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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avant toutes choses, un grand merci à Babelio et aux Éditions du Seuil pour l'envoi du dernier roman de Nicolas Dickner.

Qui est Papa Zoulou ? Ou plutôt, où est-il ?
Papa Zoulou est un conteneur, mais ce qui le différencie des milliers d'autres boîtes, c'est qu'il se faufile de ports en ports sans que personne ne l'attrape. Que transporte-t-il ? Voilà toute la question...
Jay, employée à la gendarmerie Royale du Canada va se pencher sur l'affaire, mais en secret, car son créneau ce sont les fraudes aux cartes de crédit. Quelque part à Montréal, elle va croiser l'histoire de Lisa et Éric, deux adolescents inséparables qui rêvent de dépasser les limites de la technologie...
Il est compliqué de résumer ce roman, pas en raison de la complexité de l'histoire mais bien pour ne rien dévoiler de l'intrigue. Nicolas Dickner nous emmène dans le monde de l'industrie maritime et son écriture plaisante et fluide nous pousse à nous y sentir bien !! L'histoire semble décalée mais elle possède un fond intéressant et cette histoire de géographie est plutôt originale... Laissez-vous tenter, vous risquez d'être dépaysé !!!
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Comment s'y retrouver dans cette complexité de l'être humain ? Des ados doués en informatique et manuellement, une ancienne délinquante obligée de travailler au côté de la Gendarmerie Royale Canadienne, une mère accro de IKEA, un père qui brusquement va souffrir d'alzheimer et le rôle principal donné au conteneur Papa Zoulou. Ce dernier est une vraie anguille impossible à localiser. Beaucoup de termes financiers et informatiques qui peuvent dérouter, phrases anglaises non traduites. Un roman pour la génération actuelle, d'ado qui peut devenir multimillionnaire. Je me sens exclu de ce sujet. le revers de la médaille ? La solitude, un gouffre d'incompréhension avec les parents, une forme d'autisme.
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MAMAN LES P'TITS CONTAINERS QUI VONT SUR L'EAU ONT-ILS (ETC)...?

Ouvrage lu dans le cadre du Prix du Meilleur Roman Points 2018.

Nous vivons dans un monde tout à la fois de plus en plus consumériste et totalement mondialisé, ce n'est pas franchement la découverte de l'année. Ce sont même deux des facteurs parmi les plus importants pour que triomphe enfin le capitalisme économique universel. Or, nous oublions trop souvent que pour que cette mondialisation ait lieu, il ne lui suffit pas de pouvoir communiquer par téléphone ou par ordinateur, ni d'échanger des devises ou des actions à la micro-seconde, il lui faut aussi, malgré tout, un corps véritable, quelque chose qui n'est pas que du domaine de la virtualité omniprésente et presque totalement omnisciente. Les marchandises sont ce corps, mais il leur faut aussi un système nerveux ainsi qu'un système sanguin performant. Les grandes routes maritimes sont ce système, les cellules essentielles en sont rien moins que ces centaines de milliers de containers sillonnant la planète jours après jours afin de nous apporter qui nos jouets de Noel, qui nos bananes, qui les pièces qui permettront d'assembler la voiture que l'on attend impatiemment.

C'est à partir de ce constat trop souvent méconnu, parce que dans les coulisses, que Nicolas Dickener a pu concevoir Six degrés de liberté. Mais reprenons depuis le commencement.

Rédigé par un jeune romancier québécois, l'essentiel de ce livre se déroule entre Montréal et sa plus lointaine conurbation. Il met en scène trois personnages un peu à la marge - sans être le moins du monde des marginaux -. D'une part Jay, une femme de bientôt quarante années qui, après une vie des plus rocambolesques de monte en l'air internationale, entre Mexique et Canada, travaille désormais pour la "GRC" (Gendarmerie Royale du Canada) en échange d'une liberté conditionnelle. Bien qu'assignée aux peu palpitantes affaires de fraudes à la carte de paiement, elle va, au cours de cette histoire, s'intéresser à cette étrange histoire de container fantôme répondant au doux surnom de "Papa Zoulou", son référencement exact étant le moins mémorable PZIU 127 002 7... D'autre part, deux jeunes gens - ils ne sont encore qu'adolescents dans une large première partie du roman qui les présente sous forme d'une analepse s'entremêlant alternativement au présent de Jay - vivant dans un patelin un peu pommé de la quatrième couronne de la banlieue montréalaise et qui occupent leurs importants temps libres comme ils le peuvent. Il y a Lisa, une jeune fille pleine de ressource, aventureuse passionnée de bricolage, mais qui s'ennuie passablement, même lorsqu'elle s'est promise d'aider son père, moyennant butin, à vider une énième bicoque qu'il a racheté pour la retaper puis le revendre. Sa mère, elle ne la voit qu'un week-end sur deux, et c'est bien assez puisqu'elle est contrainte de l'accompagner chaque fois dans l'accomplissement de son addiction favorite : passer tout le dimanche dans ce temple de la consommation qu'est l'Ikéa local... Fort heureusement, Lisa a un ami d'enfance inséparable, Éric, qui souffre d'une agoraphobie terrible le vouant littéralement à une vie de reclus dans sa propre chambre. Mais cet ami n'est pas qu'un cas pathologique, c'est aussi un véritable petit génie de l'informatique - qui s'est découvert cette passion en devenant hacker -, ce qui va permettre à nos deux bidouilleurs de monter leur véritable premier projet : lancer l'appareil photo numérique de la mère du garçon à des hauteurs stratosphériques à l'aide d'un ballon gonflé à l'hélium. Ce sera, hélas, un cuisant échec, la balise devant leur permettre de récupérer l'ensemble semblant avoir eu une défaillance... Cependant, la vie va se charger de séparer les deux compères, ou, plus exactement, la mère du garçon, ce qui va l'embarquer vers le Danemark natal et professionnel du nouveau compagnon de cette dernière. Les années vont passer mais pas cette amitié, malgré la réussite aussi inattendue que fulgurante d'Éric dans le domaine de la programmation dédiée au fret maritime... L'aventure peut alors véritablement débuter !

L'ensemble est d'une construction solide, d'une grande facilité de lecture, avec l'alternance systématique de chapitres, de plus en plus brefs au fur et à mesure où l'on se rapproche du dénouement, montrant l'avancée de ce qui est, au fond, une véritable enquête policière, avec l'existence des deux ados, que l'on finit par retrouver parfaitement adultes sur la dernière partie de l'ouvrage. Six degrés de liberté se lit donc très aisément, ne négligeant pas, ici et là, la critique acerbe de notre société de consommation, hyper-marketée, où les objets sont devenus "intelligents" là où ils sont avant tout connectés, via le wi-fi, les uns aux autres, un monde où un jeune homme certes intelligent, presque totalement asocial mais surtout très spécialisé, a pu s'enrichir à une vitesse astronomique grâce à ses start-up là où sa meilleure amie, futée et d'évidence douée de ses mains, a bien de la peine à joindre les deux bouts. Un monde de grande solitude, composée de familles totalement éclatée pratiquant un amour très calibré, presque sec. Un monde aussi où il est de plus en plus difficile de passer entre les gouttes de la surveillance universelle, où il possible, en quelques clics, de savoir - d'un point de vue strictement consumériste - qui vous êtes, où vous êtes, à quelle heure, pourquoi, éventuellement avec qui. Un monde où le moindre écart à cette surveillance obligatoire (mais qui ne dit pas son nom) est source d'inquiétude, de panique presque et des pires fantasmes (terrorisme, grand banditisme, immigration massive, etc). Un monde d'êtres devenus plus ou moins interchangeables, tous plus ou moins identiques dans leurs désirs, leurs rêves, leurs vies et où la moindre originalité vraie, qui s'acharne malgré tout à subsister, passerait presque pour de la déviance politique et anarchisante...!

Bien sûr, ces thématiques ne sont abordées que sommairement et sans s'appesantir par Nicolas Dickner. Son livre est, avant tout, une sorte de thriller économique, un roman (juste ce qu'il faut de) noir sur notre société hyper-connectée, parcellisée, "big-brotherisée", lentement mais surement déshumanisée. Sérieusement construit et documenté - au point de lasser un peu dans certains chapitres consacrés à la mise en oeuvre pratique et technique du projet des deux jeunes amis, même s'il était, paradoxalement, difficile pour l'auteur qu'il puisse s'en absoudre -, évitant l'accumulation de personnages secondaires aux contours mal dessinés - à l'exception des trois principaux protagonistes, rapidement esquissés, légèrement caricaturaux mais finalement assez crédibles psychologiquement, le roman n'est peuplé que de figurants plus ou moins présents - Six degrés de liberté se lit comme un agréable roman de plage ou pour accompagner les jours sombres de l'hiver, sans passionner outre mesure (le suspense manque un peu de tension) ni bouleverser l'ordre du monde (les critiques de celui-ci sont juste mais manquent de profondeur) mais sans presque jamais ennuyer le lecteur (le style est aisé, agréable, vif et la trame fort bien imaginée).
On reprochera sans doute surtout à l'ensemble de demeurer dans les limites de cette fameuse "zone de confort" du lecteur lambda que l'ouvrage n'ose jamais véritablement atteindre et encore moins dépasser. Pas certain que ce bouquin restera des années dans les mémoires mais les amateurs du genre y trouveront probablement leur compte, n'est-ce pas là l'essentiel ?
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Livre lu dans le cadre du prix du roman le Points 2018

C'est un récit qui ne correspond à rien de ce que l'on peut connaître quoique..... des hackers, geeks, une enquêtrice au passé trouble, une adolescente bricoleuse et douée en informatique qui tente de trouver sa place entre un père qui restaure des maisons avant de les vendre, une mère qui passe ses dimanches chez Ikea, son meilleur ami Eric, agoraphobe, génie informatique, programmateur et hacker, tout cela on l'a plus ou moins déjà lu mais pas de cette façon, même si par moment j'avais l'impression de retrouver des traces de Millénium.....

Le récit alterne les chapitres entre Lisa, 15 ans, qui passe son temps entre des parents divorcés qui ne se préoccupent pas vraiment d'elle et c'est même plutôt elle qui s'occupe ou aide ses parents, et Jay, enquêtrice dans l'Enclave, Service de la GRC (Gendarmerie Royale du Canada) spécialisé dans les enquêtes sur des fraudes et qui va s'intéresser à la disparition d'un conteneur..... Pas commun me direz-vous ! Non pas commun et ce roman n'est pas commun du tout et il est en plus pas facile de le synthétiser et même de tout comprendre alors en faire une critique....

Les narrations des deux personnages principaux se déroulent à deux rythmes différents : celui de Lisa sur plusieurs mois tandis que celui de Jay sur quelques jours mais cela ne gênent pas la lecture et sont nécessaires pour le bon déroulé et la bonne compréhension de l'intrigue. le passé de Jay n'est pas très explicite même si on se doute qu'elle est sous le coup d'une interdiction de circuler suite à des malversations.

C'est un reflet de notre Société et de ses travers : tous repérés, tous pistés, nos névroses dans un monde hyper connecté et comment redonner un sens à nos vies dans un système qui a le pouvoir soi-disant d'hyper sécurisé le monde..... mais les deux amis vont montrer les limites du système et même éloignés l'un de l'autre (l'une au Canada, l'autre au Danemark)  ils feront voyager Papa Zoulou, un conteneur autour de la terre et je vous laisse découvrir les "détails" de ce conteneur.....

Les reproches que je ferai seront d'ordre rédactionnels : en effet les termes informatiques, GPS etc les nombreux acronymes  qui obligent à régulièrement se plonger dans l'annexe en fin de livre, les phrases en anglais (tout le monde ne maîtrise pas l'anglais et des traductions en bas de page auraient facilité la compréhension), compliquent la lecture  qui, déjà par elle-même n'est pas simple et un peu déroutante, mais retire un peu du rythme. C'est une écriture assez directe, efficace comme peut l'être un programme informatique.

Je me suis intéressée à la mise en place du projet, ce qu'il était mais sans plus. On n'a pas toutes les clés, les tenants, les aboutissants et il n'y a pas cette petite musique intérieure que j'attends quand je lis un livre, quel que soit le sujet, qui me pousse à tourner les pages par plaisir, curiosité ou intérêt.

C'est un roman générationnel, je pense, pour une tranche de population jeune, qui maîtrise l'informatique, internet et ses implications dans nos vies de tous les jours mais j'ai malgré tout pris du plaisir à le lire, même si la fin m'a déçue et je m'attendais à quelque chose de plus "flamboyant".....
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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Nicolas Dickner, romancier montréalais, nous livre ici une intrigue originale sur fond de piratage informatique. Fruit d'innombrables recherches sur le transport maritime moderne, l'auteur a mis cinq années à construire l'histoire. le titre du livre "Six degrés de liberté" est une expression utilisée en mécanique qui désigne les six mouvements d'un objet dans l'espace.

Je dois dire que j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Celle-ci repose sur des explications bien compliquées pour une personne non passionnée par les nouvelles technologies, l'inconnu de la programmation et la multiplicité des abréviations informatiques (à la fin du livre on retrouve d'ailleurs une longue liste regroupant toutes les abréviations techniques utilisées).

L'intrigue débute à Québec et repose en partie sur les personnages de Lisa Routier-Savoie et de Eric le Blanc, deux adolescents.
Lisa habite sur les bords du Saint-Laurent et vit partagée entre ses parents, divorcés. D'un coté elle aide son père, Robert, qui achète, rénove et revend des maisons dans l'espoir de faire fortune un jour, et d'un autre côté elle passe du temps avec sa mère, Josée, qui a un rituel : le shopping chez Ikea tous les week-ends.
Eric le Blanc, son meilleur ami, est agoraphobe. Il étudie chez lui, à distance, et obtient son diplôme d'études secondaires avec trois ans d'avance. Passionné d'informatique, il pirate des systèmes informatiques durant ses heures perdues. A 15 ans, Eric déménage au Danemark, à Copenhague, avec sa mère. Là-bas, il devient un véritable prodige de la programmation informatique. Il découvre ainsi l'industrie du transport maritime qui lui donne l'idée d'élaborer un outil de gestion. C'est ainsi qu'il fonde sa première compagnie qu'il vend à seulement 18 ans. Il fait fortune et fonde ensuite plusieurs autres sociétés.

Quelques années plus tard, alors étudiante, Lisa prépare un projet avec Eric, élaboré à distance par skype : aménager un conteneur, y vivre quelques semaines et traverser les océans en solitaire et "incognito".

En parallèle, nous suivons l'histoire de Jay. Ancienne hacker, ayant fait de la prison pour vol d'identité, elle doit ensuite travailler à la GRC (Gendarmerie Royale du Canada) jusqu'à la fin de sa peine. C'est ainsi qu'elle occupe un poste d'analyste de données au service des fraudes économiques. Elle remarque la disparition d'un conteneur maritime des fichiers et décide d'enquêter, en toute discrétion, pour le retrouver. Surnommé "Papa Zoulou", le conteneur a fait l'objet d'un piratage informatique par un hacker qui a réussi à le faire embarquer sur un navire et a, ensuite, effacé toutes les données comme s'il n'avait jamais existé.
Le but de l'enquête : retrouver la trace du conteneur.

Le livre a eu d'excellentes critiques et a reçu le Prix du Gouverneur Général en 2015, un des plus prestigieux prix littéraire du Canada.
Cependant, malgré l'originalité du thème, "Six degrés de liberté" n'a pas été, pour moi, une lecture passionnante.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Un livre inclassable et assez déstabilisant.
J'ai terminé ma lecture il y a quelques jours et même avec un peu de recul, je suis bien incapable de vous dire si nous sommes face à un roman pour ado, un policier, un roman engagé, un conte moderne. Sans doute un peu de tout ça à la fois.
Sur fond de piratage informatique, de consommation de masse, de géographie planétaire, de transport maritime moderne, de logistique internationale, Nicolas Dickner a inventé une intrigue originale, une enquête singulière sur la disparition mystérieuse d'un conteneur.
Très objectivement ce texte est excessivement malin, très bien écrit, non dénué d'humour et il faut reconnaitre le talent de l'auteur pour sortir le lecteur de sa zone de confort mais malheureusement je n'y ai pas pris de plaisir.
Perdue entre la chronologie des évènements et le vocabulaire informatique, j'ai dû m'accrocher pour suivre ce qui a vraiment rendu la lecture laborieuse.
Par contre, c'est indéniablement un potentiel scénario de film !
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« Six degrés de liberté » est un roman de l'auteur québécois Nicolas Dickner, qui nous entraîne dans le monde captivant de l'espionnage industriel et des nouvelles technologies. Bien que le livre possède des qualités indéniables, notamment dans son écriture et ses dialogues, il souffre également de quelques faiblesses qui pourraient décevoir certains lecteurs, telles que la lenteur de l'intrigue, le manque d'attachement aux personnages secondaires et une longueur parfois excessive.

D'un côté, l'écriture de Dickner est fluide et agréable à lire, permettant ainsi de se plonger facilement dans l'histoire. Les dialogues, en particulier, sont bien construits et captivants, ce qui renforce l'immersion du lecteur dans cet univers complexe. de plus, le sujet abordé, à savoir l'espionnage industriel et les nouvelles technologies, est en soi intéressant et d'actualité.

Cependant, l'intrigue peine à démarrer et il faut attendre les cinquante dernières pages pour que l'histoire prenne enfin un rythme soutenu. Cette lenteur initiale est d'autant plus frustrante que le récit est parsemé de descriptions et d'explications techniques, qui peuvent paraître rébarbatives pour le lecteur peu intéressé par ce domaine. de ce fait, le roman donne parfois l'impression d'être trop bavard et long pour finalement peu d'action et de rebondissements.

Un autre point faible du roman réside dans le peu d'attachement que l'on ressent pour les personnages secondaires. Ces derniers manquent de profondeur et d'épaisseur, ce qui limite l'empathie du lecteur et nuit à l'implication émotionnelle dans l'histoire. L'auteur aurait pu davantage développer ces personnages pour les rendre plus intéressants et nuancés.

De plus, il semble que certaines parties du livre auraient pu être raccourcies, car il y a des moments où l'on a l'impression que l'auteur cherche à étirer son histoire. Cette longueur superflue alourdit le récit et peut donner une impression de lenteur ou d'ennui à certains passages.

En conclusion, "Six degrés de liberté" de Nicolas Dickner est un roman qui présente des qualités indéniables, notamment dans son écriture et ses dialogues, mais qui souffre également de défauts qui pourraient rebuter certains lecteurs. La lenteur du début de l'histoire, le manque d'attachement aux personnages secondaires et la longueur parfois excessive nuisent à l'intérêt global du récit, malgré une intrigue qui aurait pu être passionnante si elle avait été mieux exploitée.
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J'ai mis du temps à me sentir concernée par cette histoire - double histoire en fait, puisque deux fils se déroulent en parallèle avant de se rejoindre. J'avais peu d'attachement pour les personnages, malgré ma curiosité pour les lieux évoqués. Et puis finalement, une fois le livre refermé, je me suis rendu compte que cette histoire de conteneur voguant clandestinement me resterait sans doute dans la mémoire un bon moment...
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Un livre avec un peu de suspens mais sans plus
Je me suis un peu perdue dans la chronologie des évènements.Le rythme est assez lent pas beaucoup de rebondissemments
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Ce livre commence un peu comme un roman ado, avec une écriture très addictive...et puis on se perd entre les personnages, les changement d'époques, et à la fin, je n'ai pas pu m'empêcher de penser : tout ça pour ça ! Il y a beaucoup de bonne choses dans ce livre, mais selon moi l'écrivain manque un peu de maturité. Bref, j'en ressors un peu déçu.
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