François Dompierre, musicien et compositeur, prend soin de préciser au début de l'ouvrage qu'il n'est pas écrivain ni biographe. Et il s'en tire brillamment dans cette évocation de la carrière de
Monique Leyrac, comédienne et chanteuse, qui a rayonné de 1960 jusqu'aux années 1990 au Québec et dans toute la francophonie.
Je savais très peu de choses sur cette artiste, une des premières à chanter des compositions originales d'auteurs québécois. Pour elle, les bluettes issues de la musique pop ne lui convenaient pas, elle préférait les chansons à texte qu'elle interprétait de façon magistrale. Et il n'y a qu'à aller fureter sur le Net à la recherche de ses performances scéniques, pour comprendre toute l'admiration qu'elle suscitait dans le public et chez ses pairs.
François Dompierre a su garder l'équilibre qu'il fallait entre sa profonde dévotion envers la chanteuse et un certain regard plus critique sur la diva qui prenait quelquefois le pas sur la femme. Cet ouvrage se veut donc un parcours professionnel plutôt qu'une biographie intime et à ce titre, j'irai vers
Mon enfance à Rosemont, un récit rédigé par Leyrac elle-même.