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Bonjour,

Voici un thriller que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Pavillon 38" de Régis Descott aux éditions 38. Jai trouvé ce roman dans la boite à livres de ma ville.

Villejuif. Pavillon 38 de l'UMD Henry-Colin. le Docteur Lohmann accueille un nouveau patient, Erwan dit Dante. Celui-ci est transféré depuis la prison de Fresne jusqu'ici car il s'est mutilé. Psychopathe, il est persuadé qu'un serpent lui demande de mutiler des femmes lors de rituels assez atroces.

Après une année d'internement, le patient semble stabilisé, il prend bien ses médicaments. La sortie est programmée, il retourne terminer sa peine en prison. Dès sa libération, Dante ne va plus prendre ses médicaments. Il va même jusqu'à trouver le domicile du docteur pour la remercier de l'avoir soigné.

Mais une fois Dante dehors, les meurtres recommencent. le docteur craint pour sa vie. la police est à ses trousses et cherche à arrêter le fuyard avant qu'il ne soit trop tard.

J'ai vraiment adoré ce roman. Trois parties distinctes qui nous entraînent dans la folie des meurtres perpétrés et dans celle du patient traité. La psychiatrie est vraiment un monde à part, c'est fascinant tous les cas extrêmes qu'il peut y avoir dans cette UMD.

Le commissaire Steiner et Suzanne forment un duo complémentaire. Ils talonnent de près le journaliste de faits divers Müller qui a une longueur d'avance sur eux. Son enquête de longue haleine finira par payer. Suzanne qui a des problèmes familiaux se jette à corps perdu dans son boulot car c'est son erreur de diagnostique aux conséquences fâcheuses qui a entraîné toute cette enquête.

Entrez dans ce monde fou de la psychiatrie avec ce superbe thriller. C'est stupéfiant de découvrir le monde des schizophrènes et des psychopates. Il y a du gore avec les sévices subis par les victimes et les scènes de crime découvertes, c'est cru parfois. Un récit haletant, une course poursuite qui s'étend jusque dans les pays voisins, des personnages qui côtoient l'horreur et la perversité du meurtrier. J'ai passé un superbe moment de lecture.

Bonne lecture amis Lecteurs
Lien : https://lecture-chronique.bl..
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Erwan Dantec-Leguen, dit Dante, est transféré au Pavillon 38 d'une unité pour malades difficiles à Villejuif, après des actes d'auto-agressivité. C'est le Docteur Suzanne Lohmann, psychiatre, qui le prend médicalement en charge puis valide sa sortie, sûre que le serpent qui encombre le cerveau de Dante et lui ordonne de s'attaquer à des femmes, n'est qu'un fantasme qui n'entraînera pas de passage à l'acte. Erreur de diagnostic ? Habile manipulation de la part du patient ? Toujours est-il que dans les suites immédiates de sa remise dans le circuit civil, les cadavres s'amoncellent.


Le docteur Lohmann, se jugeant responsable de la dérive de celui qui est présenté comme le tueur, met la main à la pâte pour arrêter sa folie meurtrière, en compagnie du commissaire Steiner et de François Muller, un journaliste qui connaît bien la trajectoire du suspect pour l'étudier depuis plusieurs années. Voilà un roman qui aurait pu satisfaire ma curiosité : un polar sur fonds d'univers psychiatrique écrit par un auteur qui a la réputation de collecter une solide documentation pour alimenter ses sujets.


Hélas, après l'engouement soulevé par les premières pages, mon intérêt est très rapidement retombé. L'enquête policière prépondérante se déroule hors des murs de l'UMD, les personnages principaux sont clichétisés à souhait, les rebondissements paraissent décidés au fur et à mesure de l'écriture de l'intrigue cruellement dépourvue d'une robuste charpente, un peu comme si Régis Descott perdait le contrôle de son histoire. Mais surtout, surtout, j'ai flanché devant les nombreuses descriptions sanguinolentes de tortures, sévices et autres démembrements, racontés avec une complaisance équivoque qui place le lecteur dans la position douteuse d'un voyeur. Enfin et pour conclure, l'épilogue carnavalesque et herpétologique ne rattrape pas l'ensemble et m'incite à déconseiller la lecture de ce roman aux personnes souffrant d'une phobie des serpents.
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Pavillon 38 s'emmanchait déjà pas terrible avec une quatrième vendant une expression aussi archaïque que “les fous” et cet artefact d'un autre temps, tout aussi dépassé à l'heure actuelle, qu'est la camisole. La combinaison des deux forme en prime un cliché sorti tout droit des années 50, soit direct le super combo pour annoncer que le roman ne va pas briller par ses connaissances sur la psychiatrie moderne. La confirmation vient très vite à la lecture du texte, qui en est encore à confondre schizophrène et psychopathe.
Le reste est à l'avenant : Pavillon 38 est l'archétype du thriller contemporain lambda. Un tueur en série, parce que c'est à la mode. Tous les clichés du genre réunis dans les personnages, les péripéties, les descriptions, les phrases toutes faites. du gore qui tache pour choquer le lecteur, sans démarche d'auteur qui donnerait un semblant de sens thématique à cette débauche d'hémoglobine ou créerait une ambiance horrifique. C'est juste cracra et gratuit. Une écriture branlante où chaque élément sort de nulle part en fonction des besoins scénaristiques à l'instant T, sans structure d'ensemble ni cohérence narrative, comme si l'auteur improvisait au fil de la plume et au pifomètre. Avec un minimum d'efforts, en plus, chaque rebondissement (téléphoné), chaque révélation (prévisible), chaque situation (déjà vue) semble sortir d'une banque d'idées prêtes à l'emploi et utilisées mille fois, un genre de Shutterstock de l'inspiration fictionnelle. Tout ça pour arriver à un dénouement qui tente de jouer la carte du twist final (encore un truc à la mode…) mais ne fait que redéfinir les notions d'incohérence, de deus ex machina et de fin foirée bien comme il faut.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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L'été, les grandes surfaces 'culturelles' proposent des opérations de déstockage : pour 2 livres de poche achetés, 1 offert. Voilà comment ce 'Pavillon 38' s'est retrouvé dans ma PAL, un jour, parce que le choix est généralement restreint, ou que j'arrive en général trop tard ?
En manque de polars faciles & efficaces, je viens de le sortir (et de le lire), malgré les avis tièdes sur Babelio.

J'ai dévoré !
On y trouve matière à réflexion (sans issue, en fait) sur un sujet aussi dérangeant que fascinant : quelle est la différence entre un psychopathe et un schizophrène ? Comment les juges et les experts psys décident qu'un meurtrier est coupable ou au contraire irresponsable de ses actes eu égard à ses troubles mentaux ?
Le verdict n'est pas anodin : dans le premier cas c'est la prison, dans le second, l'UMD (Unité pour Malades Difficiles, service hospitalier psychiatrique spécialisé dans le traitement des malades mentaux dangereux pour eux-mêmes ou autrui). Avec le risque de sortie prématurée, et de récidive.
Et le contre-transfert, dans tout ça ?

Ce thriller psychiatrique est un bon 'tourne-page', sans grand suspense (on a déjà lu/vu ce genre d'intrigue), mais avec quelques pics de stress.
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Pavillon 38 m'a beaucoup plu. L'incursion dans l'univers de la Psychiatrie est réussie. L'auteur nous emmène dans le monde de la folie, de la perversité, de l'horreur, du glauque et le fait avec brio.Les nombreux détails nous permettent de nous représenter les scènes et...brrrrr cela peut parfois déranger voire choquer mais moi j'ai trouvé cela très bien fait, avec une écriture fluide alors j'ai adoré !
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Ce livre a indéniablement des atouts pour séduire bon nombre de lecteurs mais malheureusement je n'ai pas été emballée.

Dantec est interné en hôpital psychiatrique après une agression sur une femme. Son discours n'est pas très cohérent, parlant d'un "grand cobra" qui lui ordonne de faire le mal...
Après plusieurs mois de traitement, celui-ci va mieux et sa psy décide de le faire sortir, estimant ne plus représenter un danger...
Lorsqu'une femme est retrouvée sauvagement assassinée et portant toutes les caractéristiques de Dantec, le doute s'installe chez la psy - a-t-elle fait une erreur en autorisant sa sortie ? Est-il le coupable ? Et si ce n'est pas le cas alors qui a tué cette femme ?
L'intrigue va se corser lorsqu'un journaliste annonce que cela fait plus d'une vingtaine d'années que des meurtres de ce type ont lieu dans divers pays. La chasse au serial killer est lancée!

J'ai été assez mal à l'aise avec les meurtres et surtout avec les serpents, omniprésents dans ce roman.
Les personnages ne sont pas forcément charismatiques et je n'ai pas réussi à réellement vibrer à leurs côtés.
C'est dommage car ce thriller a des atouts...
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EXCELLENT ! EN GRAND :) Belle écriture, beau suspens dans l'environnement particulier de la psychiatrie, de la schizophrénie et du noir, du glauque, ...

Thriller à lire AB-SO-LU-MENT ! :)
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Super déçue de ce livre qui ne m'a pas du tout plu. Je m'attendais à mieux vu le résumé alléchant.
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Acheté il y a maintenant un long moment, attirée que j'étais par le côté psychiatrique de ce roman, ce dernier a trainé pas mal de temps dans ma PAL au final. Mais ça y est, je l'ai enfin lu.
Dans l'ensemble, l'histoire m'a bien plu, mais je pensais qu'il y aurait bien plus de… psychologique dans l'intrigue. Il y en a, certes, mais pas assez à mon goût.

Pavillon 38 est un bien étrange thriller où tout commence lorsqu'une psychiatre accueille un nouveau patient, venu de la prison, dans l'asile où elle travaille, un patient surnommé Dante. Psychopathe et psychotique, c'est un présumé assassin persuadé que le Serpent du jardin d'Eden lui demande de tuer des femmes dans un atroce rituel.
Suzanne n'aurait jamais pensé que les choses tourneraient si mal. Après un an d'internement, elle autorise la sortie de Dante de l'asile, pour qu'il termine sa peine de prison : la pire erreur de sa vie, car tout commence lorsqu'il libéré.

Le texte est découpé en trois parties distinctes, dont chacune est une étape de l'histoire. Si la première partie sert assez d'introduction à l'ensemble du récit, les deux autres sont deux phases de l'enquête policière visant à retrouver un tueur qui a assassiné une jeune femme de la même façon que dans les « fantasmes » de Dante qu'il a confié à Suzanne.

C'est un thriller psychologique qui alterne entre l'asile et l'enquête policière. On croit savoir qui est le coupable tout le long de l'histoire, on plonge dans les tourments de Dante, mais chaque élément, chaque révélation nous étonne. C'est plus complexe qu'il n'y parait, et nettement plus… grave que les apparences ne le laisse présager.
Le commissaire Steiner, en charge de l'enquête, est de plus en plus présent au fil des pages, faisant le lien entre Suzanne et la police. D'ailleurs, ces deux-là se rapprochent petit à petit. Müller a une longueur d'avance concernant cette enquête, mais Suzanne et Steiner le suivent de près.

Suzanne Lohmann est expert psychiatre dans un asile et s'occupe ici de Dante. Mariée et mère de deux filles, sa famille rencontre quelques problèmes, mais elle ne sait pas comment les régler. Les conséquences de la sortie de Dante de l'asile la plonge dans les ennuis jusqu'au cou et remettent en cause son diagnostic. Elle s'est peut-être trompée, et ce serait alors de sa faute si elle et sa famille se retrouvent maintenant en danger.
François Müller est un journaliste enquêtant sur un tueur en série très sanglant qu'il nomme le Serpent. Sa femme l'a quitté, le laissant seul avec leur fils de 13 ans très malade, myopathe. Il tient beaucoup à son petit garçon, mais aussi à ses enquêtes sur les tueurs en série, une vraie obsession pour lui.
Dante est un personnage troublant, dérangeant, dont on suit quelques points de vue. S'il est assez souvent calme, il a aussi des phases psychotiques plutôt glauques. J'aurais aimé que ce personnage soit plus mis en avant, à l'inverse de Suzanne. Dante est un personnage intéressant à suivre, et je regrette que l'on n'ait pas plongé un peu plus dans son esprit.

Du sang, du glauque, du danger, voilà ce qui résume cette histoire. Mais j'ai trouvé que le tout manquait de tension, de frisson. Cela dit, ça reste un bon petit thriller.
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Suzanne Lohmann est psychiatre dans un asile pour fous dangereux. Un jour, elle prend en charge un patient accusé d'avoir tué et découpé ses victimes. Mais Dante crie son innocence et accuse "le serpent" de lui dicter ses gestes.
A l'aide d'une médication de choc, Dante fini par pouvoir être réinséré après sa sortie de prison. Mais un jour, il décide de ne plus prendre son traitement et repasse à l'acte.
Impliquée, Suzanne part à la poursuite de son ancien patient, aidé par la brigade de Steiner.

Mélange entre l'univers de la psychiatrie et une enquête policière qui s'étend en Europe. Une bonne écriture, agréable à lire mais je n'ais pas été transcendé. En abordant deux thématiques, certes liées entre elles, on manque un peu de profondeur, ça ne décolle pas entièrement.
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