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Il est possible de considérer ce volume d'enquêtes de Sherlock Holmes, coécrites par Adrian Conan Doyle et John Dickson-Carr, comme l'extension naturelle des aventures du célèbres détectives produites par Sir Arthur Conan Doyle.
By jove!
J'ai lu ce volume voici bientôt cinquante ans, à la suite des autres Sherlock Holmes. Bien sûr, le nom des auteurs ne laissait aucun doute.
De mémoire, les enquêtes racontés dans Les exploits de Sherlock Holmes sont des affaires évoquées (mais non développées et contées) par Arthur Conan Doyle au cours des aventures du détective.
C'était, au final, une façon agréable de prolonger le plaisir de lire les aventures de Sherlock Holmes après le décès de son créateur.
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Bon au moment des fêtes j'ai choisis de lire des nouvelles, et j'ai bien fait car l'avantage c'est que j'ai pu m'arrêter entre chaque car bon soyons honnête, les dernières semaines je n'est pas étais très productive niveau lecture...

Bref, douze nouvelles aussi complexe et intéressantes les unes que les autres !
Sur aucune j'ai découvert avant que notre bien aimé Sherlock Holmes nous livre la clé de l'énigme !
J'adore toujours comment Watson raconte les divers événements et comme souvent malgré lui aide notre grand détective !

J'ai donc fini et commencé l'année par un livre que j'ai beaucoup apprécié ! Et si l'année continue comme elle a commencé niveau littéraire et bien j'ai hâte 😍😁 !

Donc vous l'aurez compris j'ai adoré les nouvelles dans ce livre !
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Attention, amis lecteurs, ce livre est une petite escroquerie pour celui qui croit tomber sur un livre canonique écrit par Arthur Conan Doyle ! Ne prenez pas des vessies pour des lanternes.

Sur la couverture, bande de traîtres, il est noté " A. Conan Doyle" ... Mais ce n'est pas Arthur, le père de Sherlock Holmes, mais Adrian, le fils.

Et entre le père et le fils, il n'y a que le saint-esprit en la personne de Dickson Carr qui co-écrit les nouvelles avec le fiston Doyle.

Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : c'est à dire que le fils vaut moins que le père. Non, le fils vaut autant que son père, mais vu qu'il n'est pas le père, ce recueil ne fait pas partie du canon doylien (uniquement les écrits de Arthur Conan Doyle).

Vous ne trouverez aucune information au ce sujet de cette supercherie et le livre ne possède aucune préface d'édition qui pourrait vous éviter la confusion. Sauf que maintenant, après avoir lu ma critique, vous ne vous laisserez plus prendre.

Pour l'info, je m'y suis laissé prendre, moi aussi, il y a très longtemps... Ne comprenant pas très bien cet opus ne se trouvait pas dans la liste des oeuvres de Arthur Conan Doyle.

Mais les histoires du fils sont bonnes, bien écrites et on ne peut pas remettre en cause le talent de Dickson Carr et de son respect du style doylien.

Certaines nouvelles possèdent un soupçon de fantastique, tout en restant très terre à terre, sauf celle des canaris et des taches de suie, qui elle, est un peu tirée par les cheveux.

Ce livre vaut la peine d'être acheté et lu. de plus, l'ouvrage nous permet d'entendre (enfin, de lire) Holmes dire pour la première fois "élémentaire mon cher Watson", rien que pour ça il faut le lire. Et oui, cette phrase que tout le monde connaît n'est en aucun cas canonique !!

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Suite et fin du jeu de poste (3) en commentaire de la Résurrection de Sherlock :

Je constate aujourd'hui que je n'ai conservé que deux ouvrages contant les aventures de Sherlock : la résurrection, et les exploits. Signe du destin ? le second n'est même pas de Conan Doyle, mais de son fils et de J.D. Carr.

Les Exploits de Sherlock Holmes auront été comme un dernier pied de nez, puisque coécrites par son fils –de chair cette fois- et son biographe. La morale britannique est donc sauve : le fils triomphe en Oedipe divinisé, tandis que le père infanticide est retrouvé mort dans le hall de Windlesham, sa maison du Sussex. Nul détective n'est venu relever les indices. Seul le fidèle chien des Baskerville –un des rares romans où Sherlock se voit presque imposer le second rôle- pleure toujours dans la lande son père méconnu.

Fin du jeu de piste.
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Sir Arthur Conan Doyle avait fait allusion à des exploits demeurés inédits de son héros, ce livre écrit par son fils Adrian Conan Doyle en collaboration avec son biographe John Dickson Carr retracent ses exploits dans 12 petites histoires où l'on retrouve les deux compères Sherlock Holmes et le docteur Watson. Holmes habite seul, sa logeuse Madame Hudson s'occupe toujours bien de lui au 221 Baker street, Londres puisque le docteur est à présent marié. La lecture est agréable. Enfin ce qui me chagrine c'est que tout est élémentaire, mon cher Watson pour Sherlock Holmes et pour moi ça ne va pas, le génie d'Holmes ridiculise aussi bien Watson que les enquêteurs de Scotland Yard. On ressent une trop grande différence entre le génie et les autres, une simple observation permet à Holmes de savoir presque tout d'une personne qu'il vient à peine de rencontrer et il ne fait aucune erreur, trop c'est trop.
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Comme Christopher Tolkien sut enrichir l'oeuvre de son génial père, Adrian Conan Doyle – en collaboration avec John Dickson Carr – a fait de même en prenant le parti de développer des enquêtes de Sherlock Holmes seulement nommées dans l'oeuvre paternelle.
Ainsi, à travers douze récits, les deux auteurs renforcent en quelque sorte le mythe de Sherlock Holmes et son monde, à savoir le docteur Watson, incontournable narrateur de ses aventures ; les inspecteurs Lestrade et Gregson, pas toujours inspirés et quelque peu ridiculisés par Holmes ; madame Hudson, la discrète logeuse de Baker Street, parfois inquiète lorsque son turbulent locataire s'essaie à tirer dans l'appartement ; sans parler des victimes et criminels croisés ici, hommes et femmes confondues. Mais pas de trace du génie du crime : le professeur Moriarty.
Sur le chapitre des femmes, il semble qu'elles soient toutes exceptionnellement belles, et parfois machiavéliques, comme Edith von Lammerain, aventurière et espionne de son état. Ce qui est indéniable, c'est qu'Holmes développe ici une misogynie qui, à notre époque, lui vaudrait le bûcher féministe ! Pour exemple, après avoir résolu une affaire, et voyant l'une d'elles accourir à lui pour le remercier, voici ce qu'il déclare : « Bien que je ne manque pas de galanterie, je ne me sens absolument pas en état de recevoir les effusions de la gratitude féminine »… !
Certains spécialistes de Sherlock Holmes trouveront d'ailleurs que ces nouvelles forcent les traits de caractère de l'enquêteur, ce qui est vrai. Pour autant, ces aventures sont rondement menées, ne perdent jamais le lecteur et surtout elles offrent une variété édifiante d'affaires, entre un mari fatigué, un vol de rubis et un guillotiné, notamment.
Il y a aussi les dernières lignes de la dernière aventure, qui disent combien le temps passe : « Par la fenêtre qui surplombe la modeste pelouse de notre ferme, je vois Sherlock Holmes marcher au milieu de ses ruches. Il a les cheveux tout blancs », écrit Watson.
Ce qui me fait penser à un très émouvant film de Bill Condon – Mr. Holmes – dans lequel le célèbre enquêteur, alors vieil homme, est interprété par un magistral Ian McKellen.
Quant à ceux qui reprocheraient cette manie de ressusciter inlassablement des figures romanesques disparues, n'oublions pas que l'on continue d'écrire sur Achille et Hector, tous deux morts à Troie voici quelques millénaires. Et, à sa manière, Sherlock Holmes n'est-il pas devenu un mythe qui appartient à tous ?
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On retrouve ici 12 nouvelles des aventures de sherlock holmes écrit par jour Carr avec le fils d'arthur Conan doyle. Vraiment une très bonne lecture avec un holmes au mieux de sa forme. Un tres' bel hommage au grand Sir Conan doyle.
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Il s'agit de 12 chroniques « écrites » par le Dr. Watson, chacune portant sur une aventure inexplicable… mais c'est sans compter sur le génie de ce cher Sherlock qui nous épate toujours.
Chacune des chroniques se lit très rapidement, j'ai d'ailleurs été un peu déstabilisée par le format et la résolution rapide des énigmes. Ceci dit, c'est parfait pour une lecture distrayante et pour les trajets en train, le format, ne dépassant pas une vingtaine de pages, ce qui correspond à un trajet en train pour rejoindre la grande banlieue de Londres depuis le Strand (logique puisque les chroniques de Sherlock étaient initialement publiées dans les journaux).
Ces 12 aventures sont riches en suspense et permettent d'entraîner son esprit de déduction et d'observation. Elles sont dans le prolongement des plus célèbres histoires de Conan Doyle père.
Adrian Conan Doyle reste fidèle à la plume de son père tout en apportant une touche de modernité si bien que ces chroniques pourraient, à quelques histoires de moeurs près, se dérouler de nos jours. le petit hic : une série de personnages aux noms et titres de noblesse typiquement anglais qui m'ont parfois un peu égarée dans la lecture.
En bref : Un classique nostalgique à (re)lire à tous âges pour se plonger dans un univers « so British ».
Lien : https://thecosmicsam.com
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Pastiche mon postiche ? Adrian Conan Doyle (le plus jeune des gamins du grand homme) et John Dickson Carr se mettent à l'ouvrage pour proposer une vision au plus proche de l'originale des enquêtes non révélées de Sherlock Holmes ... et il y a de tout dans ce recueil : du bon, du moins bon, du pastiche total (et c'est sans doute ce qui m'a le mieux plu, puisque j'adore "l'aventure de Deptforth" qui pastiche allégrement "le ruban moucheté") ... le style est bon, mais ça sent le gros copiage sans vergogne, les personnages fidèles à la réalité d'écriture ... c'est bien cela qu'il faut comprendre : c'est un bon bouquin avec de bonnes histoires, mais sans aucune aspérité, sans grand intérêt et sans révélation complémentaire ...
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Parfait! Moi je ne vois presque pas la différence avec le canon, je me suis régalé
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