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4,05

sur 8762 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Il était une fois, une jeune femme, aveuglée par le strass et les paillettes entourant la sortie d'un roman au succès garanti, dégaina sa carte bleue et acheta ledit roman. Attirée par la renommée de l'auteur et par la première impression positive qu'elle s'était faite sur un autre de ses romans paru quelques années auparavant (qui plus est primé par le grand prix du roman de l'Académie française), la jeune lectrice trépignait d'impatience à l'idée d'entamer cette suite. Mais comme tout drame, la fin fut cruelle : la supercherie littéraire rameuta le bout de son nez et la lectrice fut vaincue, déçue, énervée, en rogne, ultra blasée ! Ah misère, pourquoi ai-je cédé aux douces sirènes d'une mystification littéraire ? !

Par tous les saints, par Victor Hugo, Balzac et même JK Rowling, n'achetez pas le Livre des Baltimore. Je dirais même pire, ne le lisez pas ça vous évitera de bien grands maux. Mais, et là je m'incline devant le faux talent de Joël Dicker, bravo à vous cher cousin Helvète, pour avoir su me faire finir les pages de votre mauvais roman. Car, en dépit d'une intrigue frisant le vide intersidéral et le style détestable, vous vous y connaissez en matière de page turner. Petit filou.

Est-ce que je dois consacrer quelques lignes à l'intrigue ? Allez je suis sympa.

Marcus Goldman, le héros de la vérité sur l'affaire Harry Quebert, devenu écrivain à succès, décide d'écrire le roman de sa famille, ou plutôt de la branche aînée des Goldman, celle de son oncle Saul, brillant avocat de Baltimore (d'où le titre). Tout leur sourit : succès, argent, humilité, amour, fraternité, bref la famille idéale. Marcus éprouve une fascination sans complexe pour cette famille à laquelle il aimerait tant appartenir, lui le pauvre gamin du New Jersey. Il forme avec son cousin et l'enfant quasi adoptif du couple, le gang des Goldmann, soudé à la vie à la mort. Mais comme toute histoire heureuse, la surface s'écaille, faisant ressurgir rancoeurs et secrets de famille… Bon ça suffira pour le résumé.

Voilà donc réunis tous les ingrédients nécessaires pour obtenir une bonne mixture littéraire à succès. Oui mais plus cliché et banal on fait pas. Que ce soit dans le style ou dans l'histoire, tout n'est que platitudes et reproduction à l'identique d'un mauvais cours d'écriture de romans. Pas d'âme, pas d'émotions. Tout y est attendu, sans aucune nuance, artificiel. Je crois que c'est une des premières fois que cela m‘arrive. J'espère bien ne plus avoir à revivre cette expérience.
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Je ne sais pas trop par quel bout prendre cette critique.
Je n'ai pas trouvé que c'était un mauvais livre. Tout y est, une intrigue, quelques personnages, des aller-retours dans le temps autour d'un mystère, un style fluide.

Et pourtant j'ai trouvé ce livre assez indigeste.
Peut-être pas assez de descriptions. Trop d'informations qui ne servent à rien. L'impression qui me reste c'est :beaucoup de phrases décrivant des faits, comme un scénario, mais pas de magie, rien pour donner un décor ou du fond aux personnages auxquels je n'ai pu ni m'identifier ni m'attacher. Et si c'est facile à lire, je n'ai pas trouvé de magie dans les mots. Et la longueur et la lenteur n'en font pas non plus un roman de plage.

Bref, rien à redire, peut-etre trop académique, mais rien à en dire non plus.

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Après la prouesse de l'Affaire Harry Quebert, j'ai du mettre la barre trop haut sur le Livre des Baltimore...
Quelle déception! les personnages présentés m'ont paru comme des êtres exceptionnels, extraordinaires enfin une famille sur un trône...Bon, je passe car les pages défilent il faut bien l'avouer, puis vient et revient de bout en bout l'annonce du fameux Drame de la part de Mr Dicker.
430 pages à lire pour le découvrir, il faut le faire!!! et nous faire languir avec ses phrases "un an avant le drame", "dix ans avant le drame" "six mois après le drame" quel agacement! Je pense que l'auteur aurait pu abréger des pages inutiles et relire son manuscrit avant de le remettre à l'éditeur.
Un bon page turner c'est clair mais franchement quelle perte de temps...
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Voici un roman qui sent à plein nez l'atelier d'écriture formaté à l'américaine, et ses recettes commerciales: Pour jongler sur le succès de Harry Québert, où il y avait du suspense et une vraie trame de fond, reprenez le personnage de l'auteur adulé, ajoutez-y page 452 un meurtre, page 236 un amour non dit, mélangez avec une saga familiale à deux branches, une riche, une pauvre, soyez généreux en adoptant un enfant, rajoutez un peu de foot américain etc. le tout fait un deuxième roman raté, sans saveur.
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Je me suis empressée de lire le nouveau livre de Joël Dicker pour me faire mon propre avis. le mot déception résume bien ce que j'ai ressenti à la lecture de ce roman. 500 pages de romance d'une écriture médiocre pour finalement découvrir dans les 50 dernières pages la chute tant attendue mais décevante. Des dialogues amoureux à l'eau de rose. Quel dommage !
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J'avais beaucoup aimé La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert mais je suis bien déçue par celui-là. le premier, bien qu'un peu long, m'avait passionné avec ses multiples rebondissements. Dans le livre des Baltimore, Joël Dicker nous annonce dès le départ qu'il y aura un drame. Pas de suspense, j'ai tourné les pages, sans trop de conviction, pour savoir quel allait être ce drame. C'est bien plus un roman d'initiation qu'un polar.
Il y a tous les ingrédients de la romance à l'américaine, l'hyper doué, le jeune écrivain talentueux, le grand avocat, l'espoir du football, la chanteuse célèbre. Il y a aussi les maisons luxueuses, les vacances de rêve, la famille chaleureuse, l'indéfectible fraternité entre 3 jeunes garçons. La belle vie où ce que l'on croit être la belle vie et les bons sentiments qui cachent parfois des tensions. Un poil too much pour moi !
Bientôt 10 ans que ce livre est sorti et depuis longtemps dans ma PAL Merci à ma piocheuse, je vais pouvoir m'en débarrasser, le rendre à sa propriétaire, s'il est bien à elle, ou le déposer dans la boîte à livres.
Lu dans le cadre du challenge Pioche dans ma PAL Polar de Février 2024
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Marcus Goldman, écrivain à succès se souvient...
Son enfance, les liens immuables avec ses cousins vénérés, les tensions et non-dits inhérents à toute famille, les secrets et les drames...
Une alternance d'époque qui rend le roman plutôt vivant.
Mais voilà, on tombe un peu sur l'effet page-turner...
Certes, on a toujours envie de lire la page suivante... Pour autant, l'intrigue n'est pas au rendez-vous, la fin est fade et la succession de "drames" beaucoup trop téléphonée...
Je n'avais guère apprécié son premier roman et ne suis pas beaucoup plus convaincue par celui-ci...
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Joël Dicker...C'est le premier livre que je termine de cet auteur. Son écriture, franchement insipide, me fit d'abord croire que son roman de langue anglaise avait été ensuite traduit en français, ce qui donne généralement des résultats assez pauvres, convenons-en... Mais pas du tout en réalité, l'auteur est un Suisse francophone qui écrit dans sa langue natale. Si je veux bien entendre qu'on n'est pas obligé de lire et de relire encore son manuscrit jusqu'à atteindre une perfection impossible, on peut quand même accorder un peu d'importance aux mots, à leur précision et à leur charge émotionnelle. Ici, on a l'impression que l'auteur écrit comme il cause, sans travail préparatoire et sans s'y attarder. Et puis pourquoi ces jeunes écrivains quarantenaires se plaisent-ils à planter toujours leur décor outre-atlantique ? Pourquoi cette fascination pour un monde qui nous happe déjà par ailleurs dans trop de domaines et qui n'a pourtant pas souvent autre chose à nous apporter que strass, hémoglobine ou bon sentiment. À trop se soumettre, on finira par se perdre...
Certes, l'intrigue fait passer l'ensemble. L'histoire, très modélisée, offre une sympathique promenade, même si celle-ci aurait pu être raccourcie d'un bon tiers. Les personnages, taillés d'un seul bloc, vivent des événements forts et sont tous promis à des destins uniques. Ils sont caricaturaux jusqu'à parfois ressembler à nos lectures d'enfance et on en arrive à se méprendre, surtout lors des passages avec le chien : qu'est-ce qu'on lit en réalité ? L'écrivain prodigue Joël Dicker ou les Six compagnons à Baltimore ?
Reste le succès, gigantesque, et cette question intrinsèque à presque tous les succès littéraires. Un livre moyen ou vaguement médiocre, mais couronné par des ventes hors du commun, offre-t-il une goulée d'oxygène au genre littéraire ou le tire-t-il vers le bas ? C'est la question qui reste au final et qui nous fait hésiter à condamner franchement un ouvrage qui ne brille ni par son originalité, ni par une écriture à tout le moins quelconque...
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On retrouve le même personnage principal, Marcus Goldman, dans ce roman que dans La vérité sur l'affaire Harry Quebert. C'est l'histoire de sa famille qui est racontée ici. Je trouve que les descriptions de la société américaine contemporaine et des relations et rivalités familiales fonctionnent bien.
Par contre, j'ai été déçue de retrouver exactement les mêmes ressorts dans la mise en place de l'intrigue et les mêmes astuces répétitives pour tenir le lecteur en haleine, si bien que ça ne marche plus tellement.
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Quelle amère déception après « La vérité sur l'affaire Harry Quebert »…. J'en suis déçue autant que furieuse ! Si le précédent livre de Joël Dicker m'avait intriguée, émue, et que j'avais lu ce charmant pavé en quelques jours à peine sans pouvoir le lâcher…. C'est tout le contraire qui s'est produit avec ce très, très moyen « le livre des Baltimore », que j'ai eu du mal à finir.

Le pire de ce livre, c'est la régression de son auteur. Car les défauts marqués de « La vérité sur l'affaire Harry Quebert », qui étaient pardonnés quand on sait que Joël Dicker est un jeune débutant publiant son deuxième roman (quoi que... des plus jeunes auteurs que lui sont bien meilleurs), sont dans ce « Livre des Baltimore » exacerbés… parfois à l'excès. Ses défauts se tiennent principalement à des longueurs interminables et inutiles, des personnages fades et stéréotypés, des dialogues niais et surréalistes (un point sur les petits surnoms que se donnent les personnages entre eux… « Markinette », « Markinou », « Wood »…) et une intrigue inconsistante. Encore, la « vérité sur l'affaire Harry Quebert » comportait parfois de ces maladresses, mais « le livre des Baltimore » en est pétries ! C'est affligeant.

Déjà, les 250 premières pages du roman (dont plus de sa moitié) qui ne servent à RIEN ! Je me suis ennuyée à les lire tant l'intrigue peine à démarrer, et que j'avais l'impression de me retrouver devant un mauvais épisode d'une série américaine bas de gamme comme un sous « Beverly Hills »… L'auteur décrit des personnages qui sont tous PARFAITS (beaux, en plus d'être intelligents, très riches, généreux, sexy, musclés, élégants, brillants dans tout ce qu'ils entreprennent, sans un pet de défauts, et de leurs rapports magnifiques et idylliques entre eux)… et l'admiration sans borne, répétée jusqu'à l'abus, que leur porte le narrateur. Sauf que ces personnages, à force d'être ainsi décrits et magnifiés, deviennent plats donc inintéressants. Ils sont trop parfaits pour être réalistes (un point que j'avais remarqué sur certains personnages de « La vérité sur l'affaire Harry Québert » (pas tous), mais pas de façon aussi grossière). C'est donc lassant et énervant de lire un catalogue de bons sentiments, et répété jusqu'à l'abus que Marcus les admire et les adore… Si fait que le fameux « Drame » (que l'on devine bien avant que l'auteur nous le révèle… le suspense est moyen) perd de son intérêt, comme la perte d'intérêt que l'on a pour tous ces Barbies et Kens stéréotypés à l'excès.

Puis, c'est dans le style de Dicker et sa narration que j'ai été consternée… Par le manque de rigueur surtout. Je passe certaines situations et dialogues ridicules de mièvrerie (sauf peut-être celle qui m'a fait rire bien malgré moi en page 162 : « Vous êtes devenus fous ? les réprimanda le coach Bendham. - Vous êtes devenus fous ? répétèrent les parents Neville. - Vous êtes devenus fous ? reprirent Oncle Saul et Tante Anita. »… Sans commentaire, n'est-ce pas ?… Cinq adultes soit disant parfaits d'intelligence qui jouent entre eux les perroquets, même un dialoguiste stagiaire pour une scène de soap opéra n'oseraient pas écrire cela).

En revanche, d'un point de vue littéraire, je ne peux pas passer à côté d'erreurs monstrueuses de rigueur. le livre est écrit à la première personne, avec un narrateur, dont qui se doit de DÉCRIRE les situations, de donner son point de vue, ressenti, analyse… Or, page 69, ledit narrateur écrit « en passant en voiture le portail de la propriété de Kevin ce jour-là, je ne remarquai pas le van noir garé dans la rue, ni l'homme qui m'observait au volant ». Soit tu le remarques, soit tu ne le remarques pas. Dans ce dernier cas, tu ne peux pas l'écrire car tu ne l'as pas remarqué. Autre faute de rigueur marquante, qui prouve d'un certain côté l'amateurisme dont fait preuve Dicker, dans une page que je n'ai pas notée (j'aurais dû), quand un policier après avoir été frappé dans l'après-midi par un des personnages, apparait quelques heures après avec un « oeil au beurre noir »… Non. NON ! Un hématome à l'oeil, une marque rouge, mais pas un oeil au beurre noir qui met des jours à se former dû à la coagulation du sang…. Et lors d'une conversation téléphonique, le narrateur écrit qu'il entendit son oncle « sourire »… Peut-on « entendre » quelqu'un sourire ?

Dernier point important et non des moindres, qui hélas prouve que Joël Dicker ne maitrise pas bien les règles littéraires (de base pourtant) de la narration… Et attention, risque de spoilers : le personnage principal, narrateur, Marcus (beau, jeune, musclé, écrivain à succès et adulé de l'Amérique entière dès la publication de son premier roman, qui sort avec la plus grande chanteuse à succès adulée par ce même pays et classée parmi les personnalités les plus influentes…) raconte l'histoire et la fin tragique de ses merveilleux cousins (un intello ultra-doué et un sportif ultra talentueux… Excusez du peu !)… et de leur disparition, livrant des passages et dialogues détaillés entre ces deux personnages que ce narrateur n'auraient JAMAIS pu connaître car ses cousins ont disparu sans jamais lui en parler… L'auteur confond la forme narrative à la première personne du singulier avec celle de la troisième personne ! Ce qui est le plus affligeant, c'est que son éditeur ait pu laisser passer cela…

J'écris cette critique sous l'effet d'une certaine colère, et d'une profonde déception. Après les espoirs de « La vérité sur l'affaire Harry Quebert », un roman que j'avais adoré dévorer, pour moi Joël Dicker s'effondre et chute dans le rang de ces écrivains à succès public, qui font vendre mais vendant des fictions plates et faciles à lire, des romans de plage sans prise de tête, et surtout (cruellement) sans vrais intérêts littéraires, et qui font malgré eux mal à la vraie littérature et aux vrais écrivains. Certains aiment, je les respecte, mais d'autres fervents lecteurs et littéraires détestent. Et sans avoir détesté « le livre des Baltimore », je l'ai trouvé beaucoup trop moyen et « amateur » dans sa forme et son fond pour le trouver intéressant.
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