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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Francis ,un écrivain en déclin ,est poussée par sa femme ,Edith ,à avoir une liaison avec Nicole ,la femme de Patrick ,un grand écrivain qui la délaisse pour s'octroyer des liaisons avec ses fans.Les deux écrivains sont amis et Francis accompagne même Patrick à Toronto pour la promotion d'un livre ,bravant sa frayeur des avions ,Patrick ayant l'espoir d'y rencontrer Madonna qu'il adule depuis de nombreuses années.Seulement ,il ne sont pas au bout de leur surprise .Un bon Djian plein d'humour.
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Les singes bonobos ont tout compris, nous les humains : pas grand-chose...
Imaginons être bonobos: « la vie sexuelle de Catherine M. » serait un catalogue anodin, Willi Pasini, auteur de « Nourriture et amour » ne serait pas sexologue, mais un grand cuisinier d' une grande ville italienne, imaginant des actes sexuels personnalisés pour accueillir chacun de ses hôtes, et « Vers chez les blancs » de Philippe Djian un manuel scolaire.
Hélas, depuis des temps immémoriaux, on nous a séquestré notre sexualité en l'émaillant de tabou et en jugulant son expression…. Bref, maintenant on est tout sauf bonobos !
Car les singes bonobos eux pratiquent une sexualité conviviale, non exclusive, et bisexuelle, (rien que ça !) mais encore à une fréquence étonnante… et pour un oui ou pour un non : calmer un membre de son groupe ou accueillir un autre groupe, les femelles allant spontanément s'accoupler avec les mâles arrivants. Une espèce sans agressivité aucune, qui mène une vie de « hippie » puissance dix.
Mais voilà : une fois encore, nous ne sommes pas bonobos, et il faut faire avec !
Alors, en cas de doute sur sa sexualité, au pire, il est toujours possible de vérifier qu'on est bien dans la norme, en se plongeant (ou se replongeant) dans les livres de sexologie de Pasini… (relégués avec les livres de Millet et Djian sur la plus haute étagère de la bibliothèque, hors de portée des enfants)
Pour en venir tout de même au vrai sujet, une critique de « Vers chez les blancs » (là où, un jour, Djian a planté sa voiture) en deux mots: c'est cocasse et déjanté (à cause de l'accident ) ! Comme d'autres babeliotes se sont déjà fendus d'en faire la description, Mijouet souhaite juste relever une jolie phrase à propos de Monsanto: « Ils ont infiltré la Food and Drug Administration. Ils ont commercialisé l'aspartame, le Roundup® et l'hormone de croissance ovine recombinante. Ils veulent lancer Terminator sur le marché. Tu sais ce que c'est ? Une semence dont la descendance s'autodétruit. Tu vois le tableau ? »
Mijouet: oui. Nous, les humains, on va disparaître irrémédiablement et assez vite, quant aux bonobos, eux qui ne fréquentent pas les « Fast Food », ils leur restent quelques chances de survie !

Pour en savoir plus sur les bonobos , une bonne adresse : http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2009/08/03/la-vie-revee-des-bonobos.html#more
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J'ai découvert Philippe Djian avec « 37°2 le matin » et j'ai tout de suite été emballée par cet auteur. J'ai donc lu le sulfureux « Vers chez les blancs » dès sa sortie en 2000 et j'ai aimé ce roman qui possède une richesse de construction et des personnages forts. Philippe Djian a créé un univers très personnel, unique, complexe, foisonnant, dans lequel ses fantasmes se mêlent à sa réflexion sur l'écriture.

Le narrateur se nomme Francis. Il est écrivain mais un écrivain qui a du mal à se vendre après le drame qui a bouleversé sa vie, la mort de sa femme Edith et de ses enfants dans un accident d'avion. Francis est chargé par son éditeur de veiller sur Patrick, jeune prodige de la littérature et virtuose de l'écriture pornographique. Autour d'eux, le milieu parisien des agents, des éditeurs et des critiques aux intérêts artistiques et surtout financiers.
« Vers chez les blancs » est aussi un roman pornographique assumé avec des passages qui rivalisent avec ceux d'Henry Miller le maître incontesté du genre.
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Un style cru, direct, froid et désabusé pour des scènes bien chaudes... ça donne un contraste plutôt sympa.

Du cul sous les néons
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Un roman corrosif, blindé de sexe cru.
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