Un verre d'eau de feu, ça va.
Trois verres d'eau de feu, bonjour les deux gars, qui étaient trois, pour être honnête.
Un slogan hautement incitatif qui fit largement ses preuves l'espace de...trois secondes et qui aurait certainement convaincu certains Black Feet de ne jamais tremper leurs délicates babines dans une eau de feu décérébrante.
Un p'tit Buddy, une fois n'est pas coutume.
Je ne vais pas m'étendre sur l'incroyable rendu graphique, le découpage énergique et l'affection que je porte tout particulièrement à cette série depuis pas mal d'années maintenant. Depuis l'époque de mes toutes premières culottes courtes pattes d'eph' côtelées, pour être précis et pour combler d'aise les fashion victim à tout crin.
Ce qui m'a surpris, c'est le scénario ici dévoilé pour traiter d'un problème qui fit des ravages dans la communauté indienne, l'alcoolisme généreusement pourvu par l'homme blanc qu'était déjà pas le dernier sur le plan de la déconne pourvoyeuse de rente facile.
Une source à laquelle se sont généreusement abreuvés Tête-de-Loup, fils de Cheval-Qui-Bouge, quand même, et quelques-uns de ses condisciples, occasionnant alors moult désordres dans la région.
Et on commence à le connaître, notre Buddy, faut pas lui chier dans ses bottes en daim trop longtemps !
Un sujet grave torché à la vitesse d'un aigle royal au galop et c'est avec une certaine frustration que l'on referme ce huitième opus, regrettant que le talent de conteur de
Derib n'ait pas été à la hauteur de ses magnifiques planches naturelles.
A bientôt l'ami...