AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,86

sur 29 notes
5
3 avis
4
9 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Les éditions Anspach revisitent quelques moments-clés de l'histoire de la Belgique. le Congo, l'incendie de l'Innovation, l'Expo 58... et j'en passe. Dans ce tome, les auteurs brodent autour d'un micro fait divers consécutif à l'arrivée au pouvoir d'Hitler: la fuite d'Albert Einstein (et de son principal collaborateur). Les deux scientifiques travaillaient sur la fission nucléaire, il importait que ces recherches ne tombent pas dans les mains des nazis.

Les auteurs utilisent des faits et des informations avérés pour créer un petit suspense, un léger thriller. L'amitié réciproque et le respect mutuel entre Einstein et James Ensor, le passage au Coq, sur la Côte belge, les tentatives allemandes pour récupérer Einstein ou Szillard, le départ pour Princeton, la surveillance opérée par la police belge... Tout cela est bien documenté.

Y a-t-il suffisamment d'éléments sont-ils suffisamment bons pour un récit correct? J'ai des doutes. Les planches sont faites de cases assez grandes, et tout cela sonne un peu vide. le dessin est un peu de la même eau, pas complètement convaincant.

Lecture pas désagréable, instructive et distrayante. Mais pas plus.
Commenter  J’apprécie          90
Alors que le nazisme prend de plus en plus d'ampleur dans l'Allemagne des années 30. Avant de quitter le vieux continent, Einstein vit quelques temps dans la petite station balnéaire tranquille de Coq-sur-mer (charmant endroit soit dit en passant). Mais il part de son pays en ne laissant derrière lui aucune trace des recherches qu'il menait et qui intéressaient diablement l'armée d'Hitler.
Nous sommes donc emmené dans une histoire d'espionnage et de peinture, de sable et de violon.
C'est sympathique à lire et le dessin très ligne-claire est parfaitement réalisé et à-propos.
Commenter  J’apprécie          90
Il existe toute une collection de bandes dessinées publiées par les éditions Anspach et consacrées à des moments particuliers de l'histoire belge.
Lorsque nous étions enfants, nos parents nous emmenaient en vacances à la côte. Très souvent, nous sommes allés à Ostende, c'est pourquoi j'avais choisi le volume « Ostende 1905 ». Mais, à côté de celui-ci, je remarque ce « Coq-sur-Mer 1933 » et, sur la couverture, quelqu'un qui ressemble à Einstein.
Quoi ? Je ne connais pas du tout Coq-sur-Mer et je ne savais pas que le savant y avait vécu ! En y regardant un peu plus attentivement, on remarque, derrière lui, un homme inquiétant, tout de noir vêtu, comme un agent de la Gestapo. Entre eux, une jolie jeune femme en tailleur. Mais, ne serait-elle pas en train de menacer le physicien à l'aide d'un petit revolver ?
Tout cela me semble bien étrange. Je vais donc me lancer dans cette lecture pour comprendre.
A Berlin, Hitler rassemble de plus en plus de partisans. Des savants préparent activement du matériel militaire de pointe. Pourtant, les ingénieurs butent sur certaines difficultés et pensent qu'un seul homme pourrait les sortir de l'impasse. L'ennui, c'est que celui-ci n'est pas pressé de coopérer. En voyant se multiplier les affiches de propagande, Einstein songe à quitter le pays, mais comment faire pour emporter ses travaux sans qu'on les lui vole ? le subterfuge qu'il imagine est vraiment inattendu. C'est ainsi que le savant quitte sa maison et vient s'installer à la « Villa savoyarde » au Coq-sur-Mer. Il est étroitement surveillé par la sûreté de l'État. Il ne faudrait pas qu'il lui arrive malheur.
Einstein n'est pas la seule célébrité que le lecteur croisera au fil des pages. On le découvre amateur d'art et il rencontre Ensor, le célèbre peintre ostendais ou même la reine Élisabeth.
Les dessins de Baudouin Deville m'ont fait penser à la ligne claire et j'ai beaucoup aimé les bâtiments qui forment le décor et que, pour la plupart, je n'ai jamais vus, mis à part le Kursaal d'Ostende ou la maison de James Ensor. Les quelques toiles de l'artiste qui émaillent le récit m'ont paru très fidèles et les couleurs de Bérengère Marquebreucq sont, pour la plupart, fraîches et vivantes. On parle d'ailleurs de « mise en lumière » pour son travail, ce qui me paraît très approprié.
L'album se referme, comme les autres, sur un dossier qui m'a appris beaucoup de choses que je ne connaissais pas : la ville, telle qu'elle était à l'époque, les constructions qui n'ont pas changé et ont été soigneusement entretenues et rénovées, telle la « station de tramway du Coq où Albert Einstein et ses proches débarquent, lourdement chargés (dix-sept malles ... et un violon) », son élève et collaborateur Léo Szilard, ainsi que de nombreuses précisions et anecdotes sur la vie du savant lui-même.
Cette lecture m'a beaucoup plu.
Commenter  J’apprécie          80
Début des années 30 : l'arrivée d'Hitler au pouvoir inquiète certains.
Au premier plan, Albert Einstein qui craint que ses travaux ne finissent entre de mauvaises mains. Hésitant à rejoindre les Etats Unis, il opte pour la station balnéaire de Coq-sur-mer en Belgique.
Dans cet album mêlant réalité historique et fiction, Baudouin Deville et Rudi Miel donnent vie à cette parenthèse dans la vie du scientifique, période magnifiée par la beauté de l'architecture mais vite contrebalancée par la ténacité des espions allemands.
Le cadre enchanteur de Coq-sur-Mer occupe ici une place de choix: c'est un vrai plaisir de retrouver l'ambiance et les bâtiments de cette station sur papier. le récit fictionnel vient ajouter une pointe de suspense au séjour d'Einstein. Cette bande dessinée est une vraie réussite complétée d'un carnet didactique en fin d'ouvrage, un plus très appréciable.

Lien : https://nahe-lit.blogspot.co..
Commenter  J’apprécie          70
Ça déménage pour Albert Einstein. 1933, les Nazis le surveillent, sont à la recherche des écrits d'Einstein. Ils attendent la bonne formule et toutes ses théories sur le nucléaire.
De Berlin, il partira sur la côte Belge où il va demeurer quelques mois à Coq-Sur-Mer avec sa femme.
L'endroit est charmant, l'architecture balnéaire est de toute la splendeur de l'époque. Mais là aussi une espionne et ses 2 acolytes essayent le kidnapping. La police belge fera sa protection rapprochée. Son ancien collège lui sera torturé, mais en vain et s'enfuit à Londres. Là où toute l'histoire est magique, un passage ou Albert joue du violon, l'amour pour la peinture et la rencontre avec un peintre flamand de Ostende James Ensor. C'est un peintre expressionniste, limite surréaliste qui commence à devenir, suite à son exposition à Spa, reconnu dans le monde de l'art …

Un bon passage historique inconnu pour moi, les 6 dernières pages documentées apportent un plus. le dessin de Baudoin Deville est toujours aussi léché. Au suivant …
Commenter  J’apprécie          70
C'est une série que j'adore dont le cadre est toujours un lieu et une année en Belgique. Il s'agit d'une fiction se basant sur des faits historiques. Un dossier en fin d'album agrémenté de photos et documents d'archives permet de recadrer la véracité des faits.

Tout commence en 1932, Albert Einstein travaille avec Léo Szilard, ses travaux avancent bien mais le climat en Allemagne se dégrade. Hitler publie "Mein Kampf" , les juifs commencent à être traqués, des livres sont détruits. Einstein est pacifiste et ne souhaite pas que les nazis tombent sur ses travaux et les utilisent à mauvais escient. Il va détruire ou camoufler ses écrits. Il quitte l'Allemagne pour Coq-sur-Mer en 1933.

Protégé par la sécurité belge car traqué par les nazis pour ses travaux, il sera d'ailleurs victime de plusieurs tentatives d'enlèvement avant son départ pour Princeton.

Einstein n'était pas qu'un éminent physicien, il aimait l'art, la musique et jouait magnifiquement du violon. Il était également amateur de peinture. Il avait beaucoup d'intérêt pour l'Ostendais "James Ensor" dont il avait pu admirer le travail lors d'une grande exposition à Berlin. Une toile avait d'ailleurs été remarquée dans la presse représentant une métaphore du Reich. Les deux hommes auront l'occasion de se rencontrer et d'en discuter.

La suite dans l'album.

Le dessin de Baudouin Deville est très beau, ligne claire que l'on retrouve dans les quatre autres volets déjà parus (voir ci-dessous). C'est Bérengère Marquebreucq qui met en lumière ce très beau graphisme. le scénario est de Rudi Miel.

Une très belle série qui met en valeur les lieux de notre pays en lui donnant un éclairage historique intéressant. Chaque album peut être lu de manière distincte et est une histoire complète.


Ma note : 9.5/10
Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          50
Cette série publiée par les Editions ANSPACH est une très belle découverte.
L'intrigue est passionnante et pourrait sembler complètement imaginaire, s'il n'y avait pas le très intéressant dossier documentaire à la fin de l'album.
Le dessin est très bien maitrisé, rappelant par moment celui de Edgar P.Jacobs.
En outre, la mise en couleur est vraiment impeccable.
J'ai hâte de découvrir les autres albums de cette série (dont chaque histoire est indépendante).
Seul petit bémol : les dialogues sont parfois un peu trop succincts, mais cela ne gâche pas le plaisir de la lecture.
Commenter  J’apprécie          44
1933, le nazisme monte en puissance en Allemagne tout comme les recherches d'Albert Einstein sur le nucléaire. Ses idées novatrices intéressent au plus haut point les allemands pour leur flotte aérienne mais pour Einstein, il n'en est pas question. Commence alors l'exil d'abord en Belgique, au Coq-sur-mer exactement, avant de prendre la mer pour les Etats-Unis qu'il ne quittera plus.
C'est une bd très bien écrite et illustrée. Elle met une partie de l'histoire à la portée de tous. Et le petit cahier informatif a la fin nous en apprend un peu plus sur la cité balnéaire (et notamment sur les origines de son nom)
Je recommande vivement sa lecture.
Commenter  J’apprécie          20
La Belgique est le lieu de naissance de la bande dessinée européenne. Que cela plaise ou non, c'est un fait.

Depuis 1920 et un fameux monsieur Hergé, notre pays offre un terrain fertile au neuvième art.

Depuis quelques années, une maison d'édition s'est lancé dans la publication de bandes dessinées historiques. J'ai nommé les éditions Anspach.

Sourire 58 est le premier album ayant vu le jour en 2018. Depuis, d'autres tomes évoquant l'histoire belge du 20e siècle ont vu le jour. Coq-sur-Mer 1933 est l'un des derniers.

J'adore l'histoire. Lorsque Nicolas Anspach m'a proposé de découvrir les 2 derniers albums de la maison d'édition, j'ai sauté de joie.

Je n'ai pas été déçue. L'idée de faire découvrir des lieux emblématiques belges, comme la fabuleuse station balnéaire du Coq. J'adore m'y promener.

Aujourd'hui encore, les rues du Coq témoignent de la Belle époque. Les villas sont toujours bien là. le Coq est la dernière station de la côte belge sans immeuble de 10 étages en front de mer.

Revenons-en à notre BD!

Coq-sur-Mer 1933 évoque le passage d'Albert Einstein en Belgique. le célèbre scientifique a quitté l'Allemagne. Rappelle-toi! En 1933, Hitler devient chancelier et démarre sa guerre contre les Juifs.

Autour de ce séjour, Rudi Miel crée une intrigue fictive. Il évoque James Ensor, un grand peintre ostendais. Il l'intègre même à l'histoire.

L'air de rien, le scénario de cet album est plutôt bien ficelé.

Les dessins de Baudouin Deville sont sobres et totalement adaptés au concept. Des dessins de cet ordre nous évoquent bien entendu Hergé et la fameuse école de la ligne claire.

Le seul défaut de cette BD est qu'elle se lit beaucoup trop vite. Heureusement, il me reste 4 tomes à découvrir.

Lien : https://lire1x.com/2022/12/2..
Commenter  J’apprécie          20
. DOCUMENTÉ.

@editions_anspach ne cessent de m'impressionner par la qualité de leurs publications ! Que ce soit par le graphisme ou par les dialogues et l'aspect historique, leurs bandes dessinées sont de vraies pépites.

Sortie le 04/11, Coq-sur-mer 1933, nous offre une fiction historique subtile sur la venue d'Albert Einstein en Belgique.

Dans un contexte historique difficile, le prix Nobel de physique, a séjourné à Coq sur mer. @editions_anspach a décidé de nous offrir une fiction sur ce fait avéré.

On peut alors en découvrir plus sur ce personnage intriguant mondialement connu. J'avoue avoir énormément apprécié cette bande dessinée car j'avais peu conscience du traitement réservé aux intellectuels durant la guerre. Leurs savoirs pouvaient être décisifs dans certains combats.

Le petit plus de cet ouvrage est le petit cahier informatif intégré à la fin. C'est très complet et ça permet d'en apprendre encore davantage.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (52) Voir plus



Quiz Voir plus

Pas de sciences sans savoir (quiz complètement loufoque)

Présent - 1ère personne du pluriel :

Nous savons.
Nous savonnons (surtout à Marseille).

10 questions
414 lecteurs ont répondu
Thèmes : science , savoir , conjugaison , humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}