Un bien étrange roman !
Un groupe part en Italie dans la région des Marches.
Là, ils découvrent « L'annonciation » du peintre Lorenzo Lotto.
Alors, il est beaucoup question de peinture, mais aussi…. de valises et de chats.
Si l'histoire m'a semblé assez décousue, j'ai trouvé le style assez remarquable .
Commenter  J’apprécie         270
Merci à Babelio et aux éditions "La Baconnière" !
Je finis à peine ce livre à la belle couverture : un arbre dans la pénombre, détail d'un tableau de Lorenzo Lotto. Ce peintre est central dans le récit de ce voyage d'un petit groupe de français dans la région des Marches en Italie, accompagné de la guide Ivonne. le titre du livre m'avait beaucoup plu. J'ai découvert au fil des pages une écriture érudite qui distille un savoir passionnant sur des fragments de l'histoire de l'art italien. J'ai appris beaucoup de choses, et je remercie l'auteur. J'ai parfois eu du mal à suivre certains passages tant la plume est épurée. Un voyage en Italie, et ça... C'est toujours bien.
Commenter  J’apprécie         40
Tout d'abord, un grand merci à Babelio et aux éditions baconnière pour l'opportunité de découvrir ce livre.
Je l'ai apprécié. il a su me parler de peinture avec des mots qui résonnaient.
Il faut cependant savoir qu'il n'y a pas vraiment d'histoire. on passe d'un personnage à l'autre, d'une évocation à l'autre. Si c'est agréable c'est aussi malheureusement un peu "fouillis" mais un fouillis sympathique auquel on s'habitue et qui nous fait sourire.
Bref je recommande la lecture de ce petit livre bien agréable.
Commenter  J’apprécie         10
Lorsqu'il se lance dans ses portraits, Lorenzo Lotto procède d'une manière très semblable: il place son modèle dans un espace peu profond, , l'observant avec minutie comme s'il examinait un objet inanimé. la personne est un encombrement, une masse noire.
Il n'appartient pas à cette génération d'artistes tombés du ciel, qui rejettent la leçon de leur prédécesseurs immédiats. Cimabue muant comme un serpent hors du carcan des peintures byzantins. Masaccio tirant la langue aux maitres gothiques.
Pas indifférents aux Nordiques, Lotto s'en va sur les chemins et fréquent les petits artisans. il préfère bouger. les objets lui donnent parfois la nausée alors que les outils le fascinent toujours.
La seule différence entre l'optimiste et le pessimiste, se dit Ramon, c'est que l'optimiste a des sous-vêtements propres.
Tous ces pigments, toutes ses heures. Bruce Chatwin disait que l'enfer était d'être enfermé avec un Rubens.
Un roi
Marque-page 31-05-2011