AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,05

sur 8759 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Grosse déception après le très réussi, en terme d'efficacité littéraire, "Harry Québert".
Je trouve l'écriture du "Livre des Baltimore" immature. Ça m'a fait penser à un roman ado, même si cette littérature peut parfois être intéressante.
Cela m'a aussi rappellé le "Club des Cinq", série que j'ai dévorée et adorée, mais à l'âge de 10 ans... Bref, ce n'est pas ce que j'attendais.
Commenter  J’apprécie          369
Une des différences fondamentales entre Sartre et Dicker (et Dieu sait qu'il y en a beaucoup) est que Sartre a écrit "La nausée"; Dicker, lui, nous la fout.
Commenter  J’apprécie          291
Nous ne sommes qu'en mai mais pour moi, le Livre des Baltimore sera "LE livre qu'il faut non-lire 2016". Ce qui est agaçant avec Joël Dicker, c'est qu'il a un certain talent pour nous faire tourner les pages. Alors, d'emblée, on sait qu'il y a eu le Drame (avec un grand D) et que ce livre va nous raconter (400 pages plus tard) comme on en est arrivé à ce terrible Drame. On a envie de savoir évidemment, gros bêtas que nous sommes. Mais avant cela, il faut se fader 400 pages de lieux communs, d'invraisemblances et de tournures aussi ridicules que "Deviens ce que tu veux", "Faire face à son destin", "l'amour plus fort que le sang", etc. Alors, bon, c'est vrai que notre attente est récompensée: il y a bel et bien un drame (même deux) mais, à bien y réfléchir, ces drames auraient pu être évités par une bonne et simple explication. Il est vrai aussi qu'il en faut pour tous les goûts et que les gens ont le droit d'aimer le style "Sissi impératrice" ou Marc Lévy. Mais si ce n'est pas votre tasse de thé, ne perdez pas vote temps. Si vous avez envie de lire un vrai drame de la jalousie, il y a la terrible "Cousine Bette" De Balzac.
Commenter  J’apprécie          262
Je suis restée totalement hermétique à ce livre mais alors de bout en bout, je pense même que j'aurais stoppé ma lecture si cela ne me permettais pas de remplir la case saga familiale du multis-défis.

Ce qui m'a dérangé dès le début et l'évocation du drame j- avant le drame ect... Et n'y a -t-il qu'un seul drame dans ce livre? J'en vois plus, l'histoire est très très lente aucune empathie pour les personnages. L'histoire avec Duke le chien pendant plus d'une centaine de page. Il faut arrivé à lire plus de 300 pages avant de voir la suite poindre.

L'écriture de Joël Dicker n'est pas mauvaise mais ce rythme lent au possible et le peu d'empathie pour les personnages ont fait que ma lecture a été plus que poussive et même pour finir les dernières pages j'ai du me forcer.
Commenter  J’apprécie          252
Depuis plusieurs semaines nous avons droit à la ligne marketing type succès-story pour le lancement du dernier ouvrage de Joël Dicker, Le Livre des Baltimores. Il est beau, il a vendu des millions d’exemplaires de son précédent roman, La Vérité sur L’affaire Harry Quebert, son nouveau livre est tiré à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires et en terme de succès il est en passe de détrôner la saga Harry Potter. Finalement cette dernière assertion est assez symptomatique en ce qui concerne le contenu car après lecture on peut aisément classer Le Livre des Baltimores dans la catégorie des romans destinés aux adolescents en le comparant à un honnête Club de Cinq en Amérique.

Quatre ans après l’affaire Harry Quebert, on retrouve Marcus Goldman en Floride où il séjourne afin de s’atteler à son prochain roman. Il y rencontre, par hasard, Alexandra Neville, un amour de jeunesse qu’il abandonna avant qu’elle ne devienne une célèbre chanteuse. Encore éperdu d’amour, Marcus tente de comprendre les circonstances qui l’ont conduit à rejeter cette sublime jeune femme. Plongé dans ses souvenirs d’enfance, il dresse ainsi le portrait de famille des Goldman-de-Baltimore, dont il vouait une admiration sans borne et qui lui a permis de connaître la jeune Alexandra. Lui-même issu de la modeste famille des Goldman-de-Montclair, Marcus repense ainsi à ses cousins, à son oncle Saul qu’il adule, aux vacances extraordinaires à Miami ou dans les Hamptons et entame ainsi un périple dans le passé. Mais au fil de ses réflexions, il met également à jour les terribles circonstances qui ont conduit certains membres de cette famille au cœur d’un Drame terrible. Car derrière ce vernis de bohneur, la famille Goldman-de-Baltimore dissimule les fissures intimes de la rancœur et des ressentiments. 8 ans après le Drame, que va donc découvrir Marcus Goldman derrière le portrait lustré de cette famille.

Avec La Vérité sur L’affaire Harry Quebert, Joël Dicker devenait le chantre du suspense en façonnant un «page-turner» sur un schéma finalement assez simple débutant avec l’assassinat d’une jeune femme, suivi d’une enquête conduisant à la découverte d’un coupable. Il s’agissait donc d’une structure narrative propre au roman policier que l’auteur se défendait pourtant d’avoir écrit de manière consciente.

Le problème avec Le Livre des Baltimore réside dans le fait que Joël Dicker a voulu conserver les recettes du suspense sans que cela n’apporte une quelconque plus-value à l’histoire. Pour se démarquer de son précédent roman, l’auteur a donc élaboré une histoire dramatique en dressant le portrait d’une famille américaine dont la pierre angulaire est ce fameux Drame inscrit en lettre majuscule afin d’en souligner l’importance et qui ne sera dévoilé qu’en toute fin de récit alors que dès le début, tous les protagonistes en connaissent le déroulement. Ce décalage brouille d’ailleurs les motivations qui poussent les personnages à agir d’une certaine manière sans que l’on en comprenne les raisons. Mais qu’à cela ne tienne, Joël Dicker abuse du procédé, jusqu’à la nausée, en nous rappelant tout au long de l’histoire qu’il va y avoir un Drame dont le déroulement s’étalera sur quelques pages à peine. C’est d’autant plus navrant que lorsque le lecteur découvre les prémisses de ce fameux Drame, bon nombre d’entre eux en devineront les principaux contours, anéantissant ainsi la mécanique de ce soi-disant suspense. Mais qu’importe, Joël Dicker utilisera toutes les grosses ficelles pour distiller ce fameux suspense en brouillant par exemple la chronologie du récit jusqu’à le rendre indigeste, voire même incompréhensible tant il est dénué de références dans une Amérique qui semblerait dépourvue d’histoire, hormis l’élection de Bill Clinton et l’interpellation musclée de Rodney King. Ce qui fait bien peu pour un roman se déroulant sur plus d’une trentaine d’années. Toujours dans le but de nourrir la tension dramatique, la propension quasiment permanente consistant à interrompre le cours de révélations parfois secondaires, comme de savoir qui va occuper la maison voisine des Goldman dans les Hamptons, s’avère également extrêmement agaçante et nuit à la lisibilité d’un récit qui manque de tenue.

Les personnages sont totalement dépourvus de relief à l’instar de cette description superficielle d’Alexandra Neville, ancien amour de Marcus Goldman qui donne une idée du côté paillette parfois insupportable de ce laborieux roman. « A moins de vivre dans une grotte, vous avez forcément entendu parler d’Alexandra Neville, la chanteuse et musicienne la plus en vue de ces dernières années. Elle était l’idole que la nation avait attendue depuis très longtemps, celle qui avait redressé l’industrie du disque. Ses trois albums s’étaient écoulés à 20 millions d’exemplaires ; elle se trouvait, pour la deuxième année de suite, parmi les personnalités les plus influentes sélectionnées par le magazine Time et sa fortune personnelle était estimée à 150 millions de dollars ». Mais à l’exception d’un poster de Tupac Shakur, on ne connaîtra ni les influences, ni le style de musique qu’interprète cette chanteuse un peu nunuche qui affuble le personnage principal de sobriquets ridicules comme Markikette.

Le plus riche, le plus beau, le plus intelligent, le plus sportif, le plus généreux, la plus belle, la plus grosse voiture, la plus grande maison, les plus belles vacances, outre la vacuité des personnages engoncés dans de tristes sentiments de jalousie, Joël Dicker installe le lecteur dans un conte de fée sirupeux et délirant en nous livrant une succession de cartes postales surréalistes d’un monde idéal qui n’existe nulle part ailleurs que dans son imagination fertile. C’est d’autant plus regrettable que l’auteur survole les moments plus sombres d’une histoire qui vire parfois au grotesque à l’exemple de l’entretien entre un directeur d’école et son élève d’à peine dix ans qui vient de le découvrir dans une situation compromettante et qui met en place un chantage afin de faire inscrire son meilleur ami. Une situation à laquelle on ne croît guère et qui est loin d’être unique.

Doté d’une certaine émotion, parfois maladroite, Le Livre des Baltimore est un roman superficiel et dépourvu de style que le lecteur traversera avec le sentiment permanent et justifié d’avoir été manipulé jusqu’à l’excès. Un ouvrage décevant qui sera probablement vendu à des millions d’exemplaires car tout a été prévu pour qu'il en soit ainsi, marketing oblige. Joël Dicker en connaît bien les règles et les rouages. Champagne !



Joël Dicker : Le Livre des Baltimore. Editions de Fallois / Paris 2015.

A lire en écoutant : My Least Favorite Life de Lera Lynn. Album : True Detective (Music from the HBO Series). Harvest Records 2015.
Lien : http://monromannoiretbienser..
Commenter  J’apprécie          247
Ouf j'ai arrêté après 100 pages. On se croirait dans "Amour, gloire et beauté". Ca dégouline de clichés et de dialogues niais.
Commenter  J’apprécie          170
Plus besoin de se poser de question sur l'oeuvre de Joel Dick.
Quebert nous a totalement mystifié et je ne renie pas ce que j'ai écrit à son propos. Cela me facilite d'autant la tâche pour conspuer ce livre des Baltimore qui est sans doute le pire des nanars que j'ai pu lire.

Devrait-on s'émouvoir pour des personnages uniquement guidés par le fric, sans aucune émotion, sans regard, sans monde. Qu'apprend-on d'essentiel à part qu'en Floride il fait chaud et qui plus est que la chaleur est "cuisante".

Le narrateur est un auteur génial et riche. Sa meuf chanteuse est géniale et riche , les oncles, les pères, les mères sont géniaux et riches et s'achètent des baraques à 6 M$ et... l'éditeur - les éditeurs toutes langues confondues, odieux complices - sont riches et rotent et pètent dans les restos de la cuisante Floride sans jamais avoir envie de dégobiller leur quatre heures. Moi, si...

Par chance ce "livre" me fut innocemment offert et en édition de poche , 10 euros que je reverse immédiatement à Amnesty international.

L'Amérique sent de plus en plus mauvais.
Commenter  J’apprécie          130
Autant son livre précédent m'avait accaparé malgré des recettes bien visibles, autant ce nouveau livre de joel dicker est (malheureusement) une immense déception. Au programme une intrigue assez conveune et surtout indigente (tout le monde est génial, tout le monde est merveilleux, le pauvre petit malheureux n'est "que" petit bourgeois vous vous rendez compte, les deux cousins sont des génies, l'un de l'intellect et l'autre du sport, la voisine/petite amie aime chanter et paf, elle devient une star, le pauvre narrateur veut écrire et paf, il fait un carton, vous en voulez encore?). On jurerait clairement une intrigue de roman à l'eau de rose, sinon des feux de l'amour. Je ne dirais rien non plus sur le dernier paragraphe et l'image qu'elle propose aux lecteurs en guise de final, ce serait violent et méchant. Dommage vraiment.
Commenter  J’apprécie          120
J'avais adoré et dévoré "La vérité sur l'affaire Harry Québert" et c'est bien toute décue que je ressors de cette lecture du "Livre des Baltimore". Une histoire sans histoires, des personnages à peine creusés, une pseudo histoire d'amour.... Ne perdez pas votre temps avec cette lecture !
Commenter  J’apprécie          100
Un calvaire! Pour arriver au terme de ce livre, j'ai dû me faire violence. Il ne s'agit pas de ce que l'on ressent à la lecture de ce dernier mais plutôt de l'absence d'émotion. Un vide sidéral. Joël Dicker a voulu trop en faire et ça se ressent. Il essaie de nous tirer des larmes. Sans succès. L'écriture est trop plate, ennuyeuse, trop descriptive et sans finesse. Son grand succès « La vérité sur l'affaire Harry Quebert« (Prix Goncourt des Lycéens adapté à l'écran en 2018 par Jean-Jacques Annaud) s'il ne m'avait pas convaincue et déçu par sa chute, il m'avait au moins captivée par son intrigue. Mais là, il aurait dû s'abstenir. Et sa vision du succès à l'américaine, qu'il nous assène tout au long du roman, à travers les yeux du narrateur. Un homme ne peut s'épanouir qu'à travers la réussite financière. Il nous sert des descriptions à rallonge de propriétés, d'hôtels luxueux ennuyeuses à mourir.

« Dans vingt ans les gens ne liront plus. C'est comme ça. Ils seront trop occupés à faire les zozos sur leur téléphone portables »

De quoi parle ce roman?

Marcus est le même Marcus que celui de l'affaire Harry Quebert, cet écrivain qui a réussi. Là, il nous parle de sa famille. L'histoire croisée des membres de la famille Goldman, dont les choix de vie de chacun d'entre eux les ont menés vers deux directions opposées. D'une part, les Goldman-de-Montclair,... SUITE sur mon BLOG

https://blogapostrophe.wordpress.com/2021/08/09/le-livre-des-baltimore-de-joel-dicker/

« Les enfants de vos enfants regarderont les livres avec la même curiosité que nous regardons les hiéroglyphes des pharaons. «

Lien : https://blogapostrophe.wordp..
Commenter  J’apprécie          81





Lecteurs (19276) Voir plus



Quiz Voir plus

Savez-vous la vérité sur l'affaire Harry Quebert ?

Que sont Harry et Marcus ?

père et fils
frères
amis
collègues de travail

24 questions
2485 lecteurs ont répondu
Thème : La Vérité sur l'affaire Harry Quebert de Joël DickerCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..