J'ai aimé l'idée de base mais le personnage principal... Aie aie aie bonjour les dégâts!
L'histoire en elle-même aurait pu être intéressante, le jeune Jacques qui rêve de devenir un peintre reconnu et riche se voit dans l'obligation de réaliser des faux pour gagner sa vie. Arrêté par la police pour ses activités illégales, il va passer un long moment en prison avant d'en ressortir pour bonne conduite. Un des plus grands directeurs de galerie d'art de Paris lui propose de faire de lui la coqueluche de la capitale. Jacques, aigri que sa maîtresse l'ai laissé tombé, se marie par dépit avec la fiancée qu'il avait avant d'aller en prison et sombre peu à peu dans la folie bien qu'il ai enfin l'argent et le succès qu'il espérait.
J'ignore ce qui est passé par la tête de
Des Cars quand il a crée Jacques Rivaud, mais ce faussaire est sûrement un des pires personnages qui soit. Ou il y a de la gêne il y a pas de plaisir, appelons un chat un chat, le Jacques Rivaud, plus con que lui c'est dur à trouver ! Pourtant j'aime bien les salauds et les barjos mais je l'ai trouvé creux. Il n'a aucune profondeur, il est nombriliste comme c'est pas permis et fait plus souffrir son entourage qu'il ne se fait mal à lui même.
J'étais pourtant bien partie pour aimer ce roman, il y aurait eu matière à développer les coulisses du monde de l'art, le commerce des faux et l'univers des collectionneurs. Finalement non, tout est centré sur ce Jacques tête à claques et Guy des Cars, à vouloir accentuer le pseudo talent et mal-être de son "héros" est à côté de la plaque.
On a plus droit aux longues crises existentielles entre deux bouteilles qu'à une histoire cohérente.
Comme j'adore Guy des Cars j'ai mis deux étoiles, ça ne vaut pas plus de toute manière. Déçue !