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EAN : 9782743632687
406 pages
Payot et Rivages (10/06/2015)
4/5   28 notes
Résumé :
The drinks are on Sunshine State historian/spree killer Serge A. Storms, who's decided it's high time he got married. So he's motoring down to the Florida Keys -- the ultimate end of the line -- in search of Ms. Right...

and finding his doped-up basket case bud Coleman along the way. But for Serge, "getting hitched" doesn't necessarily mean "settling down" -- not when South Florida is crawling with slime-balls, swindlers, unrepentant jerks, and annoyi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
J'aurais pu attendre avant de me jeter sur le dernier Dorsey. Il y a toujours quelques aventures déjà parues en poche que je n'ai pas encore lues. Mais je n'ai pas pu résister à cette jolie couverture pleine de couleurs. En plus, quand j'ai appris que dans cet épisode Serge voulait se marier, je ne pouvais pas louper ça.

Je me suis d'abord dit "quoi ?! Serge veut se marier ?! Et pas avec moi ?!". Ouais, Serge je l'adore, je le chéris, je le kiffe grave. Je serais la femme parfaite pour lui. J'écouterais passionnément ses dissertations sur l'Histoire de la Floride, je me mettrais aux vitamines, voire aux amphètes, pour pouvoir suivre son rythme hystérique, je supporterais Coleman... Oui bon, je sais, Serge n'existe pas, ce n'est qu'un personnage de fiction. Mais justement, c'est là tout le talent de Dorsey. Il a su créer un personnage complètement dingue, hautement improbable mais tellement charismatique que le lecteur aimerait qu'il existe vraiment. Au fil des romans de la série, il est devenu un peu un pote (pas très recommandable c'est vrai) qu'on a de la peine à quitter et du plaisir à retrouver.
Et dans ce "Torpedo juice", Serge est très en forme. Toujours aussi philosophe. Toujours aussi érudit. Plus déjanté et déchaîné que jamais.

Il n'y a pas que Serge qui soit en forme. Avec "Torpedo juice", Dorsey signe le meilleur de la série (enfin, parmi ceux que j'ai pu lire). Il a concocté une de ces intrigues tarabiscotées dont il a le secret en faisant preuve ici d'une maîtrise totale. Les péripéties s'enchaînent à un rythme effréné. C'est peu de dire que Dorsey a une imagination fertile. Il a un don pour imaginer les situations les plus loufoques et un talent incroyable pour que cet enchaînement de péripéties dingos tienne la route.

Le génie de Dorsey c'est aussi sa capacité à créer une galerie de personnages azimutés qui gravite autour de Serge. L'amateur de personnages hors-normes sera ici comblé. Que ce soient les clients du No name pub (tous plus fous les uns que les autres), le duo de flic improbable, le parrain obsédé par Scarface, la bibliothécaire coincée (mais il faut se méfier de l'eau qui dort), ... ils sont tous excellents et servis par des dialogues d'une drôlerie irrésistible.

En effet, on rit beaucoup. "Torpedo juice" est le genre de livre qui vous attire des regards interloqués lorsque vous ricanez en le lisant dans le métro.
"Torpedo juice" c'est mieux que le prozac, un shoot de bonne humeur, un concentré de bonheur.
Il est certain que je n'en ai pas fini avec Dorsey et Serge Storm, son héros dingo.
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Le revoilà. Serge A. Storms, psychopathe, schizophrène, paranoïaque, rétenteur anal, érudit autodidacte et tueur en série débarque avec une nouvelle idée fixe : trouver la femme de sa vie et se marier afin d'atteindre un stade supérieur de l'évolution. Rien de plus simple pour lui, qui entend bien entendu opérer de la manière la plus efficace et logique qui soit. Selon ses propres critères, du moins :

« J'ai découpé les îles en plusieurs zones, dit Serge en feuilletant son bloc-notes, comme ils font pour recenser les daims en danger d'extinction. Si la Femme idéale se trouve à l'intérieur de ce quadrillage, elle ne m'échappera pas. »

Et pendant que Serge, accompagné de son inséparable ami Coleman pourtant mort depuis longtemps – mais l'auteur fait ce qu'il veut, pour le plus grand malheur du narrateur omniscient – passe les Keys au peigne fin, d'autres personnages convergent vers Big Pine Key, son No Name Pub et ses daims miniatures. On trouvera pêle-mêle : une mystérieuse femme battue. Un tout aussi mystérieux tueur en série. Un flic qui aurait pu être bon mais pour qui la vie, une ex-femme acrimonieuse et l'administration en ont décidé autrement (« À son arrivée dans le service, il avait très forte impression. Il était déférent, respectueux, concentré. Gus n'avait aucune relation dans le service. Et aucune envie d'en avoir. Il était fermement décidé à faire son chemin dans le monde tout seul en ne comptant que sur son application et sa détermination. Ses supérieurs le remarquèrent immédiatement et le classèrent aussitôt dans la catégorie des nouvelles recrues dont il importe de retarder l'avancement. »). Un journaliste à la ramasse. Un avocat aussi riche qu'arrogant et irritant. Un barman qui voudrait que tout le monde l'aime. Un chef de cartel de la drogue dont il ne faut pas prononcer le nom. L'abominable homme des Keys, spécialisé dans le renversement de poubelles. Une bibliothécaire délurée et une autre tout droit sortie de la Petite maison dans la prairie. Des vampires adorateurs du démon qui ne crachent pas sur une part de pizzas. Des accros des programmes en douze étapes. Des garagistes escrocs qui remplissent des airbags avec du sable. Un millionnaire décidé à lotir la côte protégée de Key West.

Comme de coutume, donc, le nouveau roman de Tim Dorsey a l'apparence d'un immense foutoir et le lecteur se trouve projeté tour à tour dans une conversation sur les dessins que sa femme a fait sur le pénis de Gus avant de diffuser des photos, une expédition menée par Serge pour planquer un cadavre, une séance de visionnage obligatoire de Scarface pour les employés d'un parrain de la drogue, ou tout bêtement une nouvelle manière de se défoncer au sens propre comme au figuré imaginée par Coleman :

« Coleman se pencha et tira de dessous le canapé un petit sachet en plastique transparent auquel un tube était attaché. Il mit le tube au coin de sa bouche et commença à téter.
-C'est une poche de morphine ? s'enquit Serge.

Coleman ôta le tube de sa bouche.

-J'ai vendu un peu d'herbe à un vigile de l'hôpital, et comme il ne pouvait pas me payer… »

Ou encore :

« J'ai dû sortir à l'improviste. Coleman avait fini aux urgences parce que, dans un bar, il avait fait le pari idiot de décapsuler une bouteille de bière avec son orbite. »

Mais comme à son habitude Dorsey n'a que l'apparence du foutraque déjanté aux histoires sans queue ni tête et réserve une fin dans laquelle tout le monde converge pour un dénouement collectif étonnant. Entre temps, il aura réussi à vous faire rêver des Keys, à vous faire rire toutes les cinq minutes et à dynamiter la société américaine et ses valeurs en en pointant par le biais des raisonnements totalement fous de Serge les contradictions et les dérives. Et finalement, dans ce monde sauvage et corrompu, ne serait-ce pas Serge et Coleman, le psychopathe assassin et son comparse crétin congénital constamment en quête de drogue ou d'alcool, les personnages les plus sains et les plus aptes à les affronter ? À l'exception peut-être du mariage dont on peut craindre que même Serge ne soit pas fait pour : « Chaque fois que je reviens avec du sang plein mes habits, aussitôt, c'est l'interrogatoire. »

Septième volume des aventures de Serge Storms, Torpedo Juice fait incontestablement partie des trois meilleurs de la série avec Triggerfish Twist et Florida Roadkill. La lecture de ce roman loufoque, hilarant, bête, méchant, brillant et échevelé n'est pas conseillée mais obligatoire.
Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Le No Name pub dans l'archipel des Keys au sud de la Floride héberge une palette de personnages bien crazy, l'ivrogne semi-débile Coleman qui trouve une épouse ringarde pour son ami Serge, le couple de flics loosers Walther et Gus, des traficants en tout genre.

Je n'ai pas accroché à l'humour poussif.
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Voila ! C'est fini. La dernière des traductions françaises de la série de Serge A. Storms de Tim Dorsey, Torpedo Juice, même pas édité en poche. Je rage de savoir qu'il y en a tant en attente en V.O. Un jour, j'espère, un éditeur inspiré, conscient de la richesse et de la qualité de cette série se lancera dans l'intégralité disponible des 26 tomes.

Torpedo Juice, c'est encore une fois un vrai régal de lecture. On retrouve tous les ingrédients qui font de cette série, une merveille d'humour noir.

Tim Dorsey est drôle. Les dialogues sont souvent de vrais pépites à la Audiard. Jamais forcés, ils font mouches à chaque fois. le style de Tim Dorsey est beaucoup basé sur les interactions entre les gens ce qui donne de nombreux dialogues. Et les romans dialogues se lisent souvent très très bien.

Si on ajoute un sens de la structure et j'ai même envie de dire un sens de la mise en scène, très affuté, on obtient de nombreux rebondissements surprises et chutes qui vont parfaitement au polar. Tim Dorsey me fait penser à Guy Ritchie, son équivalent réalisateur.

Les facéties, le caractère unique de Serge A. Storms, est toujours rafraichissant au possible et Torpedo Juice est diablement bien ficelé. Je conseille fortement.
Lien : http://livrepoche.fr/torpedo..
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Serge Storms a enfin un putain de coup de foudre et se marie dans les Keys, cet archipel floridien où il a pris ses quartiers. Avec son pote Coleman, il retrouve toute sa bande de branleurs au No Name Pub alors qu'une inconnue apparemment angoissée discute au bar avec un gazier. Il semblerait que Big Pine Key soit la destination de personnages douteux. Mais un homme averti en vaut deux : on ne touche pas aux daims miniatures !

La suite sur :http://bobpolarexpress.over-blog.com/2015/06/l-exquis-serge-des-keys-se-marie.html
Lien : http://bobpolarexpress.over-..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Journal de bord de capitaine Floride, date stellaire 384.274
Camp de pêche du Vieux Pont de Bois, bungalow n=°5. Nous étrennons aujourd'hui une nouvelle chronique du capitaine Floride : la Malle aux mots de Serge. Voici quelques perles fort révélatrices quant à l'état de notre langue : trope, zeitgeist, spleen. Ces mots appartiennent à un sous-groupe qu'on appelle " vocabulaire des branleurs " . Les gens qui les utilisent visent en fait à compenser un manque plus profond. " Navette " , mot simple qui prend pourtant un sens particulier dans l' univer du textile ou celui de la patisserie. Des trucs comme ça, je m'en ferais des ventrées. Picaresque : toujours flatteur, comme dans l' expression : " Où est donc ce picaresque enfoiré ? " Paralogisme, tautologie, sophisme : tout cela a le même sens et n'a absoluement aucune importance. Quand vous lisez ces mots-là, vous pouvez passer... De toute façon, il est minuit. Toutes les femmes m'en veulent. Qu' ai-je donc fait ? Tout ce que je demande, c'est une relation normale et je me retrouve avec les yeux qui brulent et un filet au fond de la mer. Pour essayer de me remonter le moral, l'équipe m'a ramené au No Name, avant que je sois obligé d'emmener Coleman aux urgences, à la suite d'un pari de poivrots conduisant à l'enfoncement dans une de ses narines d' un petit coquillage, qui, suivant cette voie naturelle, a fini par atterrir au fond de sa cavité nasale.Personnellement, je n'ai compris ce qui était en train de se jouer qu'en voyant Rebel et Sop Choppy secouer Colemen la tête en bas au-dessus de la table de billard. Ils lui ont demandé si ça lui faisait du bien et Coleman s'est contenté de répondre : " Je le sens qui bouge entre mes yeux. " Les médecins ont réussi à extraire l'objet avec leurs pinces incroyables et ils l'ont renvoyé à la maison avec un flacon d' analgésiques. Je ne vous raconte même pasà quel point ça finit par être fatiguant, toutes ces overdoses. Retour à l' hôpital pour un lavage d'estomac qui a fait ressortir, outre les analgésiques susmentionnés, une poignée de nachos, une demi-pinte de Nesquik, du chili super épicé, des petits os de poulet et un bouton de culotte. Aprés quoi, les médecins m' ont prié de ramener Ordicifissa à la maison. Je leur ai fait observer que le patient s' appelait Coleman et ils m'ont alors éclairé sur leur argot médical : " Hors d' Ici Fissa ". Ils lui ont donc administré un sédatif et l' ont brancardisé vers la sortie avant de me souhaiter bon courage. Et du courage, il en fallait. Vu ses formes. Coleman est fort difficile à manier sans poignées adaptées, et ramener ce poids mort à l'intérieur du mobile home relevait de l' exploit technologique. Derrière la boutique de plongée, j'ai trouvé un palan que j'ai fixé au toit de son mobile home. Aprés quoi je me suis procuré une boîte isotherme en polystyrène dans laquelle j'ai pratiqué une entaille en forme de U pour y passer son cou, et j'ai insinué sa tête dedans. J' ai percé quelques trous dans le couvercle pour qu' il puisse respirer et j' ai bien scotché le tout, de façon à ce qu'il ne s'amoche pas la tête pendant l' opération. Ensuite, j'ai passé la corde dans la poulie et je l'ai accrochée à l' une de ses chevilles et tout s'est déroulé comme je l' escomptais. Je n' avais plus à soulever que vingt-cinq kilos. Mais soudain les chiens du voisinage ont flairé l' odeur de Coleman et ils sont venus lui mordiller les bras. J' ai gueulé pour les faire fuir, mais je ne voulais pas lâcher la corde. C'est alors que Coleman s' est réveillé et en découvrant qu' il avait la tête enfermée dans une boîte, il a flippé. Saisissant à deux mains le cube blanc qui lui enserrait la tête, il s'est mis à courir à travers le terrain en hurlant, ce qui faisait vibrer le polystyrène d' étrange façon. Vous savez comment ça vibre, le polystyrène ? Enfin, ça, c' était assez marrant. Ensuite, il a tenté de porter son sifflet à chiens à sa bouche, sans résultat évidemment, à cause de la boîte et tout. Quoi qu' il en soit, il avait toujours la corde attachée à la cheville, ce qui explique que son avant-toit soit désormais par terre. Finalement, il est rentré tête la première dans le flanc du mobile home et s' est assommé pour le compte. A présent, il dort comme un bébé, et moi, je suis assis là, complètement réveillé, à écouter le tic-tac de mon horloge biologique. Je crois que je devrais faire une activité physique. De l' exercice, si vous préférez. C'est le moment idéal. La grande course à pied annuelle du Seven Mile Bridge tombe justement ce week-end. Ce sera ma première activité physique. Le mot de demain est : roman à clef.
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Pour compléter les autres fort élogieuses critiques , à juste titre, sur ce bouquin ,deux petites choses.

J'ai trouvé le début un peu mou du genou et la fin pas à la hauteur . Mais le reste du PUR PLAISIR. Si vous ne pleurez pas de rire aux mésaventures conjugales de Serge, qui l'a bien cherché convenons en, consultez : vous êtes en dépression profonde. Si vous aimez Hiassen(Serge et l'ex gouverneur avec son bonnet de douche sont cousins) , les Monty Python( la secte de Serge m'a rappelé la vie de Brian) et Dortmunder( pour tous les coups tordus qui foirent plus ou moins) foncez, vous ne serez pas déçus.

Enfin , lire ce livre avant qu'Irma n'arrive aux Keys avait un goût étrange. Pourvu que le "No names" et l'arbre aux branchés survivent . Je suis tombé amoureux des Keys.

J'avais mis 4 étoiles mais j'ai trop peur que Coleman ne débarque chez moi; allez j'en remets cinq.
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L' oeil de Coleman demeurait appliqué contre la porte. En pleine parano. Chaque fois qu'il se disait qu'il avait regardé assez longtemps et qu'il pouvait tenter une sortie, il se ravisait. Et si quelqu'un sortait du bureau juste à ce moment-là ? Alors il regardait une minute de plus, et ainsi de suite.
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- Le voyage, ça sert à rencontrer des gens nouveaux. C'est ça, le truc. C'est tout l'intérêt : s'en aller vers quelque endroit exotique, rencontrer des gens et s'immerger dans leur culture pour comprendre pourquoi ils sont tellement niqués de la tête. Si vous n'êtes pas prêts à vous sortir les tripes devant de parfaits étrangers, à quoi bon voyager ? Vous pouvez aussi bien rester chez vous à jouer avec vos gadgets érotiques jusqu'à ce qu'i vous arrive ce genre de malheur qui fait radiner police-secours et gondoler tout le quartier. Mais moi, il m'est trés facile de communiquer, parce que je sais écouter. J'adore entendre des gens me raconter leur vie. Chaque individu est particulier. Chacun a des histoires incroyables. Comme vous. Je vous parie que vous en avez des millions. Quel âge avez-vous ? Soixante ?
- Quarante-trois.
- Pour moi, c'est capital, d'écouter. C'est pour ça que le monde part à vau-l' eau. Les gens ne s'écoutent plus !
- Je, euh...
- Chhht ! Ecoutez, ordonna Serge. J'ai une grande nouvelle pour vous. Je vais me marier ! Je ne sais pas encore avec qui. Tel que vous me voyez, je suis encore en train de chercher. A travers tout l' Etat. Alors si vous avez dans votre famille quelqu'une de pas trop amochée...
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Coleman se pencha et tira de dessous le canapé un petit sachet en plastique transparent auquel un tube était attaché. Il mit le tube au coin de sa bouche et commença à téter.
-C’est une poche de morphine ? s’enquit Serge.
Coleman ôta le tube de sa bouche.
-J’ai vendu un peu d’herbe à un vigile de l’hôpital, et comme il ne pouvait pas me payer…
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Vidéo de Tim Dorsey
"Twitter va très bien, même sans Donald Trump", s'est félicité mardi 9 février 2021 Jack Dorsey, l'un des créateurs de ce réseau social qui compte aujourd'hui près de 190 millions d'utilisateurs réguliers à travers le monde.
Né il y a quinze ans en Californie, Twitter s'est progressivement imposé comme un canal de diffusion d'informations, mais aussi de fausses informations et d'opinions. Donald Trump en a usé et abusé, à tel point que son compte - qui comptait 88 millions d'abonnés - a été supprimé suite aux événements du Capitole à Washington en janvier. Quel rôle joue twitter dans le débat public ? Est-il un danger pour nos démocraties ?
Guillaume Erner reçoit Samuel Laurent, journaliste au "Monde", auteur de "J'ai vu naître le monstre : Twitter va-t-il tuer la #démocratie ?", ed. Les Arènes.
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