La parabole du kayakiste

Un grand merci à Babélio et aux éditions Jouvence pour l'envoi de ce livre dans le cadre de « masse critique ».

Globalement, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre. C'est rapide, facile à lire, avec de bons arguments (on ressent le conférencier derrière la plume!), la plupart des passages peuvent faire écho aux vies de chacun, et permettent d'ouvrir les yeux sur notre société et surtout de se demander quelles sont nos aspirations profondes, nos liens aux autres et à nous-même. C'est une première approche de développement personnelle plutôt sympa, surtout si on aime le kayak ou le vélo (autre référence du livre) et qu'on n'a pas envie de se prendre la tête. Mais, c'est aussi ce que je reproche au livre, le manque de référence à des auteurs qui sont plus sur la réflexion. J'ai d'ailleurs trouvé que certaines idées étaient un peu « piquées » à droite à gauche, sans réelle référence à des auteurs.

Le but est de « donner des pistes pour mener une vie plus en phase avec nos aspirations profondes ». Pour cela, il va s'appuyer sur une « pyramide de Maslow » inversée, tout en expliquant la parabole, dans laquelle la vie est une expédition en kayak. Pour expliquer cette expédition, l'auteur reprend les grands moments de l'histoire à partir de la montée du nazisme jusqu'aux évolutions qui ont créé la société telle qu'elle est actuellement. Les grands moments historiques sont survolés pour expliquer la parabole du barrage que l'on a construit pour y former un lac, et qu'avec les évolutions de la société, ce lac s'amenuise. Pour trouver le bonheur, rien de tel que de se jeter dans la rivière avec son kayak !
Le texte s'appuie régulièrement sur des citations (certaines sont des citations de personnages qui m'étaient et me sont toujours complètement inconnus, Marianne Williamson ou William Murray, par exemple) ou des exemples de personnalités (qui, selon moi, ne sont pas extrêmement connues -
Thierry Marx, Frédérique Bedos, Tony Hsieh).
Je suis aussi partagée par les exemples proposés qui vont toujours dans le sens du texte, parce que je suis certaine qu'il y a des gens qui sont partis sur la rivière avec des rêves et une volonté de vivre leurs rêves ou leurs passions et qui, malgré leur volonté, leur courage et leurs rencontres, n'évoluent pas forcément dans le sens qu'ils auraient espéré ou ne gagneront peut-être jamais le peu d'argent qu'ils avaient en ayant un salaire fixe. Je lance le débat !

Enfin, en recevant le livre, j'ai été surprise par le bandeau disant : par l'auteur du spectacle « Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus ». J'ai compris en lisant la 4e de couverture : cette parabole, servira de fil rouge à son prochain spectacle.
Je pensais aussi que l'auteur y parlerait de sa propre expérience en tant que kayakiste, mais il ne l'évoque jamais, on ne sait donc pas si cette parabole du kayakiste est en lien avec un sport qu'il pratique, s'il l'a juste expérimenté ou s'il n'en a jamais fait du tout. Mais peut-être l'évoquera-t-il dans son prochain spectacle ?

Un grand merci à Babelio et aux Editions Jouvence pour l'envoi de la parabole du kayakiste dans le cadre de la dernière Masse Critique.

Un livre de développement personnel agréable à lire et plein de bon sens.

Paul Dewandre étant un disciple de John Gray, il y a forcément des similitudes dans les idées développées par ces deux auteurs. Comme je n'étais pas allée au bout du résumé au départ, je ne m'en étais pas aperçue (je savais juste qu'il avait monté le spectacle Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus en France).

Ce n'est donc qu'en cours de lecture que je m'en suis rendue compte… et là forcément, j'ai d'abord bougonner très fort car je trouvais l'auteur gonflé d'aller piquer si précisément les concepts des copains (et pi parce que j'aime bien bougonner aussi…😁)

J'ai quand même une préférence pour l'approche de Paul Dewandre, car il y a parfois chez John Gray un côté mystique avec lequel j'ai un peu de mal.

Mais - parce qu'il y a toujours un mais (sinon je ne peux pas bougonner 😝) et qu'un lecteur averti en vaut deux - ce livre présente le même travers que beaucoup de livres de développement personnel. Pour une première approche, c'est sympa. En revanche, chez un lecteur un peu plus avancé sur le sujet, une frustration pourrait poindre s'il ne souhaite pas uniquement une piqûre de rappel. Car si l'analogie avec le kayak est intéressante et originale, le fond reste assez simple et ne fait que reprendre des concepts déjà moult fois développés sans réellement apporter quoi que ce soit de neuf.

L'auteur expose l'évolution de notre société depuis les Trente Glorieuses. Il explique pourquoi, aux vues de cette évolution, il est important de revoir ses priorités afin de s'adapter à la nouvelle société qui se met progressivement en place.


Le propos complexe de l'ouvrage est simplifié par l'utilisation par l'auteur d'une métaphore. C'est-à-dire que la société des Trente Glorieuses a créé un lac sur lequel on peut tranquillement faire de la barque mais que l'évolution du monde nécessite d'apprendre à faire du kayak pour emprunter le chemin de la rivière qui conduit à nos objectifs.

Paul Dewandre propose de revoir nos priorités et reprend la pyramide de Maslow pour l'inversée. Il enjoint le lecteur à revenir à lui-même, à rencontrer son être profond afin de mieux se comprendre, s'aimer et se faire confiance. D'après lui, cela permet de déterminer des objectifs et de totalement s'engager à leur réalisation. Si gagner de l'argent permet de mieux vivre, ce n'est pas l'objectif d'une vie mais la conséquence d'un équilibre dans sa vie.

J'avais déjà entendu parlé de ce livre chez « Les fabuleuses » et je suis ravie d'avoir pu le lire. Je remercie encore Babelio et les Editions Jouvence pour m'en avoir donné l'opportunité. C'est un texte très intéressant et clair qui permet de mieux comprendre l'évolution de notre société et de se rappeler que tout part de soi pour avancer.

La présentation et le titre m'ont incitée à lire ce livre de développement personnel. Une première et peut-être une dernière pour ce genre qui ne m'a pas du tout convaincue ni sur la forme ni sur le fond. Les idées sont assez basiques et le discours "quand on veut, on peut" ne me parlent pas. Il y a sans doute un lectorat pour ce type d'ouvrage mais manifestement je n'en fais pas partie.
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Dans cet ouvrage, en présentant le contexte économique et social, Paul Dewandre nous explique comment passer du lac à la rivière, comment vivre une vie faite de mouvements et d'audace, comment hiérarchiser nos priorités en fonction de leur véritable importance.

Il propose d'inverser l'ordre des étages de la pyramide de Maslow faisant de l'accomplissement de soi et des relations, les socles essentiels à notre bonheur.
Le bonheur passe par l'énergie échangée avec notre entourage mais aussi par la relation à soi, le fait de s'accepter tel que nous sommes. Tout part de soi et de la bienveillance que l'on entretient avec soi-même.

Parvenir à développer des relations chaleureuses et de confiance est un élément déterminant pour naviguer avec bonheur.

Un livre qui vient fortifier l'estime de soi et qui donne l'impulsion pour révéler au monde la meilleure version de nous-mêmes.
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