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sur 347 notes
Un homme se prépare. Serein. Son téléphone va le filmer. Il l'a dit sur les réseaux : ça va être sensationnel ! Que chacun se prépare à un grand choc . Sauf que le choc, c'est lui qui va le connaître, puisqu'il se jette par la fenêtre et s'écrase au sol, sous les yeux de ses followers impuissants. Que s'est-il passé pour qu'il en arrive à ce geste fou ?

le récit est construit sur un récit en arrière qui explore la vie d'un jeune trentenaire, Julien, musicien peinant à percer, amoureux rejeté, reclus dans un petit appartement de la banlieue parisienne. Sa vie change le jour où il se laisse tenter par la publicité de la dernière création d'un génie du Méta verse. On ne peut qu' être séduit par l'idée de départ ! D'autant qu'en ce moment, on est assailli par des publicités qui vantent l'intérêt du Méta verse (vous avez dû voir comme moi, cette publicité qui montre des chirurgiens qui s'entrainent avant de reproduire le geste en « vrai », avec le slogan, « son impact sera réel »). le récit est glaçant car le conte de fée va vite tourner au cauchemar avec un créateur qui se prend pour Dieu et qui veut diriger ses créatures… comme Christof dans « The Truman Show ». de plus, la langue est intéressante et j'ai bien aimé les moments où le récit laissait aussi place à des phases de réflexion ; on voit que l'auteur a fait des études de philosophie ! Bref, une bonne surprise !
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Aujourd'hui je vais vous présenter ma critique du livre Les Liens Artificiel de Nathan Naccache, plus connu sous le nom de Nathan Devers.
J'ai été assez déçu par ce livre car je trouve que l'auteur ne connait pas bien son sujet. Si vous écrivez un livre qui parle des réseaux sociaux et des métavers, il est important d'avoir un scénario qui tienne la route ; or, dans ce livre, l'auteur nous raconte l'histoire d'un homme qui se suicide en direct sur Facebook. Il présente ce réseau social comme LE réseau social que tout le monde utilise, y compris les jeunes. Vous le savez peut-être, Facebook est un réseau social complétement délaissé par les adolescents. Par conséquent, quand on voit que sur son livre des commentaires haineux mal orthographiés (dignes d'un adolescent en pleine crise existentielle) défilent sans cesse, vous comprenez que ça ne colle pas. Et c'est comme ça pendant tout le livre ! C'est comme s'il essayait tant bien que mal d'expliquer à des personnes âgées cette histoire. Je trouve le livre plat, il ne se passe rien de palpitant et quand il y a enfin un petit passage d'action, il est raconté sur 5 pages ce qui le rend aussi ennuyeux que le reste du livre. Par exemple sur le passage à la maison blanche, toute la scène est sans vie. Quand Julien pousse Pluto dans le feu de la cheminée, les forces spéciales qui assurent sa protection ne réagissent que plusieurs lignes après ; comme si une dizaine de secondes s'étaient écoulées. Autrement, je trouve que c'est un sujet assez original et j'apprécierais de voir plus de romans dans ce genre, mais écrits différemment.

Ernest, élève de S16
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Ce que décrit Nathan Devers, sera-ce notre futur ?
Un monde (un anti-monde) où le réel perdant toute valeur, tout sens, notamment spirituel, suintant d'un ennui mortifère, les vraies personnes se réfugient dans un monde artificiel, virtuel, qui devient plus vrai que nature.
Un monde où chacun peut se construire une vie rêvée dans l'anonymat le plus complet.
Un monde que de géniaux escrocs, dévorés par leur mégalomanie, ont su inventer exploiter, développer.
Manipuler, humilier, mystifier, posséder le droit de vie ou de mort (virtuelle) tout en bâtissant un empire financier (mais pas que) peut apparemment procurer une jouissance incomparable.
Un piège dans lequel tombe notre insignifiant héros, Julien Libérat sans beaucoup résister.
Le roman s'ouvre par son suicide et le lecteur suit son entrée et son addiction au redoutable métavers.
J'apprécie beaucoup Nathan Devers, beaucoup moins son laudateur, BHL.
Un style très descriptif, sans pathos, nous plongeant dans la "déréalité" de ce traquenard virtuel.

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Le roman débute par le suicide en direct sur facebook de Julien. Bam comme ça, le choc dès la première page. Puis retour en arrière pour nous raconter l'histoire de Julien, juste après sa séparation d'avec May.

L'histoire de deux êtres qui maladroitement ont tenté de s'aimer, en vain, au royaume des like et des smileys.

La séparation a légué à Julien la seule chose qu'il voulait oublier de leur couple : l'addiction aux écrans. Depuis qu'il vit seul son rapport hebdomadaire du temps passé devant son écran de téléphone empire chaque semaine. Il clique comme un robot sur des liens, au lieu de travailler (il est compositeur de musique).

Un jour il tombe sur un jeu vidéo appelé Antimonde qui a crée une réalité virtuelle très semblable à la réalité mais en mieux (où par exemple les gens vont au centre culturel, écouter une conférence alors que dans la vraie vie, personne n'y va jamais). Surpris et intrigué Julien se prend au jeu. de fil en aiguille, de connexion en connexion, le voilà accro à ce jeu de réalité virtuelle où il arrive à zapper sa propre vie, trop difficile à affronter, a gérer, pour vivre une vie virtuelle où il peut faire ce qu'il a envie comme il a envie sans aucun soucis des conséquences ni rien à assumer.

Un livre intéressant sur le rapport de la société aux technologies et outils informatiques. Et qui projette ce vers quoi nous allons à travers les réseaux sociaux, les jeux en ligne, metavers et autres réalités virtuelles. En gros un livre sur le danger du numérique. intéressant à lire parce qu'instructif mais quand même humoristique et qui décrit bien (je suppose) la descente aux enfers de ceux qui préfèrent vivre une vie virtuelle.
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J'ai beaucoup aimé ce roman qui reflète ce que que je pense des réseaux sociaux : je ne me lie qu'avec des gens que je connais et mon cercle est très fermé. Ouvert sur le monde, mais fermé sur les autres, ceux que je ne veux pas rencontrer.
L'auteur a un fort beau prénom aux origines hébraïques : Nathana'el. Il signifie "Dieu a donné". Je lui souhaite longue route sur le sentier des écrivains qu'il parcourt depuis quelques temps déjà. Etre un ancien de l'ENS et agrégé de philosophie, ça doit aider.
J'aime aussi le prénom Samaël : c'est celui de l'ange préféré de Dieu, le porteur de lumière devenu Lucifer, celui qui pose trop de question à Dieu. Il est celui qui doute, remet en question la parole divine.
Les réseaux me permettent de voyager sans bouger de chez moi grâce aux photos de mes amis, de faire découvrir à ces derniers, d'autres univers, d'en découvrir et d'admirer les multiples talents de mes amis. En dehors des réseaux, les liens sociaux peuvent prendre de multiples formes : téléphone visio ... On s'adapte : courriers, mails. On peut améliorer sa richesse intérieure personnelle par le biais des livres, films , conférences en ligne, et ainsi élargir l'univers sans bouger de chez soi.
Mais les réseaux sociaux sont aussi synonyme d'anonymat = déchainement des pulsions levée des interdits . Reproduction et/ou dégradation des rapports individuels et collectifs sous couvert d'anonymat. La violence physique devient verbale. Internet n'est qu'un outil. L'isolement des individus peut être accentué pour ce qui ni ont pas accès dans le cadre de la généralisation du numérique.
Les réseaux sociaux ne sont effectivement que le reflet dans le miroir : une mise en valeur de notre égo. Même si je ne rejoins pas toujours, loin de là, les prises de positions d' Alain Finkielkraut, je trouve fort juste sa phrase qui décrivait le téléphone portable comme "le dégueli du privé sur le public" : on vomit beaucoup dans les transports en commun.
Je déteste cet engin le téléphone portable ou non : comme le disait si bien Sacha Guitry, à propos du téléphone fixe (à l'époque !) "Cette chose vous sonne et vous répondez ?". L'engin est utile, mais doit rester à sa place : un objet que je contrôle. Umberto Eco avait dans "Comment voyager avec un saumon" souligné le fait que le grand patron, on ne l'a jamais directement. Ses appels sont filtrés. C'est la même chose pour moi. J'utilise les réseaux, moi qui a utilisé des ordinateurs avec commandes MS-DOS, mais je ferme régulièrement mon téléphone portable pour me recentrer sur l'essentiel : moi, ceux que j'aime, la vie, la découverte du monde, les expositions.
Une chose importante : il n'existe pas de « planète B » : Ceci étant qu'est qui est vrai ? Nos sens ne sont que des impulsions électriques de notre cerveau. Seule, la Mort est inéluctable. . La Cryptomonnaie : un piège. L'humain a été, selon la Génèse façonné à l'image de Dieu. L'humain est dieu : décevant, cruel, capable du meilleur comme du pire. L'humain est ce qui ressemble le plus à un virus.
Par le biais des nouvelles technologies, l'humain se coupe du monde réel et recréé des dictatures avec ses gourous sectaires Dans les entreprises (ou tout groupe), les individus sont d'autant plus en danger qu'ils sont isolés. Coupés du réel, de la base, les "supérieurs" hiérarchiques rejettent l'échec de leurs choix sur l'autre. Une solution parmi tant d'autres : pratiquer l'isolement thérapeutique régulier ? Pour vivre heureux ,vivons cachés. J'ai pensé à Howard Hughes, milliardaire, devenu fou, entre les mains des mormons (et pas à cause d'eux).
Internet, les réseaux sociaux composent une servitude - dépendance financière, sociale, un pacte faustien avec Lucifer, qui est bien plus éclairé que beaucoup : il satisfait juste vos désirs profonds.
Il me semble aussi qu'on n'a pas besoin d'une langue commune pour se comprendre : signes, dessins, gestes. Apprendre une autre langue est un signe de curiosité culturelle, sociale. Les personnes victimes du Lock-In-Syndrom communiquent par clignements de paupières. L'ouïe se développe, l'odorat pour compenser nos sens déficients.
Je me demande aussi ce qu'est la grande Amérique ? Columbine et tant d'autres massacres .. Cela se résume-t-il à une bible dans une main et une arme dans l'autre, la peur de l'étranger, alors que les autochtones ont été parqués dans des réserves et leur histoire, science éradiqués ? Nous sommes tous des étrangers pour l'autre : respect - neutralité face aux us et coutumes, approche de l'autre bienveillante, sont nécessaires.
Tant de choses à découvrir et si peu de temps pour le faire : Narcisse ne passera pas par moi, même si j'aime cette fleur d'eau dont le nom botanique Narcissus vient du grec narké, signifiant « qui endort » à cause du parfum quelquefois entêtant des fleurs. Je ne veux pas être endormie, je veux être l'éveillée.
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Julien Libérat se créer un compte sur Facebook. En guise de première publication, il annonce qu'il va effectuer un « geste symbolique » et que les gens qui assisteront à cette scène s'en souviendront à vie. Ni une ni deux, il dépense le reste de ses économies pour faire la promotion de sa page et ainsi gagner en visibilité.
Il lance le direct, reste mutique, et se suicide sans explications, devant des spectateurs virtuels.
Voilà comment commence Les Liens artificiels.

𝗠𝗮𝗶𝘀… 𝗿𝗲𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲́.
Julien a 28 ans, il est pianiste et donne des cours à des particuliers en auto entrepreneur.
Sa relation avec May s'est terminée après 5 ans de relation… Il décide de quitter Paris, puisqu'il n'a plus les moyens d'y vivre, et s'installe à Rungis dans un studio.

Glissant doucement dans le néant à cause de ses échecs et déceptions, il finit par se jeter à corps perdu dans un jeu vidéo créé par Adrien Sterner. Il se créer un avatar, poète, qu'il nomme Vangel. Cest un jeu qui recopie le monde dans ses moindres détails.
L'Antimonde possède sa propre cryptomonnaie, le cleargold, une devise virtuelle mais susceptible d'être échangée contre des euros réels.
Une des règles de cette plateforme, est de ne pas dévoiler sa vraie identité. L'occasion pour Julien de vivre une vie parallèle, loin de son quotidien habituel….

➡️ Ce livre est particulier et s'éloigne de mes goûts habituels. Même si j'ai trouvé que l'idée principale était bonne et ambitieuse, j'ai ressenti un goût de fade et de lassitude à des moments. C'est un sujet intéressant, on parle des dangers numériques, sujet d'actualité à une époque où beaucoup sont connecté et vivent enfermé dans leur écran…
Mais pour moi, ce n'est pas assez abouti, j'aurai aimé que l'on aille plus loin.
Le côté philosophique ne m'a pas déplu, la couverture reflète bien l'histoire, mais je reste sur un sentiment mitigé…

Ce n'est pas le genre de roman que je recommanderai forcément, mais il est important que chacun face son avis. Je pense qu'il aura son public.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Je suis partie dans la lecture de ce roman sans a priori sur cet auteur dont c'est le premier roman que je lis, et que je ne connaissais "ni d'Eve ni d'Adam" (... pourrait-on dire par rapport aux propos du livre).
Comme bon nombre d'entre nous, les problématiques liées aux réseaux sociaux et au rapport à l'écran me touchent personnellement. Par moments, il est déroutant de se reconnaître dans quelques comportements du personnage de Julien... ce qui est d'autant plus effrayant !
Pour un roman qui traite du metavers, il était fascinant de constater à quel point le propos du livre est ancré dans la réalité.
Un roman cynique qui m'a bien plu au final.
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07/11/22 : en direct sur les réseaux, Julien Liberat se suicide. Avec calme et détermination. Choc.

Retour en arrière. Julien Liberat fait le bilan de sa morne existence : musicien raté, vivant dans un appart-clapier à Rungis, donnant des cours de piano pour survivre, looser au coeur brisé. Pas brillant.
Dans ses errances, il découvre l'Antimonde, qui va lui donner une inattendue seconde chance.

Le créateur de de « jeu », Adrian Sterner, croisement de Musk et Zuckerberg, crée une machinerie puissante, un monde prodigieux de beauté et d'authenticité, sorte de matrice déshumanisante et aliénante rendant addicts les humains perdus qui s'y ruent sans hésitation.

Juien crée son Anti-moi, Vangel, découvre la crypto-monnaie, boursicote pour de faux et s'invente une vie sans limites, faite de gain, pouvoir et gloire. Très vite, sa vie réelle s'efface au profit du métavers, dans une spirale vertigineuse sans retour possible.

Happée dès les premières lignes, j'ai bouloté ce roman comme du petit lait. Quelle idée géniale !

Ce récit aux accents dystopiques nous plonge dans un abîme de perplexité : réel ou virtuel ? Libre-arbitre ou mouton 2.0 ?   Finalement, la question n'est pas là tant l'un prend le pas sur l'autre et permet à chacun de s'interroger son rapport aux réseaux sociaux. Englué.e.s dans nos posts/likes/selfies/followers, ne sommes-nous pas déjà victimes de nos errances, nous aussi ?

Cynique, caricatural mais fascinant, le texte propose quelques scènes savoureuses, comme cette fictive interview entre Beigbeder et Finkelkraut à la Grande Librairie, et pose des questions essentielles pour notre avenir. le tout avec la légèreté d'un jeu vidéo.
Il fallait le faire, parler de tels sujets avec une légèreté bienvenue.

Car on s'amuse en lisant ce roman. Beaucoup.
Et on en redemande.

Coup de ❤
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Aujourd'hui je vais évoquer Les Liens artificiels le deuxième roman de Nathan Devers. Ce jeune auteur normalien écrit une fiction située aujourd'hui dans un univers virtuel qu'il imagine. En effet : « à l'aube des années 2000, l'idée du métavers n'était encore qu'une utopie. » Mais sa fiction correspond à un premier avènement de ce concept.
Julien Libérat est le protagoniste de ce roman contemporain. La première scène est celle du suicide en direct sur internet de ce personnage paumé. Ce jeune homme, musicien et professeur de musique vit une rupture, un échec sentimental, le naufrage de son couple. Il a dû quitter le quartier latin de la capitale pour la banlieue sud de Paris à Rungis où il s'installe seul. Voici le portait de Julien au moment de l'intrigue : « un type qui habitait à cinq minutes d'Orly et ne voyageait pas. Un quasi-trentenaire enfermé dans un mode de vie digne d'un étudiant. Un asocial qui se voulait chanteur et ne dansait jamais. Un célibataire confiné dans la mémoire de son couple raté. Un faux dandy qui connaissait Bach sur le bout des doigts et s'habillait chez H&M en solde. » Julien est un prof de piano ubérisé, il n'a pas d'attachement à ses élèves, il se rêve chanteur, il fait quelques prestations dans une petite salle parisienne. Son idole : « Gainsbourg était mort depuis trois décennies – et avec lui, c'était toute une vision de la musique qui avait disparu. » Un soir du printemps 2022 Julien erre sur les réseaux sociaux et internet ; par hasard en cliquant sur une publicité il découvre l'Antimonde. Sorte de jeu vidéo virtuel dans lequel il peut simuler la réalité et gagner de l'argent. Cela constitue un double attrait pour lui qui a des fins de mois difficiles et du temps libre à revendre dans sa solitude glauque. L'Antimonde est un univers parallèle virtuel, une sorte de métavers dans lequel des avatars permettent aux joueurs de se déplacer et vivre dans ce monde irréel qui reproduit jusqu'aux plus infimes détails la réalité. Les Liens artificiels est l'histoire parallèle de Julien et du concepteur de l'Antimonde, Adrien Sterner, un jeune patron start-uppeur qui a fondé à Bordeaux sa société où tous les employés sont dédiés au développement du concept qu'il a imaginé. de lui le lecteur sait que : « né en 1975, le futur créateur de l'Antimonde avait passé son enfance en Dordogne, dans une famille catholique où, en guise d'éducation spirituelle, ses parents l'initièrent aux Évangiles. » L'Antimonde est une invention qui duplique la réalité, les villes, les personnes. L'inventeur est empreint de culture et de références catholiques qui diffusent discrètement dans son jeu. Avant le lancement il affirme : « l'écran était le ciel, internet incarnait le Tout-Puissant et le numérique déployait la genèse d'une nouvelle histoire. D'ici quelques années, l'Antimonde sortirait du néant où il avait germé. » C'est à l'occasion de la sortie des confinements dus au Covid-19 que le jeu est ouvert au public. Julien fait partie des premiers addicts et son quotidien entre Rungis et New-York devient une lente dérive et une perte de repères dans la vraie vie.
Les Liens artificiels est un roman d'un jeune auteur qui offre un texte d'anticipation potentiellement inquiétant. Il s'interroge sur la place grandissante du virtuel qui prend le pas sur le réel. Les questions soulevées sont nombreuses, Nathan Devers évoque des possibles sans trop juger des conséquences de ce métavers qui remplace la vie plus classique du monde réel.
Voilà, je vous ai donc parlé des Liens artificiels de Nathan Devers paru aux éditions Albin Michel.

Lien : http://culture-tout-azimut.o..
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ND est un brillant sujet : normalien, agrégé de philo, auteur de son quatrième bouquin à 24 ans seulement, n'en jetez plus ! le sujet abordé est très générationnel, soit le grand remplacement du réel par le virtuel, via ce metavers dont Zuckerberg nous rebat les oreilles. Bien écrit (la moindre des choses vu le pedigree ci-dessus exposé), avec une intrigue plutôt bien construite et menée, tout cela reste pour moi du sous-Houellebeck. Je suis trop vieux pour suivre ce genre d'histoire sans bailler.
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