Le jet d'eau sur la couverture et plus de 10 ans passés depuis que j'ai découvert
Dicker avec Harry Québert. Au sanglier rieur, la chambre 622 me tend les bras. Allons-y donc pour voir.
J'ai bien aimé. J'ai bien aimé le rythme : ça ne se relâche jamais, c'est même un peu épuisant. Faut être drôlement concentré à la lecture parce que les allers-retours sur plusieurs temporalités (3 essentiellement) sont faciles à louper si on décroche un tant soit peu.
J'ai bien aimé les différentes supercheries et les moults rebondissements sans fin, même si ça ajoute au côté épuisant.
J'ai bien aimé la mise en abîme du bouquin dans le bouquin, je sais que ça a agacé au moins une de mes amies ("
Dicker m'a soulée avec ses états d'âme d'écrivain!"), j'ai trouvé ça plutôt bien fait.
J'ai moins aimé les personnages féminins, tartes ou manipulatrices et pas attachantes. La beauté reste le label numéro 1 et ça c'est quand même fâcheux. le discours sur l'amour, mouof, les poètes mentent vraiment mieux.
Je ne raffole pas non plus du milieu de la banque et du fric à tout va, ma foi c'est Genève, c'était un peu couru d'avance.
Dans l'ensemble l'intrigue est bien menée, et pour celles ou ceux qui se demandent l'énigme trouve bien sa résolution (inattendue, oui) dans les dernières pages.