AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,47

sur 89 notes
5
6 avis
4
4 avis
3
3 avis
2
3 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le lecteur assidu de Tim Dorsey ne peut que se poser la question : mais tous ces endroits dingues où nous entraîne Serge A. Storms sont-ils réels ? Si oui, à quoi ressemble-t-ils vraiment ? le lecteur assidu et voyageur se demandera aussi où ils se trouvent vraiment. Car Dorsey, on le comprend, ne donne pas toujours l'adresse exacte. Résultat, et je parle en connaissance de cause, il peut arriver que l'on se retrouve en Floride et que l'on loupe la sortie pour le No Name Pub faute d'indications suffisantes. Une mésaventure d'autant plus affligeante lorsque l'on s'aperçoit qu'en plus, on a décidé de passer à Key West une semaine après le concours de sosies d'Hemingway.

Bref, vous pouvez maintenant mettre une photo sur ces lieux ou, mieux les retrouver plus aisément sur place, grâce au guide photo édité par Tim Dorsey lui-même et illustré par ses propres clichés. Une façon de comprendre qu'il y a beaucoup de Serge dans son créateur – à tel point que l'on en vient en se demander, en voyant la photo qui se trouve au dos de l'ouvrage (au Jai Alai de Miami, en 1964, un enfant tenant une chistera est entouré de deux adultes, sans doute le père et le grand-père, le plus jeune en tenu de pelotari) si Serge n'existe pas vraiment.

Un voyage agréable, en noir et blanc et en couleurs sur les lieux des forfaits de Serge, de Cape Canaveral au Sloppy Joe de Key West en passant par le fameux wagon d'Henry Flagler de Stingray Shuffle, ou du Flora-Bama lounge d'Hammerhead Ranch Motel à l'hôtel Deauville de Cadillac Beach. Bref, un livre que Serge ne renierai pas. Pour les fans.
Lien : http://www.encoredunoir.com/..
Commenter  J’apprécie          160
Florida Roadkill est une immense suite de coïncidences, où des personnages n'ayant absolument rien pour se plaire se rencontrent pour notre plus grand plaisir.
Serge et Coleman, respectivement psychopathe surdoué et décérébré, Sharon, canon de beauté mortel (au sens propre du terme), Johnny Vegas, éternel puceau, la Teigne, Mou-de-l'Asperge et la Chlingue, trois bikers bedonnants, Max Minimum, vendeurs véreux de préfabriqués pour personnes âgées, Charles Saffron, PDG d'une compagnie d'assurance liée à un cartel de drogue minable, etc.
C'était sans compter la rencontre entre George Veale III et nos deux criminels, à cause de laquelle tout s'est enclenché...
Tim Dorsey nous peint ici un univers complètement déjanté, avec des scènes à mourir de rire. Pas de quartier, tout le monde en prend pour son grade, et surtout les plus détestables. Une heureuse surprise qui m'enjoint à continuer la série écrite par Dorsey.
Commenter  J’apprécie          160
Depuis que j'ai terminé Florida Roadkill de Tim Dorsey, j'ai du mal à l'admettre, mais j'ai vraiment adoré ce roman. Il a vraiment beaucoup de très bonnes choses à commencer par le fait que je n'ai jamais tant ri que dans ce roman. Et c'est rarement le cas. Je trouve que l'humour en littérature tombe souvent à plat. Là, ça marche.

Et si la drôlerie fonctionne, c'est grâce à une galerie de personnages ahurissants. Tim Dorsey ne s'économise pas. Je m'y suis perdu un peu car on passe de l'un à l'autre assez rapidement, et celui qui sert de fil conducteur, Serge Storms, n'est pas dominant. Florida Roadkill est une valse de caractères déjantés qui se croisent, se confrontent et qui donnent ce sentiment de tourbillon à perdre un lecteur un tant soit peu déconcentré.

Je découvre le style de Tim Dorsey avec Florida Roadkill et ce roman noir est fichtrement addictif. La construction du récit stimulante et travaillée met en avant chaque personnage mais aussi une Floride qu'on découvre dans toute sa folie…
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/florida..
Commenter  J’apprécie          124
Sean Breen et David Klein voulaient seulement assister aux World Series de baseball à Miami et profiter du voyage pour visiter les Keys.
Johnny Vegas voulait seulement perdre sa virginité.
La Chlingue, la Teigne et Mou-de-l'Asperge, trois bikers bedonnants, venaient de se faire virer des Chevaliers de la Malédiction Éternelle, Chapitre du Soleil, le gang le plus minable de l'État et voulaient seulement retrouver leur statut de terreurs.
Max Minimum voulait seulement continuer à vendre des mobil-homes de mauvaise qualité à des retraités pour les avoir définitivement à sa botte et les délester de leurs maigres économies.
Susan Tchoupitoulas voulait seulement faire régner l'ordre à Key West.
Dar-Dar voulait seulement que Satan vienne régner sur terre.
George Veale voulait seulement continuer à se saouler comme bon lui semblait lors des soirées organisées dans son quartier et à exercer sereinement son métier d'orthodontiste. Avec ses dix doigts encore accrochés à ses mains, de préférence.
C'était sans compter sur l'arrivée de Serge A. Storms, psychopathe, « obsessionnel-compulsif, maniaco-dépressif, rétenteur anal, paranoïaque et schizophrène », amoureux de la Floride, détestant prendre ses médicaments et courant après 5 millions de dollars. Accompagné par Colema, junkie débile, et de Sharon, vamp capable de tuer un homme grâce à un 501 Levis, Serge va semer la panique et les cadavres sur sa route et changer la destiné de tous ces personnages et de bien d'autres encore.

Mené à un rythme infernal et à l'humour féroce, qui semble partir dans tous les sens au gré de l'imagination débridée de son auteur, Florida Roadkill est pourtant un roman très construit avec un mécanisme implacable. La multitude de scènes et de personnages qui se croisent ou se heurtent, pour peu que le lecteur accepte de se laisser porter, amènent à un dénouement explosif et délirant.
Un livre parfait pour les vacances. Lire Florida Roadkill, c'est l'assurance de se détendre en voyant les pires crétins, ceux que l'on ne supporte plus (agents immobiliers véreux, journalistes « populaires » populistes, assureurs-escrocs odieux…) en prendre sévèrement – et parfois définitivement – pour leur grade. Ça fait du bien.

Lien : http://encoredunoir.over-blo..
Commenter  J’apprécie          70
Comment ne pas etre mort de rire devant les aventures complétement dingues des différents protagonistes de cette histoire?? C'est aussi une critique acide de la Floride et de l'absurdité parfois loufoque de la culture américaine. Un indispensable à lire pour tout amateur des USA et ceux qui veulent se marrer!
Commenter  J’apprécie          20
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (258) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20215 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}