Je connais très mal l'histoire contemporaine de la Chine. Mon avis est donc sujet à caution.
J'ai trouvé néanmoins ce livre remarquable pour comprendre le fonctionnement de la classe dirigeante chinoise de l'ère maoïste et ce qu'il en est advenu.
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En retraçant les luttes de pouvoir au sein du sérail communiste, J.-L. Domenach tombe-t-il dans la petite histoire ? Non pas : il montre au contraire comment la cause de la tyrannie n’est pas à chercher dans la personnalité du tyran, mais dans le jeu des institutions et des factions, qui explique aussi le mouvement réformiste actuel.
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L’élite des vainqueurs est donc d’abord une élite militaire, ou plutôt militarisée. Les grands du communisme chinois n’étaient pas originellement, dans leur majorité, des amateurs d’exercices militaires, et encore moins des bandits professionnels. C’étaient plutôt des intellectuels, ou plutôt des gens éduqués de types et de niveaux variés, qui se sont faits les « messagers » d’une foi politique nouvelle. Ils se sont d’abord engagés dans l’agitation politique et sociale pour développer l’assise prolétarienne de leur Parti, mais, quand la stratégie le commanda, la guerre devint un moyen possible
"Il faut que ça change !" : la méconnaissance française de la Chine ."Il faut que ça change !" : la méconnaissance française de la Chine, par Jean-Luc Domenach, sinologue