Pour moi, pendant longtemps, l'inspecteur chef Endeavour Morse, c'était l'acteur britannique John Thaw (et son acolyte, le sergent Lewis, c'était Kevin Whately). Et donc découvrir leurs aventures (dont celle-ci) qui ont un rapport avec la série, a été une expérience intrigante. Dès le premier chapitre, je reconnais un épisode vu en son temps sur France 3, et au fur et à mesure des pages et des chapitres, des images me reviennent à l'esprit sans pour autant me laisser présager de la suite de l'intrigue. Donc cette histoire de pièce archéologique volée m'a réellement plu car elle laisse voir les enjeux qu'un objet peut générer bien malgré lui… sans parler du meurtre de l'expert qui veut l'étudier. Une heureuse (re)lecture d'une enquête bien britannique, en fin de compte !
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Malgré lui, Lewis sourit. Pourquoi il aimait travailler avec cet homme étrange, souvent antipathique, en apparence dépourvu de tout sens de l’humour, et bien, il ne savait pas très bien. Il ne savait même pas s’il aimait cela. Mais sa femme le savait. Car lorsque son mari travaillait avec Morse, Mrs. Lewis reconnaissait dans son regard une curieuse lueur de satisfaction qui n’était pas seulement bonne pour lui, mais également pour elle. Très bonne.
— Tout le monde – enfin, presque – sait qu’on prononce « Maudlin Street ». C’est comme ça que disent les chauffeurs d’autobus. Mais dans les quartiers est, nous avons une « Magdalen Road », et les mêmes chauffeurs d’autobus prononcent celle-là « M-a-g-dalen Road ». Je ne fais remarquer cela, mes amis, que pour vous souligner qu’à Oxford, la vie n’est pas toujours aussi simple qu’il y paraît. En route !
L’expérience lui avait appris que la première heure dans un nouvel hôtel était toujours la plus vitale, car le moindre problème réglé avec promptitude pouvait faire la différence entre une vie comblée et une existence inquiète.
Il existait toute une variété de désagréments mineurs, même dans les établissements les plus organisés : pas de savon dans la salle de bains, seulement deux barquettes de lait pour accompagner la bouilloire ; pas de mode d’emploi de la télécommande de la télévision ; pas trace – toujours pas trace – des bagages…
C’était une femme très séduisante, de façon indéniable, en tout cas, telle que Morse la découvrit. Environ trente-cinq ans (peut-être un peu plus ?), avec un regard brun brillant qui parvenait à donner une impression simultanée de vulnérabilité, de sensualité et de légère ivresse.
Un mélange capiteux !
Bande annonce (VO) de la série Endeavour, qui raconte les jeunes années de l'inspecteur Morse, personnage crée par Colin Dexter