Névé, tome 4 : Blanc Népal

Je suis contente à la lecture de ce 4ème tome de la série de retrouver une histoire qui se passe en montagne.
Parce qu'avec un tel titre, j'avais été un peu surprise de partir en voyage à l'île de la Réunion puis en Irlande.
Même si la montagne n'est pas le sujet, elle est là, bien là, on peut parfois la voir, d'ailleurs elle fait la couverture.
Et l'histoire aussi recolle bien avec le premier tome. Mais la construction avec des aller et retour sans arrêt dans la chronologie m'a un peu perturbée... je n'étais pas à l'aise dans cette construction du récit.

Cette fois, Névé part avec sa tante en Himalaya où celle-ci va entrer en méditation. Histoire encore plus décousue que les autres. Toujours les mêmes ingrédients : voyage, cauchemar, histoire de fesses. Pas de suivi avec l'album précédent : j'avais espéré retrouvé son amie irlandaise, puisqu'à la fin de l'album précédent, elle rentrait avec lui en France.

Déçu par ce tome 4 des histoires de Neve se déroulant au Népal.
Histoire décousue et très convenue : ashram secteur méditation . le tout dans un décor ne palais ne correspondant pas à la réalité.
Les paysages à 3 jours de Pokhara ne sont pas cela et sûrement pas aussi montagneux.
Le Népal n'est pas respecté ni sa spiritualité.
C'est dommage

Névé a maintenant plus de 18 ans. Pour veiller sur sa tante Marlène, il l'accompagne au Népal pour un séjour dans une communauté qui a permis à Marlène de sortir de son apathie. Névé s'inquiète sur l'emprise de cette communauté sur sa tante...
Après le séjour en Irlande du tome 3, la montagne est de nouveau une composante essentielle de l'histoire et la mise en image devient un peu moins classique.

J'ai pris énormément de plaisir à me replonger dans cette série que j'avais lue lors de sa sortie, dans les années 90...
Chaque tome est un bijou plus ou moins indépendant, qui possède une ambiance particulière, un lieu unique. Névé en est le fil conducteur, et nous découvrons son adolescence et sa vie de jeune adulte.
Graphiquement, c'est magnifique, et rappelle l'univers de Jean-Marc Rochette.