Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Sans conteste, la meilleure aventure de Sherlock Holmes.
Un vieux manoir perdu au milieu d'une lande déserte, ventée et pluvieuse. Un chien gigantesque, féroce et sanguinaire, à l'allure quasi-mythologique.

Homes reçoit dans son appartement de Londres un hobereau qui vient de recevoir un mystérieux et inquiétant message, constitué de lettres découpées dans un journal, sauf la dernière (lande) écrit à l'encre noire.
" Si vous tenez à votre vie et à votre raison, éloignez vous de la lande ".

Paraissant se désintéresser de l'affaire, Holmes envoie Watson au manoir pour voir de quoi il retourne. Mais se désintéresse-t-il vraiment de l'affaire ?
Je n'en dis pas plus pour ne rien dévoiler.
Le chef-d'oeuvre de Conan Doyle, tourné moult fois au cinéma.

Vous saviez que c'était mon premier Arthur Conan Doyle ?

Et oui, mine de rien, c'était à noter. J'avais une dizaine d'années et ce roman me semblait lourd, il me semblait impressionnant car je n'avais pas encore lu de "Classique pour les Grands". Ainsi, je n'avais pas du tout connaissance de l'amitié entre Sherlock Holmes et le Docteur Watson. Je n'avais pas encore à disposition le fameux dessin animé (que je vous recommande pour vos enfants d'ailleurs). Que vous dire ? Avant le Chien des Baskerville, je n'étais pas encore amoureuse de Sherlock Holmes.


Et ce livre a été un des points de mire dans mon évolution de lectrice. C'est grâce à Arthur Conan Doyle que j'ai aimé Londres, mais aussi les romans policiers et les classiques. mais c'est aussi grâce à lui que j'ai connu mon tout premier frisson face à une histoire fantastique. Ce chien énorme et fluorescent me paraissait comme un véritable monstre surnaturel. J'avais des sursauts en me couchant, en me demandant si cette histoire un peu effrayant était vraie.


Comme toujours, la science de la déduction combat le fantastique.

Evidemment, la toute première fois que j'ai fermé ces pages, j'ai repris la dernière explication de Sherlock Holmes et j'ai feuilleté le livre pour voir s'il avait raison, s'il y avait une faille. J'avais dix ans et je découvrais les prémices du pouvoir de la déduction, je découvrais mon maître : Sherlock.

Et pourtant, c'est l'un des livres où il est le moins présent, donnant ainsi toute confiance à son ami : le Docteur Watson. Il le dit lui même au début du roman : vous connaissez ma façon de faire, vous saurez qui observer et vous me raconterez après.

C'est donc beaucoup de déductions du Docteur Watson que nous avons là, montrant à quel point c'est un très bon préparateur d'enquête, même pour le niveau d'exigence de Sherlock Holmes. Bien entendu, il n'a pas le don de son ami, aussi il ne peut résoudre entièrement l'enquête seul. C'est une véritable association que nous avons là. Et bien entendu, nous avons encore eu là une belle enquête, haletante jusqu'au bout.

Lien : http://labibliodekoko.blogsp..

Mon premier Sherlock Holmes. Un comble pour une amatrice de romans policiers!
Eh bien je ne suis pas déçue, l'histoire est très bien construite, menée avec une logique qui s'installe au fur et à mesure du roman. On passe d'une histoire surnaturelle d'un chien légendaire venu d'un autre temps à une construction machiavélique d'un crime réel et motivé. Une histoire menée avec brio.

"Le chien des Baskerville" est à Conan Doyle ce que "Les dix petits nègres" sont à Agatha Christie...

Peut-on commenter ces superbes oeuvres ?

Je n'arrive pas à trouver les mots justes...
Ils doivent exister ces mots, mais mon esprit troublé ne les trouve pas...
Mon esprit étant encore dans ces pages qui m'on totalement conquis...

Sherlock Holmes a eu peur, dans cette enquête.
Une telle frayeur que Watson n'avait jamais vu dans les yeux de son ami...
Et là m'est revenu une citation De Voltaire : "Si l'on n'est pas sensible, on n'est jamais sublime."

Ce livre est sublime.

Voici un roman célèbre, et à sa lecture, j'ai compris pourquoi, époustouflée par sa construction et son rythme.
Watson, le fidèle associé de Sherlock Holmes, nous raconte les faits. Une canne a été abandonnée à la maison de Baker Street, là où vivent les deux fameux détectives.
Le propriétaire de la canne se présente le lendemain. Il demande conseil, à savoir révéler ou non une malédiction à un inconnu qu'il est chargé d'accueillir à la gare dans deux heures. Tout s'enchaine à une vitesse folle avec des évènements incongrus, comme la perte d'une chaussure à l'hôtel, suivie de la perte d'une autre chaussure d'une seconde paire !!!
L'action se poursuit dans le Dartmoor, où la nature est propice aux légendes locales, à savoir l'existence d'un chien monstrueux qui sévirait depuis des siècles en s'acharnant sur la famille des Baskerville.
J'ai avalé avec gourmandise cette histoire rondement menée dans une Angleterre un peu désuète, charmante, du début du vingtième siècle.
Lien : http://objectif-livre.over-b..

Mon premier Sherlock, avec le chien de Baskerville.
Sir Conan Doyle a tout mis en oeuvre pour me plaire, malédiction familiale, la lande anglaise si terrifiante lorsque tombe la nuit, une bête démente poussant de terrifiant hurlement , une pur merveille. On irait volontiers rencontrer ses gentlemen, intelligents et parfait enquêteur tel que le sont Holmes et Watson.
L'intrigue y est très bien ficelé on y découvre le problème, l'enquête puis vient le temps du dénouement tant attendu.
Le livre contient plusieurs chapitre assez courts qui en font une lecture rapide et très agréables.

Sherlock Holmes et le Docteur Watson, sont eux-aussi des vieux compagnons de mon adolescence. Je situerais la lecture de plusieurs livres ayant pour héros ce fameux détective vers ma période Arsène Lupin, donc entre la période "Alice" (1969-1971) et celle d'Agatha Christie (à partir de 1974).
Le chien des Baskerville est le premier ouvrage que j'ai lu d'Arthur Conan Doyle et surtout mémorisé, car je pense que la résolution de l'intrigue se jouant sur la génétique, qui me fascinait déjà à cette époque, explique que c'est ce que j'ai retenu essentiellement, ce qui m'a d'ailleurs permis de prendre en exemple la ressemblance entre Hugo le lointain ancêtre et Stapleton pour étayer mon article sur le patrimoine génétique et généalogique que j'avais écrit pour mon site "les écrits de Sherry-Yanne", il y a quelques années en arrière.
Si mes souvenirs sont bons (1973, ça commence à faire un bail), le jeune Henry revient du continent américain car son oncle Charles de Baskerville est décédé d'une crise cardiaque un soir sur la lande. Il se passe des choses insolites et sur les conseils du Docteur Mortimer, il vient à Londres, pour demander conseil à Sherlock Holmes et son fidèle Watson. le Docteur Watson repart avec le Docteur Mortimer et Sir Henry, pendant que Holmes, sans leur révéler son plan, se cache dans la lande pour observer discrètement l'évolution de la situation.
On y a vu un chien monstrueux et phosphorescent que l'on dit surgi tout droit de l'enfer, comme celui qui emporta l'ancêtre de la dynastie, le fameux Hugo, et depuis une légende se transmet de génération en génération, racontant que si un membre Baskerville aperçoit ledit chien, il meurt prochainement.
Les voisins du manoir Baskerville sont les Stapleton, qui se présentent comme frère et soeur, malgré le fait que le "frangin" est un possessif avec sa "soeurette".
Il ne faut pas oublier le majordome et son épouse qui ont un comportement bizarre, mais cela s'expliquera plus tard par le fait que le bandit échappé de la prison voisine et qui erre dans la lande est le frère de madame, et son époux lui porte à manger par pitié pour son épouse, chagrinée de savoir son frère sans abri et sans nourriture.
De fil en aiguille, l'intrigue prend forme avec ses différentes péripéties et Sherlock Holmes résoudra l'affaire, en observant les portraits de famille de tous les Baskerville, ayant vécu dans ce manoir depuis presque 300 ans, car il a noté des traits communs entre l'ancêtre Hugo et un protagoniste du présent.
Le pauvre chien n'était lui aussi qu'une victime collatérale d'une vengeance effroyable, amplifiée par la jalousie, le désir de nuire, et l'appât du gain.
Cet ouvrage fut mon premier "Sherlock" mais il ne fut pas le dernier car j'en ai lu beaucoup d'autres dont j'ai parfois oublié le nom pour certains.
Ci-dessous, je mets le lien de l'article sur mon site, ou je parle du patrimoine génétique transmis avec le patrimoine généalogique, où je prends comme référence entre autres, la ressemblance de sir Hugo avec l'auteur de la machination diabolique.
Lien : http://www.sherryyanne.com/p..

Le chien des Baskerville / Conan Doyle
L'action se passe à Dartmoor dans le sud-ouest de l'Angleterre où une légende séculaire veut qu'un chien démoniaque venu de l'enfer pourchasserait les membres de la famille Baskerville pour réclamer les âmes des descendants.
Sir Charles qui vivait une paisible retraite dans le manoir de ses ancêtres au coeur des landes du Devonshire, vient de décéder brutalement lors d'une promenade sur les bords des marécages environnants Autour du cadavre au visage figé dans une absolue terreur, le Dr Mortimer, chargé de constater le décès, a relevé les empreintes d'un chien gigantesque.
Veuf à la tête d'une fortune considérable, on ne connaît à Sir Charles qu'un seul héritier qui est au Canada. Pour Sherlock Holmes et le docteur Watson appelés par le Dr Mortimer leur ami, les circonstances de cette mort paraissent troubles. L'enquête qu'ils vont mener a pour but de connaître la vérité et également de protéger l'héritier Sir Henry, dernier descendant de la famille qui vient de revenir du Canada. À peine arrivé il reçoit une lettre anonyme dans laquelle il lui est conseillé de s'éloigner s'il tient à la vie.
Il apparait rapidement que quelqu‘un du voisinage en veut à la famille Baskerville. Et le docteur Watson nous raconte comment il va s'y prendre avec Holmes pour traquer les coupables.
Ce roman policier mêlant le fantastique à un cadre très cartésien fut publié en feuilleton en 1902 et est devenu la plus célèbre enquête de Sherlock Holmes.
Relecture passionnante qui rappelle l'histoire de la bête du Gévaudan, ce roman policier met en scène un Sherlock Holmes triomphateur de la rationalité sur le fantastique, de la logique sur le fantasme, de la dialectique sur l'absurde. Doté d'une extraordinaire intuition, Holmes, mu par une force aveugle et un désir insatiable de puissance nous régale par ses ruses et son calme. On notera la qualité de l'analyse psychologique des personnages que Conan Doyle met en scène.
Un très bon roman parfaitement construit.

Mon fils venant de découvrir le chien des Baskerville, l'envie m'a prise de me replonger dans l'univers de Conan Doyle. Retrouver Sherlock, son esprit vif et son sens inégalable de l'observation, relire les notes scrupuleuses de Watson à l'intention du détective admiré. Se perdre dans la lande brumeuse et inquiétante du Devonshire où rôde l'effrayant chien démoniaque qui, selon la légende, poursuit la famille Baskerville. Ma mémoire de poisson rouge m'a même permise d'être de nouveau surprise par les rebondissements et la résolution de l'énigme !

J'avais lu ce livre il y a fort, fort longtemps puisqu'à l'époque j'étais en 6ème.
Notre professeur d'anglais avait de l'ambition puisque, après seulement quelques mois de découverte de l'anglais, elle nous avait fait lire ce titre en VO.
Nous avions visité Baker Street dont je garde un merveilleux souvenir. du chien des Baskerville par contre je n'avais qu'une vague idée de l'intrigue, car soyons honnête, je n'avais rien compris.

Quelques années plus tard (mais juste quelques années), me voilà à nouveau en face à face avec ce terrible molosse. En français, même si mon anglais s'est, heureusement, nettement amélioré.

Et je me suis régalée !!!

Après l'affreuse mort de Sir Charles Baskerville, son héritier va bientôt débarquer dans cette demeure.
Le docteur Mortimer s'inquiète car il a retrouvé une lettre annonçant qu'une horrible malédiction poursuit les Baskerville. Un chien démoniaque errerait sur la lande, s'en prenant aux héritiers du domaine.
Sherlock et Watson sont appelés à la rescousse.

Un vrai bonheur de lecture.
L'enquête, les personnages, les descriptions... Cette lande me fascine !
Quant à Sherlock, c'est Sherlock. Son esprit brillant, ses déductions... Il est tellement charismatique ! Un poil arrogant peut-être mais de loin mon enquêteur favori !
Et Watson n'est pas en reste dans cette enquête. Certes plus modeste, il n'en reste pas moins un personnage terriblement attachant.
Mais définitivement c'est l'ambiance qui m'a totalement captivée. Conan Doyle m'a fait voyager dans le Devonshire, sur la lande, m'a fait voir cette demeure, ses pièces, ses habitants...

Sir Conan Doyle n'a pas pris une ride. Je me régale autant - voire plus - qu'avec les polars actuels.
Il est un peu court, c'est vrai. Je n'ai pas eu ma dose de Holmes.

Oui, Sherlock est bien un détective selon mon coeur et je crois que je vais relire toutes ses aventures d'ici peu.
Lien : https://demoisellesdechatill..