AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Jacques Guiod (Traducteur)
EAN : 9782264029904
381 pages
10-18 (23/12/1999)
3.66/5   31 notes
Résumé :
Rachel James est abattue un matin. par la fenêtre de sa cuisine où elle prend son petit déjeuner. Morse interroge ses voisins, dont Geoffrey Owens, journaliste agressif, et Adele Cecil, professeure de musique.

À la même heure le lendemain matin, Geoffrey Owens est tué par balle lui aussi.

Les deux meurtres pourraient être liés à la compétition acharnée au Lonsdale College d'Oxford : le Master du College, le malveillant Sir Clixby Brea... >Voir plus
Que lire après La mort pour voisineVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Jusqu’où peut-on aller pour se garantir l’accès à une brillante position académique et sociale ? La question est posée dans La mort pour voisine, une nouvelle enquête dans le milieu universitaire d'Oxford, un monde clos dans lequel tous les coups ou presque sont permis. Nous avons ici deux histoires distinctes, sans liens apparents, quoique… D’abord, qui l’emportera des deux candidats au prestigieux poste de Doyen (Master) du non moins prestigieux Lonsdale College. Et quel rôle jouent leurs épouse respectives, prêtes à donner de leur personne pour soutenir leurs maris. Ensuite, qui pouvait en vouloir à Rachel James, une jeune et séduisante physiothérapeute, abattue un matin d'une balle tirée à travers la fenêtre de sa cuisine alors qu’elle prenait son petit-déjeuner. Et que penser de son voisin, journaliste ambitieux et doué, mais guère scrupuleux dans le choix de ses méthodes d'investigation ? Entre ambition, adultères en série et désirs de vengeance, bref la routine oxonienne, Morse et le sergent Lewis ne chôment pas. Surtout quand un deuxième cadavre vient compliquer les choses.

L'intrigue est complexe – toute lecture d’un roman de Colin Dexter demande lenteur et attention – et les fausses pistes et rebondissements sont nombreux. Même Morse s'y perd un peu et devra même recourir à des méthodes peu orthodoxes pour en savoir plus sur un des suspects. Grâce à ses supputations brillantes mais pas toujours convaincantes et au pragmatisme de Lewis, le binôme résoudra l’affaire, en soixante-huit courts chapitres, tous introduits par une citation de circonstance. Une affaire qui aura des conséquences inattendues sur l’élection du Master de Londsdale College.

Ce deuxième et avant-dernier roman de la série laisse un arrière-goût d'amertume. Le Chief-inspector vieillit et les conséquences de ses excès passés l'obligent à prendre à nouveau le chemin de l'hôpital et à suivre – de manière plutôt laxiste – un régime. Mais à quelque chose malheur est bon (Every cloud has a silver lining) et un séjour l’hôpital lui vaudra de rencontrer celle qui sera sa dernière conquête féminine. C'est donc un Morse apaisé et apparemment heureux qui visite Bath et ses thermes romains, d'où il envoie à son fidèle sergent une carte postale signée enfin de son prénom (1), resté mystérieux dans les onze précédents romans.

(1) L’annonce de Colin Dexter avant la publication de La mort pour voisine qu’il allait enfin dévoiler le prénom de Morse dopa les ventes de manière spectaculaire ; 120 000 exemplaires furent vendus les quatre premières semaines.

Lien : http://www.polarsurbains.com..
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Il était clair pour tout le monde que ç’avait été une femme des plus séduisantes. Mais elle vieillissait un peu trop rapidement, peut-être ; et qu’au cours des deux ou trois dernières années elle eût presque invariablement porté des pantalons ne faisait rien pour infirmer l’idée selon laquelle ses jambes étaient envahies par un affreux réseau de varices noueuses. Mise aux enchères sur un marché arabe (comme l’avait si cruellement dit un des jeunes professeurs), elle aurait dépassé de plusieurs années la date limite de consommation.
Commenter  J’apprécie          00
Seul le jeu, qu’il pratiquait habituellement dans les établissements spécialisés de Summertown, avait réussi à conserver son attention passionnée au fil des ans : car la seule chose qui ne l’ennuyait jamais, c’était l’argent. Pourtant, JJ n’avait jamais été un grippe-sou. Seulement, la condition sine qua non pour dépenser de l’argent, c’était de commencer par en acquérir. Et dépenser de l’argent avait toujours été – était toujours – la grande affaire de sa vie.
Commenter  J’apprécie          00
Adolescent, il avait la réputation d’être le voleur de voiture le plus rapide de tout le comté. Mais son incroyable talent n’avait percé que dans les années quatre-vingt, quand tous les modèles de serrures, d’alarmes et de chaînes de sûreté avaient fini par céder devant sa connaissance insensée des clés et des circuits électriques. En fait, « JJ » Johnson en savait presque autant sur le cambriolage que J. J. Bradley sur l’aoriste du subjonctif.
Commenter  J’apprécie          00
L’installation de ralentisseurs avait virtuellement éliminé la possibilité de s’adonner aux joies du rodéo automobile ; nombre d’habitants dormaient sur leurs deux oreilles depuis le renvoi d’une famille notoirement antisociale.
Commenter  J’apprécie          00
 Il vaut mieux que vous conduisiez – si vous me promettez de vous en tenir au jus d’orange.
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Colin Dexter (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Colin Dexter
Bande annonce (VO) de la série Endeavour, qui raconte les jeunes années de l'inspecteur Morse, personnage crée par Colin Dexter
autres livres classés : oxfordVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (90) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}