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3,94

sur 1352 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Et voilà cette Saga historique que j'ai lu ces derniers moi a pris fin.
C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai lu ces 7 volumes.
J'ai enfin sauté le pas et je ne suis pas déçue .

J'ai aimé cette série historique pleine de rebondissements qui plus est, est écrit par de façon moderne qui en facilite la lecture.

Je vais repencher maintenant sur les misérables que j'ai lu une première fois il y a plus de 40 ans
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Pour ce dernier opus, l'auteur prend un chemin totalement différent des premiers tomes. le cardinal de Périgord fait une synthèse des derniers années et de ce qui va suivre pour son neveu. J'ai trouvé trop de verbiage, il est le seul narrateur pendant presque tout le tome. J'ai trouvé certes instructif, on revoit certains événements, mais pas captivant et sans trop d'émotion dans le récit du cardinal, qui est entre autre orgueilleux, s'attribuant bien des mérites dont une mission de paix. le personnage est lisse. Il manque tous ces personnages bien actifs des tomes précédents, qui sont ici racontés. Quelques passages font sourire et on en apprend sur la guerre et la capture du roi. Je me suis par moment ennuyée mais les dernières 20 pages gardent l'attention. Je suis déçue par ce tome qui manque de coffre, de suspense et qui ne garde pas l'envie de ne jamais s'arrêter, ce qui était le cas dans les précédents. En même temps comment terminer une fresque de cette ampleur autrement qu'en allégeant le récit pour arriver à une fin simple. A choix de le lire ou pas.
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Ce tome 7 clôt ce grand cycle des tous maudits. Il constitue le point d'orgue de la série en relatant la lente dégradation du royaume de France sous le règne de Jean II, achevant ainsi la malédiction des capetiens proférée par le chef des Templiers Jacques de Molly avant son exécution ordonnée par Philippe le Bel en 1314.
Mais il est écrit d'une toute autre manière que les 6 tomes précédents. Ici, toute la narration passe au filtre du cardinal de Talleyrand Périgord-grand maître dans l'art de la diplomatie au coeur de la papauté d'Avignon. Ce cardinal aussi intelligent que conservateur, dresse un portrait sans pitié du médiocre roi Jean II qui ne saura pas faire face aux assauts répétés du roi d'Angleterre Édouard III pour conquérir le trône de France, ouvrant ainsi la voie à la guerre de cent ans.
En un mot, magistrale série que ces Rois Maudits !


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Aaah le fameux !
Le fameux tome 7 des « Rois maudits » !
Tome compliqué, sorti plus de 15 ans après le sixième, censé conclure une saga emblématique tout en prenant un virage à 180⁰ !...

Qu'en est-il de mon avis (que personne n'a demandé) ?
Eh bien je dois vous dire que je l'ai bien aimé ! Bien que je pense l'avoir inconsciemment dissocié de la saga pendant ma lecture.

J'ai beaucoup aimé l'idée de la plume : tout le récit n'est qu'un monologue qui va raconter la situation actuelle de la France sous Jean le Bon. Cela va en totale contradiction avec la plume précédente de la série, donc c'est assez perturbant, mais en elle-même je l'ai trouvée très bien gérée ! J'avais peur de perdre des éléments et de ne pas tout retenir, mais notre narrateur se répète assez pour tout faire rentrer !
Il y a même une scène de bataille rapportée, et elle marchait bien ! Cette plume très fluide était vraiment très intéressante pour moi.

Au niveau de l'histoire, j'ai trouvé cette fin bien meilleure que celle du tome 6, terminé vraiment brutalement à cause de la tristesse de Maurice Druon ( ;-( ) On finit cette fois-ci pas sur une fin de règne mais bien sur une situation perpétuelle : la guerre, un mauvais roi, et le peuple de France, c'était satisfaisant pour moi ! le point de vue du narrateur, dans l'Église était aussi un très bon point puisqu'il avait de bons avis tranchés mais pas toujours très objectifs xD

Au final, même si il casse beaucoup de ce que les « Rois maudits » ont instauré et qu'il est moins prenant que ses prédécesseurs, puisqu'on rencontre tous les personnages ici, j'ai bien aimé ce tome ! Sa narration était intéressante, son final meilleur que le tome 6, je n'ai pas eu le flopp que je craignais !
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Même les bonnes choses ont une fin ! C'est avec regret que je vais quitter la série Les Rois maudits de Maurice Druon après le septième et dernier volume intitulé "Quand un roi perd la France".
Il est assez différent des autres volumes et a été écrit beaucoup plus tard. Les personnages principaux de cette fresque historique, qu'ils soient charismatiques ou pas, sont déjà morts.
Ce roman est donc un peu à part.
Le ton est différent d'abord parce qu'il n'y a qu'un seul narrateur, un nouveau venu ecclésiastique, le cardinal Hélie de Périgord. le légat du pape profite de ses déplacements diplomatiques pour raconter le début de la guerre de Cent Ans et les rapports de force entre la France et l'Angleterre. Il évoque le règne désastreux de Jean II et la guerre sanglante qu'il mena face à Édouard III d'Angleterre avec comme point culminant la bataille de Poitiers en 1356.
Même si le texte peut avoir quelques longueurs, je me suis attachée au narrateur dans sa quête pour la paix, à pieds ou en litière bringuebalée sur les routes de France.
Les descriptions sont réalistes ce qui en fait un roman de qualité même si ce septième volume est en dessous des précédents il n'en demeure pas moins que je ne me lasse pas d'écouter l'histoire de France racontée par Maurice Druon.


Challenge XXème siècle 2022
Challenge Multi-défis 2022
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Changement de style pour ce dernier tome. Monseigneur du Périgord nous raconte (raconte à son neveu) la dernière année qui vient de s'écouler 1355-1356. Tout le long du voyage du cardinal et de son neveu, nous suivons son irritation d'avoir un pape et un roi qu'il ne trouve pas à la hauteur des enjeux.
Le roi Jean II, dit Jean le Bon, ce que je ne comprends vraiment pas, semble être un roi coléreux et irréfléchi, mal conseillé et ne gérant pas grand chose en dehors de ses griefs contre son gendre et le roi d'Angleterre.
Un tome qui m'a semblé beaucoup plus long et laborieux à lire mais qui se finit par une description de bataille passionnante.

Ravie d'avoir fini cette excellente série que je relirai certainement un jour. L'auteur écrit bien et a vraiment des phrases censées et parfois bien drôles.
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J'ai fini les Rois Maudits. 7 tomes. Enfin 6 + 1 je dirais.
J'ai mis 5 étoiles à tous les tomes précédents, mais 3,5 à celui-ci.
.
Le style de l'auteur est toujours là, les phrases sont toujours aussi belles. Mais nous n'avons plus l'emphase des tomes précédents. Dans ce tome ci l'histoire est contée par un prélat, cardinal et envoyé du Pape. Donc le style de Druon s'adapte : plus question des envolées virulentes de Robert d'Artois, là on a le tact et la diplomatie du prélat. Et donc le livre est moins en épopée, plus en étude.... Moins passionnant en un mot.
Il m'a fallu la toute fin avec la défaite française et l'emprisonnement du Roi pour retrouver les pages les plus trépidantes des Rois Maudits. Mais la fin arrive aussi sec et sans fin pour le coup. L'auteur aurait-il prévu une suite ?
.
Mon avis personnel : un peu décevant. A noter que mon mari, lui, l'a autant apprécié que les 6 tomes précédents.... Comme quoi !
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Et voilà…la boucle est bouclée puisque je suis arrivée au bout du septième tome de cette série que l'on ne présente plus : « Les Rois Maudits » de Maurice Druon.
Alors que lors de ma première lecture je n'avais pas plus apprécié ce tome que cela, cette fois ci la donne a changée… En effet, c'est sous la forme d'un audio livre qu'ai pu cette fois ci déguster les sept volumes de cette saga.
Et il faut reconnaitre que sans le talent du narrateur, François Berland, je n'aurais sans doute pas autant apprécié ce septième tome. Il a su rendre vivant le narrateur, le nonce apostolique monseigneur de Périgord, rendant ainsi cette histoire fort savoureuse… le nombre de fois où j'ai du sourire quand il reprenait l'expression : « Mon cousin Jean »….
Donc oui, changement de style dans ce septième tome où l'on passe à la première personne. le sujet principal reste le roi Jean II dit le Bon…qui fut certainement un des rois de France les plus désastreux … On le mesurera tout au long de ce tome avec en point d'orgue la bataille de Poitiers où il fut capturé par les anglais…
Rupture de style donc et aussi peu de personnages des tomes précédents encore présents, ce qui explique que pour certains lecteurs, les six premiers tomes sont suffisants….Ce que je peux comprendre sans pour autant y adhérer…




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Le denouement final de la saga ! Un régal jusqu'au bout une serie incontournable de A à Z sans temps mort, un régal pour les amateurs d'histoire et pour les autres une superbe saga. Incontournable !
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Maurice DRUON, spécialiste des sagas ( les grandes familles,…)
Maurice DRUON, incarne l'histoire, par ses engagements, par sa collaboration au « chant des partisans », par ses écrits
Les Rois maudits , basé sur la légende inventée par un chroniqueur italien, selon laquelle le dernier grand maître des templiers Jacques de Molay aurait lancé une malédiction sur le bûcher à l'encontre des quelques « personnalités de l'époque » : Philippe le Bel ( roi de France ),du pape du moment ( Clément V), de Guillaume de Nogaret (mort en 1313, chargé de mettre en oeuvre la politique royale et notamment de lancer la campagne de diffamation contre les templiers et d'organiser leur arrestation ; il n'est pas « un maudit » dans la réalité car décédé avant la mort de Molay )et de leurs héritiers et descendants pendant treize générations.
L'intrigue se développe dans un contexte de rivalité pour la succession au trône de France de 1314 à 1356 sous les règnes de Philippe le Bel à Jean le Bon
Au début du XIVe siècle, le roi Philippe le Bel, réputé glacial et majestueux, règne d'une main de fer sur la France. Sous son règne, « la France est grande et les Français malheureux ». Philippe le Bel a trois fils et une fille :
Ainsi la descendance est apparemment largement assurée, et que de plus un rapprochement entre la France et l'Angleterre est assuré grâce au mariage d'Isabelle.
Cependant, de la découverte de l'adultère des belles-filles du roi jusqu'à la revendication du trône de France par Edouard III d'Angleterre, en passant par les intrigues des membres de la famille royale, bien des péripéties vont finir par aboutir à déclencher la guerre de Cent Ans.

Parallèlement à cela, un conflit agite l'Artois : la question de la succession se pose : est-ce le fils de Philippe, Robert III, ou la tante de ce dernier Mahaut, fille cadette de Robert II, qui doit lui succéder ? L'affaire est portée devant la justice royale et le roi Philippe le Bel donne raison à Mahaut. Néanmoins Robert ne lâche pas prise.
Druon bâtit sa trame sur l'histoire réelle, sur les légendes promues réalités historiques et sur les personnalités de l'époque.
Témoignage de l'époque des grands seigneurs
Les puissants seigneurs qui détiennent le pouvoir, qu'ils soient rois, ducs, comtes, barons, papes ou évêques, sont souvent décrits comme égocentriques, avides d'honneurs et d'argent, voire cruels. Ils se battent pour l'obtention de titres prestigieux (pair de France) et de fiefs (Artois, Navarre).
Les seigneurs de l'époque mènent grand train de vie, dépensent leurs revenus et s'endettent sans compter auprès d'hommes d'affaires, tel le banquier lombard TolomeiNote 3
L'auteur montre l'absence d'intérêt et même le mépris des puissants pour un peuple affligé par les impôts, la guerre, les pillages et les viols. Robert d'Artois, neveu de Charles, n'hésite pas à ravager les terres d'Artois, fief de son grand-père dont il revendique la possession contre Mahaut (voir La loi des mâles, puisqu'il faut nous résoudre à la guerre). Les meurtres et les viols qu'il commet ne suscitent en lui que l'amusement de repeupler la contrée par des roturiers issus de son sang.
Robert d'Artois est décrit comme une force de la nature animée par les passions humaines, le portrait masculin de sa tante Mahaut. L'ouvrage dresse au demeurant un portrait moral accablant de Robert d'Artois. Il fréquente assidûment prostituées et personnages douteux 4. Lorsqu'il rend la justice dans ses fiefs, il prend plaisir à provoquer le déballage des turpitudes humaines et juge avec une mansuétude complice les mécréants 5.
Un portrait des « grands commis de l'Etat est aussi dressé »
Certains fonctionnaires royaux particulièrement honnêtes et compétents, tels Enguerrand de Marigny, le connétable de France Gaucher de Châtillon, le chancelier Miles de Noyers ou Alain de Pareilles, chef des arbalétriers.

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