J'ai profité d'un petit week-end pour lire
La semaine qui a changé ma vie d'
Elsa Devernois, tapant ainsi dans ma Pile à Lire de boulot. J'avais eu l'occasion de lire un album plutôt mignon de cette autrice jeunesse :
Doberman super-héros ? Je me demandais donc ce qu'allait donner un de ses romans ados.
Le résumé est assez laconique. On sait que Louis va partir en vacances avec son père dans une vieille camionnette. Et que ces quelques jours vont changer ses relations avec lui et le reste de sa famille. J'ai donc embarqué moi aussi à bord de ce véhicule cabossé pour en savoir plus…
Louis vit seul avec sa mère depuis que son père est parti. Il dessine beaucoup, parle peu, se fait discret pour ne pas gêner. Il a mis en place une stratégie d'évitement répondant « ça m'est égal » à à peu près tout. Il découvre que son père peine à joindre les deux bouts et qu'il vit dans sa camionnette. Une mésaventure avec la police va conduire le père et le fils à passer quelques temps dans un camping et là, par le prisme d'autres vacanciers, Louis va voir son père autrement. Et sa propre situation…
Comme le résumé ne disait pas grand chose de l'intrigue de
la semaine qui a changé ma vie, je ne m'attendais pas à quelque chose en particulier. Mais j'ai été vraiment surprise de découvrir qu'
encore une fois j'avais entre les mains une histoire de pervers narcissiques – un sujet qui soit me poursuit soit est très tendance dans la littérature jeunesse. C'est un roman bien fichu qui s'adresse plutôt à de jeunes adolescents. le problème pour ce roman, c'est que je l'ai lu peu de temps après
Point de fuite qui évoque aussi une relation avec un pervers narcissique et que le roman de
Marie Colot et
Nancy Guilbert qui, s'adressant à un public un peu plus âgé, est un peu plus consistant et
La semaine qui a changé ma vie ne tient pas la comparaison. Mais c'est tout de même un bon roman qui traite d'un sujet tout à fait intéressant.
Lien :
https://mademoisellemaeve.wo..