En attendant la neige

En attendant la neigeChristine Desrousseaux , Calmann-Levy , janvier 2019,#EnAttendantLaNeige #NetGalleyFrance

Quel voyage! quel roman! . Une auteure que je vais suivre c'est certain.. Vera se remet péniblement d'un très grave accident de voiture. de l'accident elle n'a gardé aucune trace, ce qu'elle a appris c'est ce que sa soeur, son père lui ont rapporté. Une pluie battante, elle était au volant, elle allait trop vite , elle a perdu le contrôle du véhicule , sa mère est morte, sa soeur est sortie indemne ou presque de l'accident. Abrutie de médicaments, sujette à des épisodes de narcolepsie qui la plongent dans un sommeil inapproprié et imprévisible elle décide de partir loin de tous ceux qui lui veulent du bien pour se retrouver . Direction la montagne, le chalet de Thomas son ami de fac l'attend . Une fois sur place sa vie se met en place ou de moins le croit elle. La neige arrive , ne rester pas ici lui serine Louise celle qui a les clefs de la maison mais en attendant la neige elle reste. de rencontres en rencontres ...
Le séjour se passe bien , le voisin a du charme , la curiosité puis les interrogations surviennent. Bientôt la crainte , la peur et les questions et sa mémoire qui semble revenir...
Un excellent roman mené tambour battant. Je ne l'ai lâché que la dernière page tournée c'est le meilleur des indices.
Un roman que je vous recommande chaleureusement , un immense merci aux éditions Calmann-Levy pour ce nouveau partage.

Une lecture dans l'ambiance hivernale : en attendant la neige ! Qu'est qu'on peut bien faire ou penser ? Un roman qui se lit simplement, on se laisse emporter par l'histoire de cette jeune femme. Se retrouver, retrouver sa mémoire suite à un grave accident. C'est une belle histoire en résumé, qui bien arrive à beaucoup de gens. Des personnes manipulées par ses propres soeurs ou frères, parents ou amis. Ne pas toujours se fier aux apparences, ne pas toujours avoir confiance aveuglément, mais savoir éclairer les parts d'ombre qui cachent la réalité et vérité.
S'isoler, se couper de ses parasites pour mieux comprendre.
C'est un excellent roman psychologique sur bien des sujets.
Après cette lecture vous ferez peut être plus attention aux personnes qui semblent bien attentionnées et veulent vous "préserver et protéger" soi disant. Il faut toujours se méfier de l'eau qui dort.

Cette petite immersion en pleine montagne, dans un chalet isolé, de la neige à perte de vue m'a permis de me sentir un peu en vacances et assouvir ce besoin aussi d'isolement de ce monde actuel et des parasites incessants qui nous agressent en permanence.

Un roman dont la tension monte au fil des pages et que j'ai pris grand plaisir à lire. Vera, qui a survécu à un accident de voiture, décide de passer quelques jours à la montagne, seule, pour se reconstruire et pour échapper à sa soeur et à son petit ami qu'elle trouve particulièrement envahissants. le chalet où elle se réfugie est éloigné du village, particulièrement isolé, ce qui est plutôt troublant car différents éléments étranges surviennent...l'écriture, plaisante, nous invite à tourner allègrement les pages et frissonner avec Vera. de même, l'atmosphère et la psychologie des personnages sont parfaitement maîtrisés. Une chouette découverte ! Merci à Netgalley et à l'éditeur pour cet envoi en avant première.

"Bien joué !" Voilà ce que je me suis dit en refermant ce livre, un petit sourire aux lèvres.
Ça avait commencé fort, avec une première scène éprouvante pour l'héroïne, Véra, puis continué plus lentement, de manière intime. En adéquation avec la lente reconstruction physique et morale de Véra.
On suit alors deux personnages cherchant à se reconstruire dans un village isolé du Jura, chacun muré dans son drame, et dont la rencontre fortuite va évoluer dans un sens inattendu.

Et l'auteure pose le décor, campe les personnages, l'une spontanée, blessée et rongée par la culpabilité mais volontaire ; l'autre mystérieux,  sombre et délicat à la fois, lancé dans une quête presque sans espoir. De page en page, l'auteure dévoile subtilement leurs souffrances, leurs résolutions et leurs drames.
Mais dans le même temps, et personnellement je n'y ai pas prêté attention au départ, l'auteure pose quelques balises, dévoile l'air de rien des incidents étranges, révèle des réponses incomplètes, les premiers mensonges...On passe alors du roman intimiste au polar...ou pas ? Dès lors, le rythme s'accélère, les doutes apparaissent, le lecteur ne sait plus ce qui est vrai. Jusqu'au dénouement posé par l'auteure comme une évidence... Jusqu'à la toute fin, réjouissante.

"Bien joué" , bravo ! J'ai adoré ce livre subtilement construit et imaginé, et bien écrit. Et au si joli titre, bien trouvé.

Je vais me pencher sur les autres livres de cette auteure que je découvre grâce aux Editions Calmann-Levy et à NetGalley, que je remercie vivement.

Les premières pages nous plongent dans le drame ayant bouleversé la vie de Véra avec un souvenir qu'elle essaye de reconstituer avec les éléments qui lui ont été racontés car depuis, parmi tous ses symptômes, Véra est victime d'amnésie. Comment se remettre d'un accident ayant coûté la vie de votre mère par votre faute? C'est ce qui arrive à Véra mais le plus dur dans cette culpabilité c'est de ne pas comprendre pourquoi elle roulait trop vite, pourquoi elle a doublé ce camion malgré la mauvaise visibilité?

Alors pour essayer de comprendre sans l'influence de sa soeur sans le brouillard mis en place par les médicaments elle va s'exiler seule loin de tout. Dans cette reconstruction, elle va rencontrer Andreas, son mystérieux voisin lui aussi en exil dans le but de retrouver une femme. Dans cette ambiance, l'accueil des habitants est identique au climat, glacial, Véra et Andreas ne sont pas les bienvenus. Pourtant ces deux-là qui ne se seraient jamais rencontrés sans ces dramatiques circonstances, vont se retrouver liés, par le temps, par les drames. Et quand le corps d'une femme est retrouvé dans une faille de la montagne, l'ambiance change. Est-ce la femme que cherche Andreas? Comment est-elle morte?

Dans cette quête de résilience, de libération et d'affirmation de soi, Véra va trouver bien plus. Oui elle trouvera les réponses qu'elle est venue chercher mais elle va se redécouvrir, trouver la confiance en elle. C'est la même chose pour Andreas, lui aussi trouvera les réponses qu'il cherchait lui permettant de faire son deuil. Ces deux-là sont attachants avec leurs failles et leur quête de libération. La plume est fluide, le suspens monte petit-à-petit. Une tension psychologique se crée et ne donne qu'une envie connaitre la suite.

La fin est surprenante et m'a un peu déroutée sur le coup mais avec le recul je la trouve parfaitement adaptée, les actes et réactions de Mathilde valent toutes les vérités que ses silences ne veulent révéler. Et le mot lu par Véra est la porte ouverte à une nouvelle histoire.

Un court roman se lisant très vite qui ne vous fera pas que trembler de froid… Si vous ne connaissez pas le plume de Christine Desrousseaux comme c'était mon cas je ne peux que vous la conseiller. Merci à Netgalley et aux Éditions Calmann-Lévy pour l'envoi.
Lien : https://leslecturesdemamanna..

Le résumé m'a beaucoup intriguée car je connais bien la région et j'aime ces ambiances de nature solitaire avec la neige. J'ai beaucoup apprécié cette lecture avec un style simple et efficace.

La lecture de ce roman se fait dans mon cas se fait à la même période que celle décrite dans ce roman, lorsque la neige pointe le bout de son nez et force la nature à prendre un repos bien mérité. J'ai d'ailleurs apprécié les descriptions des paysages et des ambiances du passage de l'automne à l'hiver, qui sonne un retour en introspection pour la nature mais aussi l'homme.

J'aurais peut-être aimé plus de descriptions ou d'introspections pour en profiter encore un peu plus. Ce roman se lit très vite, il ne souffre d'aucune longueur et l'apparition de l'intrigue au fil des pages se fait naturellement et fait bien prendre la sauce. J'ai beaucoup aimé le personnage de Véra.

Pour autant, j'avoue avoir été étonnée de cette fin assez abrupte. Je me demandais bien, plusieurs pages en amont, comment allait se terminer le roman, mais je ne m'attendais pas à cette fin si dure pour le lecteur. Peut-être est-ce parce que je me suis plongée dans cette histoire et que je ne voulais plus en sortir !

Dire que j'ai tourné autour de ce roman depuis sa parution, hésitant encore et encore jusqu'à me laisser tenter ! Je l'ai refermé, conquise tant par l'histoire que par le style narratif !
Un brin de suspens, une ambiance au cordeau, des personnages travaillés avec précision (on croise un chaman, un médecin légiste taiseux, une vieille villageoise façon harpie) et l'impression que ce roman flirte parfois avec le thriller psychologique, nous embarquant dans un presque huis-clos en montagne qui fait monter la tension et glisse vers un dénouement bien mené.
Il y est question de résilience et de manipulation machiavélique, dans une ambiance parfois pesante (ah ! les villages de montagne !) où la nature a la part belle.
Un roman lu d'une traite, à l'atmosphère envoûtante !

C'est un excellent livre, je l'ai adoré et lu en un rien de temps, c'est dire.
L'ambiance est comme je me l'étais imaginé.
La neige dans le Jura, où l'on a l'impression d'être seul sur la terre, que personne ne viendra nous déranger. On se sent en sécurité... Sauf que dans ce roman, ce n'est pas trop le cas, et sans l'écrire vraiment, Christine Desrousseaux nous transmet certaines peurs, qui se cachent dans les personnages, affaiblis.
À nous de deviner la suite après le mot fin, mais je l'espère agréable pour Vera.

Une belle découverte que ce roman tout récent !
Après un gros traumatisme, une jeune femme va s'isoler dans un chalet au fin fond du Jura.
Alors qu'elle se débat avec sa conscience et essaie de reprendre le dessus, des choses bizarres se produisent, qui lui semblent adressées ...
Qui est vraiment qui ? Connaît-on vraiment les gens ? A qui peut-on se fier ?

Véra se remet difficilement de l'accident de voiture qui l'a plongée dans le coma et dans lequel sa mère est décédée. Elle était au volant, sa soeur aînée Mathilde, indemne, se trouvait à l'arrière. C'est particulièrement difficile pour elle de faire face à la culpabilité qui la ronge et d'affronter quotidiennement ses proches, son père surtout, vis à vis de qui elle se sent très mal, et de supporter l'ingérence d'une grande soeur un peu trop directive à son goût.

Elle décide de s'isoler quelques temps dans le jura, squattant le chalet d'un ami qui vit au Canada et que sa famille ne connaît pas, ne risquant pas ainsi d'être débusquée. Elle pense mettre à profit cet intermède pour se ressourcer physiquement et psychologiquement, et surtout arrêter la prise de médicaments qu'elle pense à l'origine d'une partie de ses troubles, dont sa narcolepsie.

Elle réapprend doucement à vivre dans cette nature sauvage, sans toutefois prendre suffisamment de précautions, son plus proche voisin, un Suisse louant le chalet à proximité, lui venant en aide par deux fois.

Mais ce pourrait être pire. Elle pourrait se sentir attirée par le bel Helvète. Elle pourrait commencer à retrouver la mémoire sur les circonstances de son accident. Une femme pourrait être retrouvée morte dans la montagne. Et surtout...il pourrait neiger.

J'ai trouvé ce roman d'atmosphère plutôt sympathique, l'écriture de l'auteure est agréable, et le récit, un temps figé par la neige qui a bien fini par tomber – désolé pour le spoil -, décolle sensiblement pour proposer un suspense qui, sans atteindre des sommets, reste intéressant.