Après un début laborieux (il m'a fallu quelques pages pour m'habituer au registre de langue), j'ai fini par entrer dans l'histoire et suivre avec intérêt la vie de Louise, une jeune maraîchère du dix-neuvième siècle.
La jeune femme de 13 ans travaille comme employée à Bobigny, chez un maraîcher passionné mais abrupt. Elle travaille la terre avec passion, et cultive ses légumes avec succès. Sa vie n'est guère rose en dehors de cette passion : son patron n'hésite pas à la frapper régulièrement, et sa mère a dû aller travailler à Paris. Nous la suivons dans sa quête d'émancipation.
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La capucine, c'est le récit d'une jeune femme au caractère bien trempé. Une jeune femme passionnée, aux doigts verts, qui aime les légumes plus que les gens. Il faut dire que sa vie n'est pas facile. Dans son entourage gravitent des personnages intéressants, dont Bernadette, sa "nourrice" un peu loufoque, cuisinière hors-pair, médium à ses heures. C'est sans doute un des personnages qui m'a le plus charmée, avec le cuisinier généreux qui apparaîtra sur leur route.
La capucine, c'est aussi le portrait intéressant d'une jeune femme au 19e siècle, et donc la description, assez fidèle, de la vie à l'époque, entre marais, demeures parisiennes, halles ouvertes au vent et chemins de halage. C'est un roman historique et social qui se lit facilement une fois commencé.
J'ai vu que deux tomes compagnons existaient, deux autres portraits de femmes de l'époque, j'essaierai de les lire aussi pour pouvoir juger de l'ensemble, mais d'ores et déjà, je peux dire que celui-ci m'a plu !