Carmen Ricci, le mystère révélé

J'adore quand on est plonge directement dans le feu de l'action, quand on découvre les protagonistes au fil de l'histoire. Ici c'est parfait, on ne perd pas de temps avec de trop longues descriptions. On suit Carmen Ricci une Italienne au tempérament fort qui mène une enquête qui semblait à priori être une mort naturelle... mais c'est sans compter sur l'instinct et la volonté de découvrir la vérité de notre belle Capitaine de la PJ parisienne.

Une enquête surprenante et addictive qu'il est difficile de lâcher. J'y ai perdu quelques heures de sommeil... il me fallait savoir.
Et même si j'avais découvert une partie de l'intrigue, je n'ai pas boudé mon plaisir de découvrir les tenants et les aboutissants.

Un thriller qui se présente comme un premier tome des enquêtes de Carmen Ricci et qui vous fera voyager à Venise. Sous les plumes de @johanna.dijkstra.delys et @pierrick_guillaume_auteur venez rencontrer une Capitaine au caractère bien trempé face à l'un des mythes les plus célèbres du XVIII ème siècle.

Une écriture fluide et dynamique qui vous plongera dans une série de meurtres (presques) parfaits.

Une nuit, le corps d'une jeune femme est découvert à Montmartre. La section criminelle est chargée de l'enquête. Alors que son coéquipier, pressé de retrouver son lit, pense qu'il s'agit d'une mort naturelle, Carmen Ricci ne partage pas ses certitudes. Les premières investigations donnent raison à Michaël, mais la capitaine décide d'explorer d'autres pistes. Cependant, pour convaincre sa hiérarchie, elle doit apporter des éléments concrets. En parallèle des affaires courantes, elle poursuit son enquête. Elle comprend alors que le meurtre est lié à l'Italie, son pays natal.

Carmen Ricci est une policière obstinée. Elle refuse de fermer le dossier quand tous les signaux indiquent qu'elle se trompe. Elle est déterminée à empêcher d'autres meurtres, aussi, elle ne ménage pas ses efforts et frappe à toutes les portes : elle persuade les magistrats, les médecins légistes, etc. de suivre ses intuitions étayées. Des recherches historiques et des indices la mènent des toits de Paris au Carnaval de Venise.

J'ai aimé sa personnalité aux multiples facettes. Habillée de façon confortable pour travailler et s'adonner à sa passion, elle est une femme fatale dans les soirées. Elle aime la mode et la haute-couture et est une enquêtrice jusqu'au bout des ongles. Sa vie professionnelle et celle personnelle se complètent. Moderne et dotée d'un caractère franc et frondeur, elle est, également, sentimentale et empathique. La flic n'a pas effacé la femme et l'amoureuse n'occulte pas son devoir. J'ai apprécié ces deux parts d'elle. Elles comptent autant l'une que l'autre. Ce polar est écrit à quatre mains. Johanna Dijkstra est photographe et créatrice de mode. Pierrick Guillaume est commandant à la Police Judiciaire de Paris. le mélange de leurs expériences crée une héroïne détonante et crédible. J'ai aimé ce mélange de paillettes et de procédures. J'ai aussi été emportée par l'intrigue originale. Même si à la moitié du livre, nous devinons le nom du coupable, nous ne pouvons anticiper ses futurs actes, ce qui maintient le suspense.

La fin indique qu'une suite est prévue. J'ai très envie de la lire, car je me suis attachée à Carmen Ricci. J'ai adoré le mystère révélé.

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Je suis venu à ce roman par de curieux détours... Ex policier moi-même, je garde toujours un oeil (parfois malgré moi) sur les ouvrages de fiction écrits par des professionnels de la chaîne judiciaire. Et je dois bien confesser que je vibre rarement. Car même si j'apprécie la cohérence et la crédibilité dans la description de l'univers policier en général ou d'une enquête en particulier, l'obsession du réalisme documentaire prend toujours le risque d'affaiblir la part romanesque nécessaire au « voyage immobile » que nous attendons tous.

« Carmen Ricci, le mystère révélé » m'a été conseillé par un ami qui connaissait un ami qui avait entendu parler d'un roman écrit par un couple à la ville comme à la plume ; elle, évoluant dans le milieu de la mode et lui, enquêteur à la police judiciaire parisienne. Déjà, l'attelage avait de quoi intriguer... en tout cas suffisamment pour tenter l'aventure.

Et ce que j'ai aimé, c'est justement cette liberté créatrice que l'on retrouve dans cette aventure entre Paris et Venise où les très nombreux aspects réalistes viennent épauler une intrigue où le romanesque se déploie, les rebondissements n'ont pas peur du spectaculaire et où finalement, on se laisse emporter dans des mondes mystérieux. Avec une écriture vivante et très visuelle, à tel point que je me suis plu à deviner quels étaient les clins d'oeils cinématographiques jalonnant le récit, je me suis découvert des affinités toitûrophiles avec Carmen, j'ai découvert des coulisses des métiers de la mode que j'ignorais et appris beaucoup de choses sur Venise, son carnaval... et accessoirement, l'organisation de la police italienne et la coopération internationale. Alors oui, les quelques petites faiblesses relevées ici ou là, sont réelles mais elles sont compensées par une énergie joyeuse et un côté « champagne » qui fait du bien et apporte du divertissement dans un genre littéraire où se prendre trop au sérieux est LE piège à éviter absolument. Et surtout, même si on devine un peu trop tôt qui est le méchant... c'est pour mieux être surpris par la promesse d'une ou plusieurs suites où Carmen va devoir se confronter à des situations pour le moins baroques et très compliquées. Au final, ce roman d'installation du cadre et des personnages met l'eau à la bouche sans jamais être ennuyeux. Et son ultime accélération, avec une scène dans l'un des plus vieux et célèbres restaurants de la Capitale, au montage frénétiquement cinématographique, mérite à elle seule le voyage. Alors, je prends bien volontiers rendez-vous avec Carmen Ricci, la Catwoman des toits de Paris, pour la suivre dans ses pérégrinations... en talons aiguille bien sûr !

Aujourd'hui je vous parle d'une nouvelle série policière, écrite à 4 mains dont le personnage principal est détonnant.

Paris, le corps sans vie d'une jeune femme est retrouvé sur les marches de Montmartre. Si le début de l'enquête fait part d'une mort naturelle, la capitaine chargée de cette affaire, Carmen Ricci découvre rapidement qu'il s'agit d'un meurtre. La jeune policière d'origine italienne est bien déterminée à faire la lumière sur les zones d'ombres qui entourent la victime et sa mort. Une enquête qui la mènera, ainsi que son équipe, en Italie et notamment à Venise sur les traces d'un certain Casanova.


Quel thriller ! Si je lis plus de romans contemporains j'aime aussi les policiers et bon sang, quel livre celui-ci !

Écrit à 4 mains j'ai tout de suite aimé l'écriture et le style, un livre avec beaucoup de rythme dont les pages se tournent toutes seules. L'histoire est extrêmement réaliste et lors de ma lecture les images s'ouvraient à mes yeux, j'avais l'impression de regarder un film. A plusieurs reprises j'ai trouvé certains passages haletants, j'avais le ventre noué, j'ai ressenti toute l'adrénaline qui habitait les personnages.
Mais l'atout, et pas des moindres, de ce récit, c'est le personnage principal, Carmen Ricci. Une femme détonante, dotée d'une volonté et d'un caractère hors du commun. Femme policière et fashionista, déterminée et agile comme un chat qui évolue dans un métier entourée d'homme mais qui est loin de se laisser marcher sur les pieds.

Si j'ai eu ma petite idée rapidement concernant le tueur, j'ai passé un très bon moment de lecture avec ce premier opus et je lirai la suite avec plaisir.

Carmen Ricci, capitaine de la PJ parisienne, est appelée pour la découverte d'un corps. Natalia Bolchov, jeune influenceuse, est retrouvée morte et même si rien n'indique qu'elle a été victime de meurtre, Carmen à l'intuition que sa mort n'est pas naturelle. Déterminée et têtue, elle décide de creuser un peu la vie de la victime. Une enquête qui la conduira au coeur du carnaval de Venise, à la poursuite d'un Casanova serial killer.
J'ai beaucoup aimé ce thriller dans lequel je me suis laissée embarquée dès le début.
J ai été séduite par Carmen. Femme flic, déterminée, elle a un caractère bien trempé. Elle ne se laisse déstabilisée par personne, surtout pas par les séducteurs. Elle conduit comme un homme, escalade comme un homme mais s'habille comme une déesse. Elle en est parfois agaçante de perfection. Jalouse moi ? Euh peut-être un peu...
J'ai aimé le rythme, très soutenu. Les rebondissements, le bon équilibre entre la vie de Carmen et son enquête.
En revanche, j'avais venir de loin l'issue finale, tout en espérant me tromper. Mais c'est pas grave. D'autant que le livre se termine sur une fin ouverte.
Une chose est sûre, je serai cliente pour la suite des aventures de Carmen Ricci !