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4,05

sur 8762 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je suis très en colère contre le snobisme des critiques littéraires et particulièrement dans le cas de ce livre.



Joël Dicker est jeune trentenaire Suisse, beau gosse, écrivain famous depuis La vérité sur l'affaire Harry Québert (qui s'est vendu à plus de trois millions d'exemplaires !). Avant de connaître ce premier énorme succès, il a mis quatre livres au placard que personne n'a voulu éditer, et a publié auparavant un premier livre qui a eu un écho très, très relatif. Je veux dire par là que c'est pour le moins un jeune homme opiniâtre et combatif qui a su remettre son ouvrage sur le métier. Personnellement, ça me rend le type sympathique.



Si vous débarquez de la planète Mars et que vous n'avez jamais entendu parler de la vérité sur l'affaire Harry Québert qui a raflé moult prix, je vous conseille de le lire pour vous faire votre propre avis sur ce livre à succès qui – à mon sens – était très réussi même si un peu naïf ou gnangnan.



Le livre des Baltimore reprend le héros principal de l'ouvrage précédent, Marcus Goldman, écrivain à succès en quête d'inspiration pour son nouveau livre. Cette fois-ci, Marcus n'enquêtera pas sur la vie de son ancien professeur, mais sur sa famille, et notamment sur ses cousins de Baltimore qui le fascinent au plus haut point. Il va alors dépiauter leurs habitudes, leur cadre de vie, les analyser finement tant dans leurs actions que dans leur cheminement psychologique. En bref, il s'agit d'une saga familiale qui cherche à démêler le vrai du faux entre ce que l'on fantasme de la vie de nos proches… et ce qu'ils vivent réellement ! Ainsi s'arrête mon résumé pour ne pas vous dire trop.



Ai-je aimé ? Oui, assurément. J'ai trouvé, pour reprendre l'expression de mon mari, que le livre était très « page turner », on est dedans et on a hâte de retourner lire ! L'histoire tient la route, même si okay certains aspects restent naïfs ou si la chronologie n'est pas toujours claire. Et so what ? J'ai vraiment imaginé les personnages du livre, ou tout du moins pour la plupart d'entre eux; j'ai visionné les maisons, les endroits de vacances, les trajets en voiture, la taille du jardin et plein d'autres choses. J'ai été amusée de certains dénouements, excitée par d'autres, même si ce n'est pas l'intrigue du siècle et même s'il m'est arrivé de deviner quelques points qui allaient être abordés. J'ai trouvé le style très fluide, l'histoire très limpide. Je n'ai rien vu de pompeux ou de facile, même si en soi certaines situations ou descriptions sont faciles, oui. Donc non ce n'est pas le roman du siècle, non ce n'est pas dingue, absolument ouf, mais ça reste un roman bien réussi qui donne un très bon exemple des projections que nous faisons sur autrui en passant à côté de leur réalité.



Je défends précisément ce livre parce qu'il est très attaqué, à croire qu'en France nous sommes très énervés par les mecs à succès, sauf s'ils ont un super réseau ou une histoire de famille absolument glauque, auquel cas on les tient en respect. Je trouve insupportable qu'un Beigbeder puisse dire qu'il ne s'agisse pas de littérature mais de « story-telling ». Ah ? C'est-à-dire ?



Rappelons qu'il n'est jamais simple d'écrire, et qu'écrire peut avoir pour ambition de tester un style, de raconter une histoire, voire les deux. C'est certain, tout le monde n'est pas Flaubert, j'en conviens, mais enfin il serait temps que tous les quadras français qui publient chez des grands éditeurs et vendent en nombre correct mais pas mirobolant arrêtent de se penser comme « des vrais écrivains », sous-entendu « à la différence des autres ».



Je déteste également le discours supra snob des écrivains (francophones toujours, au risque de me répéter) qui dit qu'ils n'écrivent pas pour être lus ou achetés, mais pour le plaisir, le besoin, ou le groupe d'initiés auxquels ils croient appartenir. Un livre n'a pour moi de sens que s'il est lu par autrui, sinon cela ne sert à rien de le publier, à part se faire du bien à son égo de névrotique en quête de valorisation pseudo intellectuelle. Je pense qu'il faut être un peu honnête : n'importe quel écrivain serait ravi de connaître THE succès et j'ai tendance à penser que trois millions de lecteurs ne sont pas bêtes comme des choux. A titre personnel, je n'apprécie guère les romans de Marc Lévy, il est vrai. Mais manifestement d'autres oui. Et si Marc Lévy pousse à la lecture des gens qui en général ne lisent jamais, je dis bravo ! Surtout que Marc Lévy écrit ses livres avec ses petites mains, il ne boit pas des cocktails à Rio en attendant que le succès arrive.



Bref, s'il vous plait, si vous connaissez des critiques littéraires, demandez-leur qu'ils arrêtent de nous apprendre à différencier la « littérature » des soi-disant « grosses bouses d'usurpateurs ». C'est insupportable. On ne casse pas quelqu'un qui sort deux best-sellers en deux ans, on met en avant ses points forts et on l'encourage à re-travailler quelques faiblesses.



Donc pour conclure, well done Joël Dicker pour ce nouvel ouvrage à tout juste trente ans, t'as fait du bon boulot même si tu n'es pas Marcel Proust.





Jo la Frite



PS : j'ai mis plein de mots en anglais pour bien ennuyer les littéraires radicaux, et paf !

Lien : http://coincescheznous.unblo..
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J'ai terminé ma lecture hier soir et je me suis laissé la journée d'aujourd'hui pour réfléchir à ce que j'allais dire sur ce livre. Pas du tout parce qu'il ne m'a pas plu mais plutôt parce que je ne comprends pas les critiques parfois très virulentes à l'encontre de ce jeune auteur.

Son écriture est certes loin de celle d'un Camus ou d'un Sartres, son style n'est pas parfait mais je ne pense pas que Joël Dicker avait la prétention d'écrire un nouveau "La peste" en écrivant "Le livre des Baltimore".

Non !

N'en déplaise à la critique élitiste, ce livre n'est pas la "daube" qu'ils ont essayé de nous faire croire. Il dépeint simplement et sans prétention la vie et les déboires d'une famille aisée américaine. D'aucuns diront que l'intrigue est trop peu présente et que seules les 100 dernières pages sont intéressantes. Je ne partage pas leur avis ! En ce qui me concerne, j'ai passé un agréable moment de lecture, sans prise de tête, en suivant la jeunesse de Marcus Goldman, personnage principal de l'autre livre décrié par la presse de ce jeune auteur dont j'attends avec impatience le prochain ouvrage.
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Marcus Goldman est écrivain, il est issu de la famille Goldman-de-Montclair, une famille de classe moyenne. le frère de son père, Saul, est un avocat très important. Il fascine Marcus, toute la famille Goldman-de-Baltimore fascine Marcus ; ils lui paraissent mieux que tous les gens qu'il a rencontrés, plus beaux, plus brillants, plus chanceux. Par chance, les parents de Marcus l'envoient souvent chez les Baltimore, les moments les plus heureux de son enfance.
Le récit avance et les choses se dégradent par petites touches, des failles apparaissent dans cette merveilleuse famille. L'écriture est fluide, agréable. Un bon moment de lecture.
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C'est une histoire de famille.
C'est une histoire avec des secrets, des espoirs, des jalousies, des envies, des amis et des ennemis, des petites et des grandes histoires, des amours et des amitiés, des non-dits et des révélations, des souvenirs, des regrets, des remords...
Bref, une histoire de famille où chacun essaie de se construire et de vivre pour atteindre son rêve...
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On retrouve Marcus Goldman l'écrivain déjà rencontré dans "La Vérité sur l'affaire Harry Québert".
Cette fois il est le narrateur dans l'histoire de sa famille :
- la sienne : il vit avec ses parents à Montclair dans le New Jersey, une vie toute modeste qu'il snobe tout au long du roman.
- la vie de ses cousins et de leurs parents à Baltimore, une vie brillante qu'il ne cesse d'admirer et d'envier.
Dès le début, il nous annonce un drame dans la famille de Baltimore. Nous ne le découvrirons qu'à la fin mais on en découvrira petit à petit les signes avant-coureurs.
C'est la vie sociale, familiale que Marcus nous dévoile avec ses beaux et ses mauvais côtés, ses secrets parfois bien lourds de conséquences.
La famille qu'il admire tant va finir par se faire ronger par l'orgueil, l'ambition et l'insolence.
Certains scènes sont très savoureuses comme celle où le principal d'un collège explique au gamin "Hillel" ce qu'est une pulsion pour se justifier et éviter de tomber sous le chantage du gamin.
Marcus est souvent en dialogue avec son voisin plus âgé, Léo. Les conversations sont agréables et Léo lui donne son avis calmement mais sans ménagement.
Ce sont des moments très agréables dans le livre.
On pourrait ajouter une maxime après la lecture :
" Tout ce qui brille n'est pas or" mais entre nous, on le savait déjà.

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Après « La Vérité sur l'affaire Harry Quebert », plus d'un million et demi d'exemplaire vendu, Joël Dicker nous offre avec « le Livre des Baltimore » une histoire de famille, celle des Goldman.

Marcus Golman, le narrateur, raconte l'histoire de sa famille, les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair. Avant le « Drame », son oncle, riche et brillant avocat vivait à Baltimore avec sa famille. Marcus, lui, fait partie de la branche des Goldman-de-Montclair, famille modeste vivant à Montclair dans la banlieue de New York.
A travers de nombreux flash back, nous suivons la jeunesse des trois cousins Goldman. Hillel, surdoué, Woody enfant recueilli par les Goldman-de-Baltimore et Marcus qui rejoint ses cousins pour former le « gang des Goldman », un trio inséparable.
Marcus a une admiration, et une pointe de jalousie, pour les Goldman-de-Baltimore, une famille-modèle, beaucoup plus riche, beaucoup plus belle, beaucoup plus tout. Mais au fur et à mesure du temps tout se désagrège, pour arriver au jour du « Drame ». Ce drame avec un d'majuscule, qui en accentue l'importance, mentionné tout au long du roman et qui sera révélé vers la fin du roman.

« le Livre des Baltimore » est une belle histoire sur le destin, les secrets de famille et les rêves de l'enfance. Dans un style simple pour ne pas dire simpliste, formaté bestseller, Joël Dicker, arrive à nous captiver dès les premières pages et à nous faire passer un bon moment.
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Marcus Goldman, auteur à succès, nous raconte son enfance et le Drame que sa famille a connu des années auparavant. Les Goldmand-de-Montclair et les Goldman-de-Baltimore n'avaient pas les mêmes moyens et Marcus enviait tout ce que ses cousins Hillel et Woody avaient à Baltimore. Sauf que beaucoup de secrets ont mené à la disparition totale de cette branche de la famille...

Mon résumé est un peu pourri au vu de la complexité de l'intrigue. Ce n'est sûrement pas le livre de l'année, le style n'est pas spécialement de haute qualité, mais c'est une histoire embarquante qui présente une amitié indéfectible plus que touchante. Ce livre nous montre où la jalousie peut mener, à quel degré les points de vue personnels sur d'autres membres de la famille peuvent complètement diverger, combien les apparences peuvent être trompeuses.
Je l'avoue, je n'avais pas eu autant envie de retrouver mon livre le soir depuis un bon moment. Joël Dicker a su créer des relations amicales et familiales vibrantes dans un contexte social privilégié mais dans lequel tout peut basculer. La seule relation qui cloche, c'est pourtant celle du couple phare du livre, celui d'Alexandra et Marcus. Leurs dialogues et les nombreuses références faites à leur histoire sont presque les seuls éléments clichés de l'intrigue, comme si Dicker ne savait pas vraiment comment créer un couple aussi charismatique que le tandem de choc émouvant de Hillel et Woody.
Les mystères sont rondement menés, transportant le lecteur tout du long. le suspense est savamment distillé au fur et à mesure que les pages se tournent et on découvre la portée des sentiments et ressentiments, des non-dits, des silences, délibérés ou non.
Ce roman a une aura différente de celle de la Vérité sur l'affaire Harry Québert, mais son efficacité est tout aussi marquante. Peut-être pouvons-nous lui reprocher ses paragraphes sur l'impact des livres et de l'écriture, répétitifs après l'ouvrage susmentionné, ainsi que son utilisation du français parfois franchement borderline avec ce que l'Académie accepterait. Mais ça reste un récit émouvant sur bien des points, vraiment prenant.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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J'avais beaucoup aimé La Vérité sur l'affaire Harry Québert, du même auteur. Enfin, quand je dis "bien aimé", je dirais surtout que j'avais dévoré les 600 pages en 3 jours, mais qu'une semaine après, je n'avais plus de souvenir de l'histoire.
Pour ce bouquin, ce fut à peu près la même chose. L'histoire est différente, mais le style est le même. On y retrouve Marcus, notre narrateur, les alternances entre les époques, la convergence des époques vers le drame, l'introspection des personnages. En bref, ça sent un peu le réchauffé d'où mon avis mitigé.
J'ai quand même pris plaisir à le lire. C'est de la détente, pas de prise de tête. Il y a du suspens, c'est très accrocheur. Tout comme le premier, ça ne me laissera pas un souvenir inoubliable, mais je ne regrette pas et j'en lirai probablement d'autres.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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J'ai sans aucune honte aimé cette sage familiale américaine, suite (sans l'être d'ailleurs, les deux livres sont totalement indépendants) de "la vérité sur ..." du même acabit pour moi. de la bonne littérature distrayante, un vrai "page turner" comme on dit, et oui j'aime ça. Ici on est en plus pour nous petits européens dans la description de la vie américaine comme on la rêve, comme on l'imagine. Alors oui, sans doute beaucoup de poudre aux yeux de la part de Dicker, mais on n'a jamais obligé quelqu'un à lire (.... sauf à l'école, d'accord).
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Difficile de mettre une critique après toutes celles déjà présentes sur le site et qui sont très bien analysées.
Je ne sais pas si j'ai aimé, je l'ai trouvé un peu confus et désordonné (avant, après le drame un peu n'importe quand ! mais jamais le drame, il faut attendre la fin), il y a beaucoup de "longueurs" .........
Il y règne une drôle d'ambiance, les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair sont de milieux différents (bien qu'il s'agisse de deux frères), se jalousent-ils, s'aiment-ils, que s'est-il passé avant ? toujours de la confusion.
En résumé, un vie de 2 familles (une plus aisée que l'autre) la complicité de trois cousins très liés mais pour combien de temps ? Leur amour commun pour la même fille et des drames .........
J'avoue avoir mis un certain temps à le lire à cause de ces sauts dans le temps qui m'agaçaient. Quel a été le vrai rôle des grands-parents (car ils interviennent aussi) ? Mais je suis arrivée au bout.
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