Petite mort à Venise

Un roman de femmes qui tenteront de réaliser leurs rêves, une jolie histoire d’amour de la vie.

Il y a pauvre Mathilde qui a tout sacrifié pour s’occuper sans relâche de sa mère, mais qui ne reçoit en échange que mépris et récriminations sans fin. Mais à la mort de sa mère, saura-t-elle s’inventer une vie ?

Il y a aussi la pauvre Anne, récemment opérée du cancer du sein après plusieurs mois de chimiothérapie. Anne a tout donné à son fils, mais celui-ci s’est enfoncé quand même dans l’enfer de la drogue. Comment survivre, faire le deuil de son enfant alors qu’il est encore vivant ?

Finalement, il y a Pamela, une vieille dame qui se sent prisonnière dans sa maison pour retraités. Malgré son âge, elle est pleine de vivacité. Comme elle a étudié l’histoire de l’art, elle convaincra ses nouvelles amies d’aller découvrir Venise avec elle.

On y trouvera des réflexions sur le sens de la vie, sur l’amour maternel qui n’est pas toujours présent, sur la façon de trouver le bonheur qui est fait de rêves réalisés.

C’est aussi un carnet touristique de Venise, une Sérénissime tellement extraordinaire que ça en devient incroyable. On voudrait bien voir les photos !

Même si cette partie vénitienne est un peu trop détaillée à mon goût, c’est un agréable moment de lecture, une douce détente pour les jours gris.

J'aime bien Francine Ruel comme comédienne. Elle écrit bien mais c'est trop romancé pour me plaire personnellement. Pour ceux qui aiment le genre, c'est plein de bons sentiments par contre et agréable à lire.