yeux sur les détails historiques, ils vous sautent aux yeux et vous ravissent les mirettes à chaque vignette.

Si le raffinement du XVIII ème siècle ne vous tente pas plus que cela, je vous rassure, cet ouvrage offre aussi son petit lot d'horreurs...On entend tout aussi bien les cris des suppliciés en place de Grève, on plisse les yeux pour mieux voir dans les ruelles sombres et inquiétantes et on se bouche le nez face à des individus bien avinés.

Et si cela nous sied toujours pas, vous pourrez toujours vous rattraper avec les aventures de l'espion vénitien Viravolta, réputé comme la plus fine lame d'Europe. le scénario est dense et riche en textes. Un peu trop bavard, peut être ? Non, même pas, car on ne s'ennuie pas une seule seconde. Et on a plaisir à rencontrer le roi en personne, sa favorite en titre, la Pompadour et même un autre vénitien fort célèbre, le magnifique séducteur Casanova.

Une histoire dans L Histoire. Tout ce que j'aime en somme !

Une bd d'aventure et d'espionnage entre Venise et Paris dans un climat révolutionnaire teinté de sociétés secrètes et nombreux complots.
C'est donc notre héros qui est chargé d'espionner et de démasquer les comploteurs.Un scénario rocambolesque combiné à un vrai talent graphique font de cet ouvrage un agréable moment de lecture.
Mais comme souvent, et à mon grand regret je trouve, la bd ne permet pas d'exploiter au mieux un scénario qui aurait été développé de manière plus longe et plus fine dans un roman traditionnel
C'est un peu ce qui me frustre dans le monde de la bande dessinée, j'ai souvent ce sentiment de déception de manque de développement.
Ou alors n'ai je pas encore assez d'expérience dans le monde de la bd ou bien n'ai je pas encore lu les bons ouvrages.

En voilà une bien jolie BD, avec fanfreluches, capes et épées ! en plein XVIII siècle à la cour ou dans les ruelles du marais, vous allez découvrir le double espion l'orchidée noire.
bien que ça ne soit pas ma tasse de thé, l'espionnage, j'avoue que j'ai été pris par le tourbillon de la cape de Viravolta ! quel charme !
Les dessins sont superbes, on s'y croirait ! beaucoup de détails et de précisions, peut être un brin un peu sombre dans de nombreuses vignettes, mais c'est aussi les lieux cachés, les cachots, la couleur de l'orchidée, qui sans aucun doute fait que ...
Voilà donc une aventure à lire, j'attends avec impatience l'arrivée du tome 2 à la biblio

Pietro Viravolta, surnommé « L'orchidée noire », a joué le rôle d'agent pour la police secrète de Venise, avant de fuir la ville, qui l'avait injustement condamné, et de proposer ses services à la Cour de Versailles, où s'est également réfugié son compatriote Casanova. Les talents de l'orchidée seront mis à l'épreuve lorsqu'un homme tente d'assassiner le roi.
Je me suis laissé tenter par cette adaptation des aventures de « son héros fétiche » par Arnaud Delalande lui-même. J'avais lu « Les fables de sang » qui ne m'avaient pas tellement plu. Mais j'aime les ouvrages historiques, le XVIIIe siècle m'attire. Je savoure tout particulièrement les enquêtes De Voltaire ou celles de Marie-Antoinette imaginées par Frédéric Lenormand, et encore plus celles de Nicolas le Floch du regretté Jean-François Parot. C'est ce qui m'a donné envie d'ouvrir cette bande dessinée : même époque et même contexte (le secret du roi).
Les dessins d'Eric Lambert sont somptueux. J'ai surtout apprécié la richesse des décors : il nous offre de magnifiques vues du ciel sur le domaine de Versailles sous la neige, mais les représentations intérieures ne sont pas moins raffinées. Nous accompagnerons les personnages dans la galerie des glaces, la chambre royale, le long des bassins ou dans le cabinet de travail. Quelques rétrospectives donnent l'occasion d'admirer Venise. Nous suivons Viravolta dans les affreux cachots de la Conciergerie ou sur la Place de Grève (j'avoue avoir évité les scènes des tortures infligées à Damiens, trop cruelles et horribles pour moi). Enfin, nous pénétrons dans les caves d'un ancien couvent de jésuites où se tiennent d'étranges séances secrètes qui rassemblent des libertins masqués complotant contre le pouvoir royal.
Les couleurs utilisées sont très sombres et les planches, la plupart du temps, fort chargées par des vignettes de toutes tailles, dont certaines se chevauchent.
Enfin, les phylactères sont saturés de texte et très présents, au point, parfois, de cacher une importante partie du dessin. C'est dommage.
Cependant, ce premier épisode, fertile en rebondissements, m'a donné envie d'en connaître la suite.