Vampyria, tome 1 : La Cour des ténèbres

Une petite relecture du tome 1 (et du tome 2 par la suite) pour ensuite pouvoir lire le dernier tome de cette trilogie qui m'attend dans ma pal depuis… juin? Mai? Bref très longtemps !

J'avoue que, même si j'avais très envie de lire le troisième volume, j'avais repoussé sa lecture parce que j'avais une grosse flemme de relire les deux premiers tomes, surtout le premier car c'est celui que j'avais le moins aimé des trois.
Mais après ma lecture des Heartstopper, il me fallait quelque chose d'un peu plus sombre, donc je me suis dit que l'heure était venue pour me replonger dans l'univers de Vampyria.

Comme dit plus haut, je l'avais déjà lu et je dois dire que je suis assez d'accord avec ma précédente critique dessus, même si j'ai baissé la note de 0,5 je crois par rapport à cette dernière (mais le fait que ce soit une relecture y joue un peu : on ‘'s'ennuie'' toujours davantage quand on connaît déjà l'histoire, et pour ma part je m'en souvenais relativement bien).

Quand je dis que je suis d'accord avec mon précédent avis, c'est à propos du principal point négatif du roman : l'héroïne.
Parce que Victor Dixen nous donne ici une belle anti-héroïne, que j'ai détestée par moment (oui, à ce point), mais, et là est toute la nuance apportée par la plume de l'auteur, je comprenais tout au long de l'histoire les pensées qui traversaient son esprit et la raison derrière la grande majorité de ses actions. Parce que Jeanne est motivée par la vengeance, c'est son moteur et elle finit par être aveuglée par celle-ci et, d'un côté c'est super intéressant d'avoir une protagoniste ainsi et ça rend ce personnage très complexe, mais de l'autre ça l'a fait prendre des décisions qui m'ont tellement agacée !
Et ça a aussi rendu ma lecture un peu plus longue parce que je n'arrivais pas à m'attacher à elle (et vu que c'est le personnage principal c'est pas la meilleure chose à faire).

Mais du coup, j'aurais vraiment aimé que les personnages secondaires soient un peu plus développés, que Jeanne passe plus de temps avec eux (avec Rafael par exemple) pour que je puisse au moins m'attacher à un d'entre eux.

Voilà, c'est le seul gros point négatif qui m'a gêné dans ma lecture, mais à part ça j'ai vraiment aimé l'univers !
C'est une des premières fois que je lis un livre de vampire avec un univers aussi ‘'vampiresque'', c'est à dire qu'il n'y a aucun cliché de vampire bad boy, c'est très sombre, et les vampires ne sont pas ‘'romantisées'' mais montrés sous leur véritable nature : des monstres. Et c'est très bien fait !

C'était une relecture sans trop de surprise, mais qui m'a permis de me replonger dans cet univers pour m'entraîner vers la suite de la série et le tome 2.

Un roman addictif, bourré d'idées et d'imagination. le monde des vivants cohabite avec un monde de morts vivants au temps de Louis XIV. L'intrigue, est censée se passer de nos jours (l'eau chaude et les baignoires existent) mais peu d'indices le laisse supposer, l'environnement étant le château de Versailles, on s'imagine plutôt à l'époque du roi soleil, bien qu'il soit un « vampyre » âgé de 300 ans. Beaucoup de rythme, de séquences d'action courtes, propices à une appréciation aisée par les adolescents satisferont également un public plus large.

Mes précédentes lectures de l'auteur ne m'ont pas convaincues mais la couverture de celui-ci et le fait qu'il y ai des vampires à l'intérieur durant la période du Roi Soleil m'ont amené à cette lecture.

Cela se lit bien, la plume de Victor Dixen est fluide et j'ai ici plutôt bien aimé le cadre et l'époque de l'action, j'ai aimé suivre le personnage de Jeanne en tout cas au début, son envie plus que compréhensible de vengeance et la méprise qui l'amène vers d'autres horizons.

Cette partie est vraiment intéressante de même que lorsque nous rencontrons les premiers vampires, j'ai aimé le parallèle fait avec la mythologie à certains moment et j'avoue que le cadre et les vampires sont plutôt novateur, cependant malheureusement Jeanne ressemble beaucoup à beaucoup d'autres jeune femme des romans young adult, elle est cependant un peu moins fleur bleue que dans certains récits de ce type mais il faut avouer que dans sa situation il y a d'autres choses plus importantes à gérer. Je me laisserai bien tenté par le tome suivant toujours en emprunt car j'avoue qu'il y a un certain côté novateur au récit et que ce sont des lectures divertissantes qui ne prennent pas énormément de temps de lecture.

« La liberté ou la mort. »
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J'ai bien envie d'ouvrir ma critique sur la phrase de fin du livre de Max Gallo, Louis XIV – le Roi-Soleil, « Il est le roi qui ne meurt pas ». Car c'est bien là le coeur de ce roman.
1715 : Mort de Louis XIV, dans notre monde réel
1715 : le Roi-Soleil devient Louis l'Immuable, Roi des Ténèbres, dans le monde de Jeanne, notre narratrice.
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Dans toute la Magna Vampyria, les membres de la haute noblesse sont des vampires, et les membres du quart état, des repas, soumis au « Code mortel » et contraints à la saignée réglementaire. Mais, la fronde gronde et l'heure du soulèvement approche.
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Jeanne, une jeune roturière, voit sa famille se faire assassiner par la prévôté et déjoue le destin en subtilisant l'identité d'une jeune noble, Diane de Gastefriche. Désormais sous la protection d'Alexandre, un vampire dont le dessein est de réintégrer la Cour, elle devient pupille du roi et entre à l'école de la Grande Ecurie. La rage en elle est forte, et elle compte bien venger sa famille à n'importe quel prix.
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Victor Dixen nous embarque dans un monde imaginaire soigné, captivant et riche en rebondissements. Je suis très facilement entrée dans cette histoire dynamique, avec peu de temps morts. Les détails sont distillés avec minutie, façonnant tous les contours de ce monde conquis par les ténèbres.
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Si les personnages secondaires sont assez classiques, Jeanne, en revanche, reste assez ambigüe, ce qui la rend tout de suite plus intéressante. En effet, elle s'est fixée un objectif, et pour l'atteindre, elle est prête à repousser les limites de ses valeurs morales. Son attitude ajoute une dose de suspense, car ses réactions ne sont pas toujours prévisibles. Un personnage nuancé, donc, qui change un peu de la dualité gentil/méchant qu'on retrouve dans bien trop de romans.
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L'intrigue est plutôt bien menée, même si, avec la présence d'un tome 2, on a une petite idée de l'issue finale, du moins dans les grandes lignes. Car, croyez-moi, les retournements de situation viennent parfois bouleverser vos convictions.
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Pour résumer, j'ai passé un excellent moment de lecture, contre toute attente d'ailleurs, car ce n'est pas un genre que j'ai l'habitude de lire, et il est certain que je continuerai la suite des aventures de Jeanne.
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Ma chronique complète est sur le blog.

Une découverte très sympathique qui nous plonge à la cour du Roi Soleil ... euh pardon, non, à la cour Du Roy des Ténèbres puisque dans cette uchronie, Louis XIV est devenu vampyre en 1715.
Les nobles ont tous suivi cette "mode". Les distinctions entre classes sociales existent toujours puisque le tiers état est demeuré humain et la dîme consiste aujourd'hui à un prélèvement de sang destiné à nourrir les nobles.
Mais la révolte gronde et Jeanne Froidelac découvre que ses parents et ses frères en font partie ... malheureusement un peu tard, après leurs assassinats brutaux par l'inquisiteur et les dragons Du Roy. Elle décide alors de tout tenter pour se venger, y compris d'approcher Le Roy au plus près pour le supprimer.
J'ai beaucoup aimé ce premier tome, dont les personnages sont long d'être mièvres : Jeanne/Diane par exemple est totalement impitoyable et les personnes qu'elle rencontre ne sont pas totalement bons ou totalement mauvais.
J'ai hâte de découvrir la suite, annoncée en mai.

Mini chronique expresse. Avec tout le ramdam autour de cette série en grand format, BD and co, j'étais méfiante et à raison. Si vous aimez un livre qui se lit vite, vous détend et s'oublie aussitôt refermé : OK mission accomplie. Si vous aimez les histoires de #vampires ou la #darkacademia en revanche… L'héroïne est antipathique au possible, ses condisciples ont l'épaisseur d'un timbre poste… et le monde vampirique ? En 3 siècles pas une seule innovation ! Au contraire, des régressions car le courrier s'envoie par… corbeaux voyageurs. Désolée mais la suite ce sera sans moi. Merci tout de même Pocket Imaginaire pour l'envoi. J'suis juste pas la cible.

Dans cette uchronie, la terre vit un âge sombre sous le joug de vampires.
Dans cette époque froide et les malheurs qui s'abattent sur son entourage, Jeanne a la chance d'intégrer une école où elle va devenir une vraie noble de cour ...
Jeanne est donc une super héroïne.
Une saga que j'ai empruntée à ma fille adolescente et que j'ai dévoré.

C'est mon premier roman de l'auteur et quel coup de coeur pour cette uchronie ! J'ai tellement adoré que je l'ai dévoré en 24h.

L'histoire démarre fort et c'est à mon sens l'une des qualités majeures de ce livre. le rythme effréné tend directement à nous plonger dans l'action avec son lot de morts et de complots. J'ignorais la direction qu'allait prendre le récit et j'en ai été agréablement surprise. Au départ, j'étais peu emballé à l'idée que Jeanne devienne pupille Du Roy et soit donc obligée d'aller étudier à Versailles. Je craignais que ce soit « trop » orienté sur son éducation et l'aspect école. Mais ce doute a vite été balayé par les nuances apportées par les rebondissements et le fil conducteur du récit. Il y a une pression assez intense par rapport à Jeanne qui se fait passer pour Diane, une baronne, et surtout l'intrigue ne s'arrête pas là, certains conflits bien plus grands à l'échelle mondiale se dessinent avec des problématiques qui annoncent une suite explosive. Je salue en tout cas l'auteur pour son imagination, son univers est très riche, rien n'est laissé au hasard. Que ce soit par les différents ordres sociétaux, jusqu'aux détails de ce qu'aiment les vampyres : les roses particulières, des musiciens condamnés, certains types de sang... ce monde sous le règne Du Roy nous montre toute la perversion aussi bien du côté des vampyres que des nobles humains. J'ai adoré l'ambiance sombre, en un mot, c'était palpitant et j'ai été tenue en haleine du début à la fin, incapable de lâcher le roman.

En ce qui concerne les personnages, ils sont excellents, j'ai même fini par m'attacher à l'odieux vampyre Alexandre de Mortang dont on ressent tout le potentiel. Jeanne quant à elle s'est montrée plus difficile à supporter, si j'avais trouvé Jude insupportable dans la saga du peuple de l'air d'Holly Black en raison de son caractère vindicatif, je dois dire que Jeanne la surpasse et de loin ! Elle est amorale en tout point, j'avais envie de la secouer et même de la gifler pour toutes ses trahisons. Mais avec du recul, même si je ne suis pas partisane du dicton « la fin justifie les moyens », je peux comprendre ses réactions. Elle est guidée par sa douleur et pense que la vengeance apaisera ses maux, et quoi de plus normal à 17 ans. Je pense qu'elle évoluera dans le prochain tome vu le chapitre final. J'ai également apprécié l'originalité de certains protagonistes tels que Naoko au secret troublant, Orfeo dont l'histoire est vraiment touchante ou encore Montfaucon qui n'a pas livré tout son potentiel. Sans oublier le mystérieux et glaçant Roy des Ténèbres qui n'a de cesse de m'intriguer, je n'ai qu'une impatience c'est de connaître leur évolution à tous. À cela s'ajoutent certaines créatures aussi effrayantes qu'intrigantes, amplifiant de manière indéniable la richesse de l'univers et son intrigue.

Quant à la plume, je l'ai beaucoup appréciée, notamment avec les joutes verbales qui m'ont valu plusieurs sourires, mais aussi de par sa fluidité qui nous immerge dans le récit. Je regrette cependant le vocabulaire des personnages qui me semblait trop moderne alors qu'il est dit que l'époque a très peu évolué, ça donnait un côté YA que je n'aimais pas vraiment. J'émets tout de même une réserve, car en y réfléchissant, la langue est vivante et évolue avec le temps, même si celui-ci est « figé ».

Victor Dixen a su construire un univers original malgré le pari risqué que représentait le thème du vampire. Il a donné un nouveau souffle à quelque chose qui a pourtant été repris à de mainte reprise. Et ce premier tome ne semble être qu'une esquisse de toute l'étendue de son univers, j'ai qu'une hâte c'est de me plonger dans la suite des aventures de Jeanne. Une immense réussite !

Nous voici en l'an 299 de l'immeuble, car depuis 299 ans, Louis XIV s'est transmuté en vampire. Dans ce royaume de France qui semble rester figé à cette époque Jeanne Froidelac mène une vie relativement tranquille auprès de sa famille si ce n'est qu'elle doit payer, comme tous les rôturiers, le prix de la dîme, c'est à dire donner son sang tous les mois pour les vampires du royaume.
Mais un événement brutal bouleverse sa vie et va la mener près de la cour et du roi où elle va découvrir une nouvelle vie et chercher la vengeance.
J'ai particulièrement apprécié la scène d'ouverture qui nous met directement dans l'ambiance de ce roman. L'univers est bien travaillé, les personnages intéressants. Bref une bonne entrée en matière qui donne envie d'enchaîner avec le second tome.

J'ai aperçu deci delà cette jolie couverture accompagnée d'avis plutôt favorables. Lorsque j'ai eu la possibilité lors de l'évènement FNAC de rencontrer Victor Dixen, j'ai acheté les 2 premiers volumes (sur les 12 à sortir, d'après l'auteur, dans ce même univers) pour les faire dédicacer.

Ce roman est une belle découverte, moi qui ne suis pas fan de Bit-Lit. L'histoire est envoutante, haletante. Suspense donc et rebondissements sont au programme avec Jeanne, braconnière auvergnate prédestinée à une vie simple et rurale catapultée dans la cour du glaçant et sombre roi soleil.

J'ai trouvé tout de même dans le scénario quelques éléments moins convaincants comme la relation entre Diane et Tristan ou les meurtres perpétrés par l'héroïne.
Aussi, attention aux âmes sensibles, le roman est estampillé lecture pour adolescent comme (malheureusement) l'ensemble de la littérature fantasy et fantastique, mais les scènes pourraient ne pas être appréciées des plus jeunes. Je ne proposerais ce livre qu'à partir de 16 ans.

Dernières infos utiles : chaque tome termine une histoire, ainsi, l'attente est moins difficile entre chacune des sorties. L'auteur a également édité un magnifique jeu de tarot de Marseille avec des graphismes époustouflants signés Nicolas Jamonneau.