Je ne dérogerai pas à ma règle qui veut que j'entame le Mois Anglais par un manga ou une bédé. Là, pour le compte, ce sera une bédé de Sherlock Holmes.
Le chien des Baskerville, je l'ai lu en roman, je l'ai vu en film, en série, en bédé… Bref, toutes les adaptations possibles et imaginables, réussies ou loupées.
Mais je n'avais pas encore découvert la version de Edginton et Culbard.
D'emblée éliminons de suite le sujet qui fâchera : je n'ai pas aimé les dessins ! Ni la représentation graphique de Holmes et encore moins cette de Watson qui, dans cette bédé, affiche un air tristounet.
Je n'ai pas apprécié non plus ce trait noir que le dessinateur applique à tous les visages, comme si tous avaient une cicatrice à la Albator (mais en moins sexy).
Si vous connaissez encore le roman, vous retrouverez tout ce qui en fait son charme, ses mystères, son suspense et son petit côté fantastique sans en être.
Par contre, pour le final, j'ai tiqué car Holmes annonce bien trop vite le nom du coupable et nous donne les clés pour comprendre le pourquoi du mobile du crime. Non les gars ! On n'annonce pas la couleur aussi vite, il faut penser à ceux et celles qui n'ont jamais lu ou vu le Chien !
Mince, alors qu'on a fait monter la tension, le suspense, la température, bardaf, on fout en l'air toute la surprise. Holmes n'annonce jamais si vite le nom du coupable.
Anybref, une bédé bien épaisse, fidèle, à quelques détails près, au roman, mais aux dessins sombres, minimalistes et peu agréables pour mes yeux, au début. Pour la défense du dessinateur, je dirai que si cela m'a fait grimacer au départ, ensuite, ça a été mieux et je me suis concentrée sur l'histoire.
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