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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Oeuvre profondément philosophique qui nous propose à trvers une dizaine de nouvelles une galerie de personnages qui réside dans un immeuble parisien plutot populaire...le point commun entre ces personnages? la chaussure sur le toit du titre... Des personnages contemporains, acessible pour une critique tendre et vacharde sur notre société actuelle qui mélange fantastique tragique et comique...une des bonne surprise littéraires de l'année 2009...
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Le point de départ: une chaussure sur un toit. Banal et néanmoins surprenant. Comment a-t-elle atterrit là? L'auteur s'essaye à différentes hypothèses autour des habitants de l'immeuble. Ce roman est drôle, tendre parfois, et j'ai trouvé la démarche de l'auteur très intéressante. Comme quoi tout peut être prétexte à une histoire!
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Dix récits se déroulent les uns après les autres, à proximité les uns des autres, de nos jours à Paris... le point commun de ces histoires ? Une chaussure gisant, seule et exposée aux éléments, sur le toit d'un immeuble où se croisent nos personnages.
Exercice de style avec ses dix narrateurs différents, jeu de références où on saisit le regard d'un narrateur sur le narrateur précédent, émaillé aussi de réflexions esthétiques ou philosophiques, ce livre est amusant. Pas vraiment un roman puisqu'il y manque une véritable unité, bien plus qu'un simple recueil de nouvelles, on vogue d'un chapitre à l'autre au gré des mots d'une vieille dame, d'un amoureux transi ou d'un chien attentif.
Lecture agréable, indice aussi sur le travail d'artiste et l'imagination qu'un objet insolite peut éveiller, ce livre est une jolie découverte.
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"L'imbrication des histoires les unes dans les autres à l'intérieur du roman permet à Vincent Delecroix d'aborder des registres très différents, du délire philosophique à la complainte élégiaque en passant par la satire des moeurs et par la peinture drolatique de la solitude".
Ils se débrouillent pas mal chez Gallimard, pour donner un avant-goût en peu de lignes. Ne pas trop en dire, le plus juste possible. Pas facile. Moi j'ai toujours eu du mal à faire court.

Toujours est-il que l'auteur parvient à faire d'une chaussure la cause, la conséquence, le moyen, la finalité d'une histoire ou d'une autre. Point de départ ou d'arrivée, vous êtes assurés de la retrouver, dans chaque histoire, toujours sur ce toit. Elle peut tout aussi bien appartenir à un ange en imper, perché sur ce toit, les bras en croix, en pleine nuit, envoyée là par un cambrioleur enragé, abandonné par un amoureux transi venu saluer sa belle accoudée à la fenêtre d'en face.. Tout est possible. Et plausible.

Et puis, l'une des histoires en fait appartient au narrateur d'une autre, et le chevalier anonyme d'une Cendrillon du 21ème siècle se retrouve à caresser un chien en colère contre son maître qui a gâché une relation avec une femme formidable, à cause d'une tragédie grecque, laquelle se joue un peu plus loin dans l'espace ou le temps, sur le toit d'un immeuble. Tout converge vers cette chaussure, ou tout commence. Ce roman est un véritable exercice de style, d'imagination, d'imbrication, d'entrelacements d'histoires sans jamais en perdre le fil. Ariane en serait comblée. Un tissage poétique à ridiculiser Pénélope (vous savez, celle qui fait et défait son tissage chaque nuit).



Ecriture précise "caméléonne", modulant son amplitude, son délié, en fonction des caractères et caractéristiques de chacun, et toujours autour d'un même sentiment, la solitude. L'ange dit : "Mais eux ne faisaient jamais les rencontres que je faisais, qui d'ailleurs étaient toujours plus nombreuses et fréquentes, de sorte que mon accablement était toujours plus profond. Pas un jour sans que j'aperçoive une larme sur un visage, une disgrâce quelconque, un geste méprisable, des vêtements usés, une nuque ployée. Il aurait fallu que je sois un monstre pour ne pas rentrer accablé et avec sur le visage cet air à la fois douloureux et fatigué qui finissait par lasser tout le monde.", quand l'amoureuse exhale son désarroi :"Ma mère ne veut pas savoir que j'ai vieilli deux fois, une première fois quand tu m'as prise dans tes bras, la deuxième fois quand on m'en a arrachée -la première fois je suis devenue une femme, la seconde une morte. Je suis plus vieille que ma mère, plus vieille que n'importe qui.", et que Philoctète agonise sur le toit : "Exactement, mon garçon, ricana Philoctète, ils sont au spectacle, un spectacle qui dure depuis un moment déjà. Inquiet, Ulysse demandé à Philoctète : mais aucun n'a prévenu la police ? Ils sont au spectacle, je te dis, ils ne font rien d'autre. Ils attendent ce qui va se passer. Ils me regardent crever ou gémir. Parfois, je les terrorise, avec mes coups de fusil, parfois ils me prennent en pitié."
D'ailleurs, ce dernier extrait est tiré de la seule histoire narrée à la troisième personne. Monsieur Delecroix, (pardonnez la question), est-ce intentionnel ? Mais surtout, si ça l'est (mes excuses), dans quel but ? Si vous passez dans le coin, je vous en prie, ne vous déchaussez pas. Cela me contrarierait.
Lien : http://www.listesratures.fr/..
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Vincent Delecroix nous raconte 10 histoires courtes mettant toutes en scène des habitants d'un même immeuble. Plus ou moins graves, plus ou moins tristes, plus ou moins loufoques ces histoires tournent toutes autour d'une chaussure abandonnée sur le toit d'en face. Nous rencontrons un enfant insomniaque qui pense avoir vu un ange, une vieille dame que la vision de la chaussure face à sa fenêtre dérange, un présentateur de télévision célèbre qui quitte tout du jour au lendemain…
Amusant, véritable petit bijou.
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Dix courtes histoires autour d'une chaussure sur un toit. Banal ? Pas du tout. L'auteur nous surprend au fil des pages, les thèmes abordés sont divers et les personnages, tous différents, attachants. le petit + : certaines histoires font un clin d'oeil à d'autres histoires.
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L'art d'utiliser la philo pour parler de la solitude de façon humoristique .
Des nouvelles simples et bien écrites , traitant de la vie quotidienne d'une société modestedans un quartier de Paris .
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On parcours plusieurs histoires (nouvelles) qui ont un lien "la chaussure". Vu par un enfant, des adultes, des animaux.... même un conte... la chaussure doré (Cendrillon). Pompiers avec la grand-mère, le peintre, le voleur, l'unijambiste qui ne sent pas très bon... On retrouve des histoires déjà vu auparavant, ne pas prendre le livre à n'importe quel endroit, perdra tout son charme de la lecture. On pourrait continuer à écrire une histoire... une suite.... Chacun raconte une histoire de la chaussure qui se trouve sur le toit....
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Suite de récits ayant pour fil conducteur le toit d'un immeuble sur lequel se trouve une chaussure et la vie des divers habitants de ce lieu.Beaucoup d'humour et finement décrit.
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L'auteur s'amuse en effet à répondre à la question :
- lancée par un amoureux éconduit ?
- perdue et perturbant une vieille femme ?
- égarée par un braqueur ?
- celle d'un suicidé ?

Autant de situations qui sont autant d'exercice de style, un regard croisé sur les habitants des habitants des appartement donnant sur la fameuse chaussure... même le chat donne son avis ...
Lien : http://missorchidee.over-blo..
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