Un mélange d'anecdotes autobiographiques et de réflexions personnelles.
Boucar Diouf est Québécois d'adoption. Il raconte son enfance au Sénégal et l'importance de l'amour de mère. Affligé d'un handicap, d'une « mauvaise jambe » qui l'empêchait de jouer au foot avec les gamins de son âge, il restait en arrière et son père l'accablait de réprimandes. Sa mère, elle, l'encourageait et le mettait au défi de réussir. Et il a réussi, il a fait des études et est venu compléter un doctorat à Rimouski. Devenu professeur, il a également entrepris une carrière d'humoriste.
Ce qu'il raconte de son histoire et de celle sa mère est rempli d'émotions avec de petites touches d'humour. On y rencontre les différences de culture, différences que Boucar a vécues aussi. Il peut à la fois décrire de l'intérieur la société sénégalaise traditionnelle et porter un regard extérieur depuis son pays d'adoption.
Même si son discours devient parfois un peu long lorsqu'il prend son chapeau de scientifique pour parler du microbiote et que ses propos semblent un brin moralisateurs lorsqu'il dénonce les inégalités entre les hommes et les femmes, c'est un petit livre agréable, joliment illustré de photos et de dessins d'enfants.
Une lecture intéressante, mais
Boucar Diouf est encore meilleur en spectacle…