Quatrième opus de la licence Pacino, roi des sous-marins américains qui sont les meilleurs.
Après avoir liquidé un Destiny I, sous-marin japonais exporté et utilisé par un groupe islamique voulant éradiquer Washington à l'aide d'une bombe sale (également fabriquée par les Japonais). Notre Pacino qui a pris du grade et qui est donc destiné à rester à terre, se débrouille pour se faire embarquer sur ces chers sous-marins et sauver cette fois l'Amérique d'une guerre quasi totale contre les Japonais. Mais il aura à faire cette fois à des Destiny II et III (entièrement automatisés eux), bien plus performants que les vieux Los Angeles. et il n'y a que deux Seawolf américain en fonction. le salut viendra-t-il de la super torpille secrète américaine ?
J'ai l'air de me moquer dans mes première lignes, mais en fait, on a encore cette fois-ci un récit extrêmement enlevé, addictif et page turner. Si bien évidemment vous aimez ce genre de littérature et que vous avez aimé le second tome, vous serez conquis par ce troisième opus. Action, technique et technologie, sans oublier les rapports humains.
Plus d'enjeux, plus de combats, un récit qui nous parait réaliste (à la lecture, tout du moins) avec des enjeux politiques, des missions imposées impossibles, des mesquineries administratives, des intérêts ou des rancoeurs personnels qui interfèrent dans les hautes sphères au risque de compromettre le succès des opérations. Tout ce qu'on croit être la réalité à défaut de l'être ?
On pourra regretter au final le peu d'efficacité des Destiny III (en regard de celle des II) en combat singulier. C'est un peu décevant, mais sinon, Pacino n'aurait eu aucune chance dans ce tome là.
En bref, un excellent moment, de science-fiction militaire, anticipation, politique fiction (se référer à notre excellent Apophis pour en déterminer précisément le genre) à passer avec Pacino et ses chers sous-marins américains.
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Il ne supportait pas les imbéciles et ne manifestait aucune fausse politesse à l’égard de ceux qu’il ne respectait pas. En résumé, il refusait de se comporter en bon homme politique.
Monsieur le président, intervent Lee, il s’agit d’une mission diplomatique. Ils paraissent sincères.
Lee regarda son aide de camp.
Monsieur Lee, devant moi, vous pouvez accuser les Japonais de bien des maux, mais jamais d’être sincères.
Oui Monsieur le président.
« Sauvez le bâtiment, sauvez le réacteur, puis sauvez les hommes », une maxime peut-être cynique, mais qui ne manquait pas de bons sens. La destruction du bâtiment scellait également le sort de l’équipage.
La diplomatie est l’art de laisser l’autre en venir à vos conclusions.
Daniele Vare, Diplomate italien.
« Repose en paix, car l’erreur ne sera jamais répétée. »
Inscription gravée sur le cénotaphe de granite du Parc de la Paix, à Hiroshima.