Quel beau livre dans le fond comme dans la forme.
Ici pas de glorification de petits gestes ou de culpabilisation de l'individu sur son quotidien mais plutôt un fil conducteur axé sur une transformation total de la société, et comme le titre l'indique, sans transition.
Le capitalisme en toile de fond du ravage écologique nous impose de devoir changer nos vies, changer nos sociétés, changer notre manière de percevoir notre environnement mais aussi notre prochain pour espérer apercevoir un avenir meilleur.
J'ai particulièrement aimé la dernière partie qui est constitué de textes qui relates de ce que pourrais être le monde de demain si on choisissait de le construire.
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Tout ce qui ne pourra pas faire l’objet d’une réappropriation ou d’une transformation écologique, il faudra le démanteler. C’est à dire penser la destruction d’une bonne partie de l’appareil industriel et des infrastructures énergétiques (hydrocarbure, nucléaire); en finir avec une bonne partie des secteurs économiques inutiles (publicité, communication, banque, assurance); mettre en échec les institutions et les infrastructures qui ne peuvent que nuire aux mondes écologiques (l’armée la police); cesser de surproduire inutilement pour produire la croissance ( un tier de la nourriture produite est jeté )
99% des échanges mondiaux concernent du capital fictif, pour 1% de marchandises réelles; et la dette mondiale équivaut à 23 fois le PIB mondial, ce qui excède infiniment tout possibilité de remboursement.