Mon histoire préférée de St-Valentin étant enfant! J'ai toujours eu un faible pour le personnage de Valentine que j'affectionnais particulièrement.
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Un livre aussi mignon que drôle, qu'on dévore avec le sourire.
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La preuve? Ma sœur! Marie-Cléo. Quatre ans et demi. Un vrai désastre à deux pattes. Son passe-temps préféré? S’épingler des barrettes sur le crâne. Le reste du temps? En poser dans la crinière de ses 22 000 Barbie.
Et depuis que j’ai une sœur, je sais que les filles, c’est ennuyant. Comme une pizza sans pepperoni. Ou des éliminatoires de hockey sans Le Canadien.
Résumé: j’ai toujours trouvé les filles nouilles. Jusqu’à ce matin. À 10 h 41, j’ai presque changé d’idée. Ma mère dit que seuls les idiots ne changent jamais d’idée. Ça doit être vrai.
J’étais sagement assis sur ma chaise, dans la classe. Il n’y avait personne devant moi. J’occupe le dernier pupitre de la dernière rangée. D’habitude, Mathieu est devant, mais le cornichon a attrapé la varicelle.
Il me reste la fenêtre à gauche, le taille-crayon derrière et Rosaline Lamonde à droite. La pire chipie de tout le système solaire!
J’étudiais mon album de collants de hockey caché sous mon cahier d’exercices de mathématiques. Macaroni nous expliquait les divisions à deux chiffres. Le vrai nom de ma maîtresse, c’est Ghislaine Brisebois. Mais je l’ai rebaptisée Macaroni.
Sais-tu d’où vient l’idée de Valentine Picotée ? Elle vient d’un de mes trois enfants : Alexis. Quand il était à l’école primaire, Alexis est tombé follement amoureux d’une petite fille dans sa classe.
Alexis a tout fait pour séduire cette petite fille. Malheureusement, ça n’a pas marché… Pour le consoler, j’ai inventé une histoire avec son nom dedans. Une histoire encore plus drôle et extraordinaire que ce qui lui est arrivé dans la réalité. C’est cette histoire que tu vas découvrir en lisant Valentine picotée.
Les filles, c'est nouille. Très nouille. De vraies pâtes, fades et molles comme des spaghetti trop cuits. Sans sauce, ni fromage, ni chili.
Elle m'ignore totalement. Comme si j'étais invisible. Rien. Zéro. Le vide total.
Bon ! C'est sûr que si j'arrivais à l'école sans pantalon, avec juste mes petites culottes décorées d'éléphants jaunes, je pense qu'elle me regarderait. Mais disons que je préfèrerais une autre solution.
(...) Macaroni écrivait au tableau la réponse de l'exercice 43 de la page 89 du cahier "La grammaire, c'est drôle". Entre nous, des titres comme ça, ça devrait être défendu. Un vrai mensonge !
Entrevue Samedi de lire avec Dominique Demers