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3,11

sur 234 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Nous suivons Hector, un professeur de philosophie nommé dans une université de Caroline du nord, son épouse, Sylvie, et leur fils Lester dans leur expatriation aux Etats-Unis en 2015 au moment des attentats survenus à Paris. Chacun va vivre cette installation différemment mais même si l'on suit l'histoire principalement à travers les yeux de Sylvie, il faut reconnaître que son mari et son fils parviennent à s'intégrer rapidement, ce qui n'est pas son cas.
Sylvie est traversée d'une certaine mélancolie, d'un spleen. Elle est un peu perdue là-bas, isolée. Elle ne travaille pas et a du mal à occuper ses journées. Elle se lance alors dans un cours de poterie pour se donner un sens. Difficile de dire si ce mal-être est lié à la perte d'un enfant il y a des années de cela.
De son côté Hector fait des ravages chez les jeunes universitaires et expérimente l'infidélité. Lester devient quant à lui une sorte de gourou pour une secte composée de jeunes lycéens.
Je m'étais intéressée à ce livre car il promettait de s'attarder sur les différences de culture entre la France et les Etats-Unis. le roman traite un peu de ce sujet au début, au fil des rencontres de Sylvie et puis lors de la soirée de Halloween. Mais finalement on passe rapidement sur ce sujet. On s'attarde surtout sur le ressenti de Sylvie, sur son mal-être et on s'ennuie un peu. Quelque part au milieu du livre, je me suis demandée où nous allions. le livre désormais refermé, je ne suis pas sûre d'avoir trouvé la réponse.
Il faut tout de même relever quelques situations cocasses qui font sourire (la panne de la machine à laver notamment ou la découverte de l'Alliance française). A cela il faut rajouter une qualité d'écriture indéniable, ce qui fait qu'au final on sort un peu mitigé de cette lecture.
Lien : https://riennesopposealalect..
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Sylvie paradoxalement émancipée, qui prétend n'être rien mais est en fait le pilier de la famille,
Lester, jeune gourou d'adolescents apparemment abandonnés par leurs parents en revanche très concernés par la destruction des téléphones !
Le nouveau départ n'est il pas celui de Sylvie ?
Le retour ? Rien d'autre qu'une fuite.
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Lecture facile, histoire manquant de profondeur.
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Lu dans le cadre de la Rentrée littéraire 2018 17ème Prix FNAC 7/10

La famille Vickery quitte Paris pour les Etats-Unis en septembre 2015.
Le chef de famille Hector est professeur de philosophie et a été choisi pour intégrer une université américaine.
Le lecteur s'aperçoit vite que le couple formé par Hector et Sylvie est plutôt dysfonctionnel, ils ont la soixantaine et un fils Lester, adolescent de 13 ans qui veut se faire appeler Absalom Absalom.
On découvre au fil de la narration comment Hector a choisi Sylvie, il souhaitait casser l'ordre de sa famille bourgeoise, d'ailleurs son père avait décrété que Sylvie avait un corps de femme des cavernes. Dans la bouche de ce dernier c'était un compliment, il voulait dire qu'elle n'était pas dénaturée par les diktats des modes contemporaines.
Celle-ci, moins favorisée s'était toujours débrouillée seule, jusqu'à ce que son mari la transforme en manchote.
Et c'est comme cela qu'elle nous apparait, ne sachant quoi faire d'elle-même, essayant d'être épouse et mère d'un adolescent qui s'obstine à l'appeler par son prénom.
Lester/Absalom traverse une crise mystique et entraîne d'autres enfants dans son sillage. Il aime cette toute puissance et prie beaucoup pour ses parents.
Sylvie observe son mari et son fils et a cette réflexion : « Nous voici prélevés. Prélevés hors de notre vie. Hors du temps. Nous avons changé d'espace et quelque chose s'est coupé, une entrave, une amarre. Un sentiment étourdissant d'aléatoire nous a envahis. »
Elle voudrait se fondre dans le paysage, être comme tout le monde mais elle n'y arrive pas, car sans cesse un sentiment d'étrangeté l'envahit et la ramène vers le passé. Passé qui n'était plus présent sur le sol français.
Cette famille fonctionne comme si chacun d'eux se dédoublait en permanence.
En France il va y avoir le 13 novembre 2015, et l'avis des américains est bien retranscrit. Les Français sont coupables de cette situation, la femme du plombier le dit « Mérité parce que, enfin on ne se moque pas de la religion des gens. » et cette opinion va leur amener Donald Trump...
Si Hector vit sa vie de professeur Don Juan et Lester sa vie de gourou, que fait Sylvie ? Elle s'interroge beaucoup et a beaucoup d'indulgence. Mais elle, qui est-elle ?
Agnès Desarthe a l'art, par son style impeccable et la façon de mettre en scène des tableaux où la profondeur d'analyse flirte en permanence avec le burlesque de nous attirer dans son univers.
Quel sens donnons-nous à nos vies ?
Juste déçue par la fin, mais je ne suis pas sûre que ce ne soit pas l'auteur qui ait raison de terminer cette histoire comme cela, l'air de rien.
©Chantal Lafon – Litteratum Amor 12 juin 2018
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Une réflexion sur le couple, la fidélité , le temps qui passe avec l'Amérique en toile de fond.
Cette histoire ne m'a pas emballée.Un roman que j'oublierai vite.
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Très bonne lecture, mais la fin est décevante. Pas déceptive, décevante, on a l'impression que l'auteure s'est débarrassée de ses personnages en quelques pages. Et pourtant, quels personnages !
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Les déboires d'une famille française en Caroline du Nord.
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Une réflexion ironique sur le couple, avec ses infidélités et ses mensonges.
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