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Claude Bonnafont (Traducteur)
EAN : 9782264023544
317 pages
10-18 (27/10/1999)
3.58/5   64 notes
Résumé :
La mort de Sylvia Kaye est annoncée à la Une du Oxford Mail. L'inspecteur Morse doit informer la population que la police est sur la piste d'un homme très dangereux, déjà coupable de nombreuses agressions. La piste principale s'enlise et Morse est peu à peu convaincu que la passion est au coeur de ce drame.
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Le corps de Sylvia Kaye est découvert dans la cour du pub le « Black Prince » de Woodstock. Un témoin la vu faire du stop avec une autre jeune femme. le sergent Lewis et l'inspecteur Morse vont travailler ensemble sur cette affaire. Pas facile de trouver le coupable quand les suspects passent leur temps à mentir…

Pour imaginer le rythme du livre, il faut penser à Hercule Poirot, Miss Marple, Columbo… Je crois que ces références parlent à tout le monde. Autre information pour vous faire une idée, la série des enquêtes de l'inspecteur Morse passait le dimanche soir sur France 3. Je n'ai jamais regardé donc je ne peux pas vous faire la comparaison entre livre et série télévisée. Je définirais Morse comme un inspecteur intellectuel, amoureux des mots et de la bière ! Il forme un duo étonnant mais complémentaire avec le sergent Lewis.
Une enquête au rythme pépère que je prends plaisir à lire de temps en temps.
Il s'agit du premier volet, le deuxième « Portée disparue » sort le 3 septembre, je vous en reparlerai à ce moment là…
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J'ai commencé récemment a regarder la série Inspecteur Lewis et j'ai eu envie de découvrir les enquêtes de l'inspecteur Morse, quand Lewis n'était encore que son second.

Le dernier bus pour Woodstock est donc la première enquête de Morse, écrite par Colin Dexter et je dois dire que je me suis régalée. Ça promet pour les douze tomes suivants !

L'enquête est passionnante, l'intrigue est merveilleusement bien écrite et jusque dans les dernières pages il est impossible pour le lecteur de connaître l'identité du meurtrier. Sylvia Kaye est retrouvée morte sur le parking d'un pub, et l'on suit une série de personnages au jour le jour. L'auteur nous entraîne sur de fausses pistes jusqu'à ce que les dernières pièces du puzzle s'assemblent.

Morse est un personnage très charismatique. Amateur de bières et de pubs, de fish and chips, de musique classique et de mots croisés, il se révèle être un personnage vraiment attachant et un enquêteur hors pair. Lewis est lui aussi sympathique, marié et père de famille, il suit les traces de son supérieur et il ne fait aucun doute qu'il deviendrait par la suite aussi doué.
"Un meurtre est chose hideuse, abominable à voir, et l'ennui avec un meurtre est qu'il anéantit généralement le seul témoin fiable du crime, la victime. Cela signifie que nous sommes contraints de recourir à d'autres témoins, des gens généralement très banals pour la plupart, qui, par hasard, ont été impliqués à un moment donné dans la misérable affaire. "
Enfin on évolue avec plaisir dans Oxford et sa région, on côtoie des professeurs et étudiants de la brillante université. L'ambiance est vraiment très agréable et pour tout ceux qui aime le petit coté british, vous serez forcement conquis. "Voilà : « Les verbes aimer, préférer, s'intéresser à, être heureux de, avoir tendance à, etc., sont fréquemment formulés au conditionnel à la première personne du singulier (J'aimerais savoir si, etc.). Dans ces cas, la langue anglaise exige l'emploi du conditionnel et non celui du futur. » Décidément, on apprend tous les jours..."
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Les éditions Archipoche ont la bonne idée de rééditer des classiques de la littérature policière et, après Gregogy McDonald et Ngaio Marsh, je prend un peu de Colin Dexter, avec le premier roman de la série Inspecteur Morse. Moins de 300 pages au format poche, je ne prenais quand même pas beaucoup de risques.
L'histoire se déroule à Oxford et dans ses environs. Sylvia Kaye est retrouvée morte, nue, dans la cour d'un pub. L'inspecteur Morse et son second, Lewis, suivent les différentes pistes, questionnent les témoins. Sur le plan de la narration, les 200 premières pages sont d'un classicisme absolu. Mais, on tourne les pages avec intérêt car le style de Colin Dexter est plutôt fluide, direct et surtout, son personnage principal, l'inspecteur Morse, est assez incroyable. Cultivé, fantasque, inconstant… On aime le voir chercher des pistes les plus inconcevables. On pense qu'il a trouvé la solution, et puis non, et tout compte fait peut-être. Ah, en réalité … Bref. La présentation de l'inspecteur, sa vie privée, son caractère, ses relations avec Lewis, son égo font l'intérêt des deux tiers du livre.
Toutefois, l'intrigue n'est pas cousue de fil blanc et malgré la lenteur de sa progression au profit de la présentation du policier, elle n'est pas facile à démêler. Arrive alors le dernier tiers du roman et le rythme s'emballe. S'accélère pour permettr la résolution du mystère avec son lot de surprises et de switchs surprenants.
J'ai donc fermé ce premier volume avec une impression mitigée mais globalement positive. L'inspecteur Morse a un réel intérêt et du potentiel sur le long terme, comme héros récurrent. Colin Dexter a un style agréable non dénué de cet humour anglais dont je suis bon public.
Sans être un coup de coeur, je transformerai l'essai avec une deuxième dans les mois qui suivent.
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Pour commencer, je tiens à remercier Babelio et les éditions de l'Archipel qui m'ont permis de découvrir ce livre grâce à la Masse Critique du mois d'octobre. Merci pour votre confiance !

Tout d'abord, il faut savoir que je ne connais pas la série tv britannique créée par Russel Lewis les enquêtes de l'inspecteur Morse d'après les romans de Colin Dexter et qui est en France diffusée sur France 3. Mon incursion dans l'univers de Colin Dexter est donc totalement inédite. Pas de point de comparaison, et ce n'est que mieux.

Lorsque l'histoire commence, une jeune femme du nom de Sylvia Kaye attend le bus pour se rendre à Woodstock. Elle est accompagnée d'une autre jeune femme. le bus tardant à arriver, elle décide d'écourter cette attente et de faire du stop. La prochaine fois qu'on la reverra, elle sera morte. Que s'est-il passé pendant le trajet menant d'Oxford à Woodstock ?

L'inspecteur principal Morse entre rapidement en scène. Accompagné du sergent Lewis ils se lancent dans cette enquête. Sous son air désinvolte Morse analyse, scrute tout, déduit. Il remarque des détails qui paraîtraient insignifiants et qui pourtant vont aider à faire basculer l'enquête. Car même s'il y a ici de nombreuses pistes possibles, même si Morse se trompera, sera déstabilisé par Sue hélas ! Il résoudra cette enquête avec succès. Morse a ce quelque chose qui fait de lui un excellent détective. L'instinct, le flair. Il m'a fait penser à Columbo et cela est loin d'être péjoratif.

On alterne les points de vue de différents personnages. On entre dans leur tête. Tout cela nous amène à se poser un tas de questions, à vouloir enfin découvrir la vérité, le coupable. Parce que si Morse a une idée assez clair du coupable, moi j'étais totalement dans le flou. Jusque tard dans le récit, j'étais persuadé que c'était un crime assez convenu, simple. Pourtant, on en est bien loin. L'auteur brouille les pistes, mélange les possibilités et lorsque la vérité éclate elle est bien plus complexe que ce à quoi l'on pouvait s'attendre.

En bref, J'ai bien aimé cette première incursion dans l'univers de Morse. Une affaire assez sombre, liaisons, mensonges, drame. le duo Morse/Lewis marche bien. Un bon roman policier à réserver aux amateurs du genre !
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Dernier bus pour Woodstock est le premier roman mettant en scène l'inspecteur Morse, oui,  qui de la série ! Dans ce polar old school, on suit Morse et Lewis, son adjoint, dans leur enquête sur le meurtre d'une jeune femme. D'indices en fausses pistes, le duo va finir par mettre la main sur le coupable.
Comme dans les séries policières qui en sont adaptées, le roman n'avance pas sur un rythme trépidant et l'auteur prend son temps pour déployer son intrigué. Pas de course poursuite ou de suspense haletant ici, juste une enquête qui se résout à l'ancienne, à coup de réflexion devant une bonne pinte de bière.
Ce roman est un vrai plaisir à lire et nous offre le début d'une série littéraire dont j'ai hâte de découvrir la suite.
Merci à Mylène des éditions de l'archipel pour la lecture de ce roman policier de qualité.
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Morse, assis dans le bureau du gérant en compagnie du Times et
d’un liquide qui ressemblait beaucoup à du whisky.
— Ah! c’est vous, Lewis! fit-il en poussant le journal vers lui. Regardez donc le 14 vertical. Tout à fait de circonstance, non?
Lewis regarda le 14 vertical : «Plus net, cher à Juliette.» Il lut ce que Morse avait écrit dans la grille terminée : BALCONNET. Qu’était ll censé dire? C’était la première fois qu’il travaillait avec Morse.
— Bonne définition, vous ne trouvez pas?
Lewis se tirait parfois des mots croisés de la pause-café du Daily Mirror mais, là, il perdait pied.
— Je crains de ne pas être doué pour les mots croisés, monsieur.
— Juliette fait ses adieux à Roméo du haut de son «BALCON» ; plus «NET», cela fait : BALCONNET.
Le visage de Lewis exprimait la perplexité à l’état pur.
— Vous n’avez pas étudié Shakespeare, Lewis?
— Non, monsieur.
— Vous pensez que je vous fais perdre votre temps, Lewis?
Lewis n’était pas un imbécile mais un homme honnête et intègre.
— Oui, monsieur.
Un sourire, engageant étira les lèvres de Morse. Il pensait qu’ils s’entendraient bien tous les deux.
— Lewis, je veux que vous travailliez avec moi sur cette affaire.
Le sergent regarda Morse droit dans les yeux, des yeux gris et
durs.
Il s’entendit répondre qu’il en serait enchanté.
— Il faut fêter cela, dit Morse. Patron!
Westbrook qui rôdait aux alentours apparut prestement.
— Un double whisky, dit Morse en poussant son verre.
— Voudriez-vous un verre, monsieur? demanda le gérant d’une voix hésitante en s’adressant à Lewis.
— Le sergent Lewis est en service, Mr Westbrook.
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Il était tourmenté à l’idée qu’une série d’événements qui n’avaient en eux-mêmes rien d’extraordinaire s’était déroulée ; que chacun de ces événements était la suite logique du précédent ; qu’il savait ce qu’avaient été un ou deux de ces événements ; et que, si seulement son esprit pouvait se projeter dans une série de relations causales naturelles, il saisirait l’ensemble. Il n’était pas besoin pour cela de bonds saisissants et visionnaires de l’ignorance à la compréhension. Une simple série de progressions logiques y suffirait. Mais chaque progrès le menait dans une impasse, comme les dessins dans les albums pour enfants où une ligne conduit au trésor et toutes les autres s’arrêtent au bord de la page. Et retour à la case départ.
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Il avait consciencieusement suivi le cours, en s’interdisant de regarder à l’avance les réponses, et conclu à contrecœur que l’évaluation la plus indulgente de son potentiel latéral était gamma minus minus. Mais il avait beaucoup apprécié le livre. Il avait appris de surcroît que l’attaque logique, progressive et verticale d’un problème ardu n’est pas toujours la plus favorable. Sans vraiment comprendre le jargon de l’auteur, il avait saisi les points essentiels. Exemple : « Comment conduire une voiture dans une ruelle obscure lorsque les phares ne fonctionnent pas ? » Peu importe la réponse. La seule chose à faire consiste à proposer toutes les actions concevables auxquelles peut se livrer le conducteur : klaxonner, retirer la galerie, soulever le capot… Toutes les propositions se valent ; la simple contemplation de solutions vaines est en soi une force puissante dans la recherche de la bonne solution ; car, tôt ou tard, les œillères s’écartent et, ben presto, la lumière surgit.
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À minuit un quart, Morse entra dans la salle de restaurant où tout le monde était rassemblé. Le regard de Gaye croisa et soutint
quelques secondes le sien lorsqu’il passa près d’elle. Elle le trouva irrésistible. Non parce qu’il parut la déshabiller du regard, comme la plupart des hommes de sa connaissance, mais parce qu’il semblait l’avoir déjà fait.
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Moins rompu qu’il n’aurait dû l’être à certaines subtilités de la grammaire anglaise, Morse employait plus souvent – non, à la réflexion, presque toujours – le futur. « Je serai très heureux de…» Aurait-il dû dire « Je serais » ? Il attrapa son Modem English Usage de Fowler. Voilà : « Les verbes aimer, préférer, s’intéresser à, être heureux de, avoir tendance à, etc., sont fréquemment formulés au conditionnel à la première personne du singulier (J’aimerais savoir si, etc.). Dans ces cas, la langue anglaise exige l’emploi du conditionnel et non celui du futur. » Décidément, on apprend tous les jours, se dit Morse songeur.
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Bande annonce (VO) de la série Endeavour, qui raconte les jeunes années de l'inspecteur Morse, personnage crée par Colin Dexter
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