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Dans ce dernier tome de la trilogie, Maurice Druon aborde la déchéance de ces fameuses grandes familles, avec leurs deux derniers héritiers, qui n'ont d'ailleurs hérité que d'une faillite totale. C'est maintenant la descente aux enfers qui a lieu pour ceux qui n'ont pas eu la chance de connaître la vraie fortune. Et c'est finalement l'arrivée à point nommé de la deuxième guerre mondiale qui viendra porter la conclusion de cette déchéance. Toujours grande écriture de Maurice Druon en destructeur de ses héros.
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Ce troisième tome des grandes familles est l'épilogue de ce grand récit dressé par Maurice Druon au sein de la grande bourgeoisie française. En 1939 Marie ange et Jean Noël sont les derniers survivants de la famille Schoudler, ils seront les protagonistes de cette comédie humaine dont chaque visage, qu'il soit politique, littéraire, où théâtral nous est décrit par l'auteur avec un réalisme sans indulgence.
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C'est avec une certaine tristesse que je termine la trilogie de Druon, brillante et passionnante ! Ce roman est le récit de la défense de d'un frère et d'une soeur, trop tôt livrés à eux-mêmes. En parallèle à la chute des deux enfants bien-nés jusqu'à la transgression ultime, le lecteur assiste à la montée en puissance d'un parvenu sans scrupule. Dommage qu'un quatrième tome n'ait pas été écrit.
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Troisième et dernier tome de la série, qui se termine en 1939, on suit nos deux protagonistes, alors jeunes adultes. de leur évolution, de plus en plus seuls, des moyens de vivre, des rapprochements sincères et ceux plus calculés.
L'épilogue est très bon, cette saga ne peut être que recommandée
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Les personnages virent au catastrophique, à l'horrible, mus par diverses pressions. Ce troisième tome m'a moins touché que le deuxième. Globalement cette trilogie n'est pas pour moi le chef d'oeuvre de Maurice Druon. Les Rois Maudits sont plus passionnants, et en plus historiques. Dans le genre déclin familial, la Marche de Radetzky de Joseph Roth et bien entendu les Buddenbrook de Thomas Mann ont ma préférence, purs bijoux.
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Le dernier acte de la sinistre comédie commence et le rideau se lève sur les héritiers de la noble et richissime famille Schoudler, totalement ruinée à la suite du krach subi par le grand-père.
Jean-Noël et Marie-Ange, tous deux incarnation de la jeunesse et de la beauté, ne sont que des intrus dans un monde où ils n'ont pas leur place.
Élevés dans le luxe parmi les nantis de la société, ils sont inaptes, compte tenu de leur déclassement, à se situer dans ce monde de richesse et d'apparences.

La seconde guerre mondiale approche à grands pas. Paris s'étourdit dans les dernières fêtes de cette société au bord du gouffre, et au cours du "Bal des Monstres" organisé par la poétesse Inès Sandoval, superbe séquence de bal masqué, où se croisent les représentants du Tout-Paris, vont apparaître, parmi les invités aux faces démoniaques dessinées par un artiste en vogue, un cerf et une biche, dont la fraîcheur et la chair appétissante vont attiser toutes les convoitises !
Jean-Noël et Marie-Ange n'ont que cela à offrir !
Ils vont donc représenter l'objet idéal de toutes les envies, de toutes les concupiscences ! celles des vieux pédérastes riches et lettrés, des femelles en rut, des douairières richissimes et nymphomanes, des ministres entre deux âges frappés par le coup de foudre ....
Maurice Druon termine en beauté, si l'on peut dire, sa comédie humaine en nous dépeignant ce monde totalement décadent, qui visiblement ne lui inspire que répulsion, et malgré tout un peu de compassion pour certains de ses personnages !
Jean-Noël et Marie-Ange souillés par tous ces corps vieillissants, vont y perdre l'un son âme, l'autre ses illusions et vont accueillir la guerre presque avec soulagement !

"Mais quand Jean-Noël, cet après-midi là, apprit qu'on venait d'afficher sur les murs du village l'ordre de mobilisation, il accueillit cette nouvelle comme une délivrance.
La guerre leur permettrait peut-être, à Marie-Ange et à lui, d'oublier le seul amour pour lequel ils étaient faits.
Il ne doutait point qu'il serait tué, car pour l'instant, il le souhaitait. Il était décidé à demander une affectation périlleuse, et à jouer perdant avec le danger, non point par patriotisme, non point par sentiment de rachat, mais simplement par mépris de vivre. Il se sentait un mort avant d'aller combattre."

Et le dernier mot sera laissé à Simon Lachaume, l'ancien journaliste, puis député et enfin ministre : "vivre avilit, bien sûr; mais pour lui, comme pour l'univers qu'il représentait, c'était encore la seule manière d'exister."

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Un frère et une soeur, Jean-Noël et Marie-Ange issus de famille noble, se retrouvent au début du 20ème siècle, complètement ruinés. Ils ont une vingtaine d'années. L'un et l'autre tentent de se défendre comme ils peuvent pour continuer à vivre dans le milieu mondain de leurs parents qui sont décédés. C'est ainsi qu'ils vont faire connaissance pour le frère d'un groupe de vieux amis homosexuels, et pour la soeur, d'un ministre à la cinquantaine. Quand le protecteur de Jean-Noël décède, celui-ci se lance dans de nouvelles aventures qui vont lui faire dépenser ses dernières économies. Quand à Marie-Ange, elle tombe enceinte de son ministre...
C'est une image de la déchéance des grandes familles. On lit ce roman sans s'arrêter et même si on n'a pas vraiment de surprise, on se prend d'estime pour les différents personnages en espérant des jours meilleurs. Certaines descriptions de personnages sont croustillantes.
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il était temps que la saga se termine, ça devient sordide et on a envie de secouer les protagonistes pour qu'ils se réveillent et décident de se prendre en main. Seule l'écriture est excellente.
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La fin magistrale de la trilogie inaugurées avec Les Grandes Familles. La guerre est pour demain, la société se délite, un monde est finissant. Marie-Ange et Jean-Noël Schoudler sont des anges déchus et désespérés, sans scrupules, acteurs et témoins d'une époque agonisante. Toute une société persiste à jouer son rôle, sans espoir, ni joie. Avec automatisme et cynisme. le lecteur devient entomologiste d'une société décrite au scalpel par un Maurice Druon implacable. Il cherche vainement une échappée de bonheur dans cette grisaille. Sans soute l'espoir sera-t-il pour après, une fois définitivement détruite cette société dirigeante de l'entre-deux guerre qui, aux yeux de Druon, ne valait rien. Caricature, sans doute. Mais le plaisir de lire n'est jamais démenti. le point d‘orgue d'une trilogie magnifique et impitoyable, et admirablement écrite.
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J'ai lu pour vous le "premier chapitre" afin que vous vous fassiez votre opinion.
Retrouvez cet extrait sonore de quelques minutes afin de l'acheter ou l'emprunter en connaissance de cause.
Lien : https://www.youtube.com/watc..
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