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Citations sur De grandes espérances (199)

Joe appuya sa main sur mon épaule, aussi délicatement qu'une femme. J'ai souvent pensé depuis qu'il ressemblait, avec son mélange de force et de douceur, à un marteau à vapeur,qui peut aussi bien broyer un homme que frapper légèrement une coquille d'oeuf.
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Dieu sait que nous n'avons jamais à rougir de nos larmes, car elles sont comme une pluie sur la poussière aveuglante de la terre qui recouvre nos coeurs endurcis.
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A cette époque, quand je lisais dans le cimetière les inscriptions des tombes familiales, j'étais juste assez savant pour les épeler. La conception même de leur simple sens n'était pas tout à fait correcte. Par exemple, je lisais "épouse du précédent" comme une référence flatteuse à l'exaltation de mon père pour un monde meilleur et, si l'on avait fait référence à n'importe lequel de mes parents décédés comme "suivant", il ne fait aucun doute que j'aurais conçu la pire opinion de ce membre de la famille. Les notions théologiques, auxquels le catéchisme me liait, n'étaient pas non plus parfaitement exactes, car j'ai le vif souvenir d'avoir supposé que la déclaration selon laquelle il me fallait "suivre le droit chemin tous les jours de ma vie" me mettait dans l'obligation de toujours traverser le village depuis notre maison dans une direction particulière, et de n'en jamais varier en descendant par chez le charron ou en montant par le moulin.
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Dieu sait que nous n'avons jamais à rougir de nos larmes, car elles sont comme une pluie sur la poussière aveuglante de la terre qui recouvre nos cœurs endurcis.
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Au cimetière. Le forçat échapé a harponné le jeune Pip.

« Oh ! monsieur, ne me coupez pas la
gorge !... m’écriai-je avec terreur. Je vous en prie,
monsieur..., ne me faites pas de mal !...
– Dis-moi ton nom, fit l’homme, et vivement !
– Pip, monsieur...
– Encore une fois, dit l’homme en me fixant,
ton nom... ton nom ?...
– Pip... Pip... monsieur...
– Montre-nous où tu demeures, dit l’homme,
montre-nous ta maison. »
J’indiquai du doigt notre village, qu’on
apercevait parmi les aunes et les peupliers, à un
mille ou deux de l’église.

Source: http://beq.ebooksgratuits.com/vents/Dickens-esperances-1.pdf
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 Nous autres Anglais, nous avions particulièrement, à cette époque, décidé que c’était un crime de lèse-nation que de mettre en doute qu’il pût y avoir au monde quelque chose de mieux que nous et tout ce que nous possédons.

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« En un mot, j’étais trop lâche pour faire ce que je savais être bien, comme j’avais été trop lâche pour éviter ce que je savais être mal »
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"Afin que notre haute position n'en fut point compromise, on gardait sur la cheminée de la cuisine une tirelire où, comme on avait soin de me le faire savoir publiquement, tout ce que je gagnais se trouvait déposé. Sans doute ces économies étaient-elles destinées à la liquidation de la dette nationale, car je n'avais pas le moindre espoir de toucher jamais quoi que ce fût de ce trésor."
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Si seulement il n'était jamais apparu et m'avait laissé à la forge, loin d'être satisfait, mais pourtant heureux par comparaison!
"Tu vois, mon garçon, je trouvais ma récompense dans le fait de savoir en secret que je faisais de toi un gentleman."
O, that he had never come! That he had left me at the forge - far from contented, yet, by comparison happy!
"And then, dear boy, it was a recompense to me, look'ee here, to know in secret that I was making a gentleman."
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Je n’étais pas fort rassuré sur le compte du jeune homme pâle. Plus je pensais au combat, plus je me rappelais les traits ensanglantés de ce jeune homme, plus je sentais qu’il devait m’être fait quelque chose pour l’avoir mis dans cet état. Le sang de ce jeune homme retomberait sur ma tête, et la loi le vengerait. Sans avoir une idée bien positive de la peine que j’encourais, il était évident pour moi que les jeunes gars du village ne devaient pas aller dans les environs ravager les maisons des gens bien posés et rosser les jeunes gens studieux de l’Angleterre sans attirer sur eux quelque punition sévère. Pendant plusieurs jours, je restai enfermé à la maison, et je ne sortis de la cuisine qu’après m’être assuré que les policemen du comté n’étaient pas à mes trousses, tout prêts à s’élancer sur moi. Le nez du jeune homme pâle avait tâché mon pantalon, et je profitai du silence de la nuit pour laver cette preuve de mon crime. Je m’étais écorché les doigts contre les dents du jeune homme, et je torturais mon imagination de mille manières pour trouver un moyen d’expliquer cette circonstance accablante quand je serais appelé devant les juges.
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