Le jour où j'ai voulu sauver la forêt

Voici une bande dessinée très engagée pour l'écologie !

Des collégiens jouent fréquemment dans la forêt. Leur déléguée, Bao, une jeune fille sociable et intelligente, souhaiterait que des comportements plus éco-responsables soient adoptés par tous : emmener les enfants à l'école à pied ou en vélo, économiser l'énergie, lutter contre le gaspillage alimentaire. En face, lors d'une réunion de conseil d'école, les adultes, représentant du maire, principale du collège et délégué des parents d'élèves proposent la construction d'un nouveau parking pour sécuriser les déplacements des jeunes jusqu'à l'établissement. Deux objectifs avec deux solutions contraires et des adultes qui sous-estiment l'engagement des adolescents. Différentes opérations sont montées, jusqu'à l'occupation de la forêt.

Ce roman graphique est adapté à notre époque par la thématique et les modes de communication axés sur tout ce qu'offre le téléphone portable, groupes de discussion entre les élèves et réseaux sociaux. le réchauffement climatique est exposé de manière très claire, tout comme l'organisation et les actions que peuvent mettre en place les plus jeunes pour participer à la collectivité et à ses prises de décision.

Ce livre interroge sur l'éco-citoyenneté et l'engagement écologique et peut introduire des débats intéressants au sein de la famille ! A découvrir !

Suite de la superbe BD des pré-ados “L'année où je suis devenue ado…” avec, ici, une touche de révolution écologique ! Nous retrouvons la même bande de copines mais rassurez-vous, l'ordre des livres n'est absolument pas essentiel. Il s'agit ici d'une histoire tout à fait différente : Bao, une jeune collégienne habitant en Norvège, est très engagée dans la lutte contre le changement climatique. Et comment ne pas l'être avec le climat qui se dérégle de jour en jour à l'échelle mondiale. Elle est déléguée de sa classe et à ce titre, elle assiste à des réunions avec des grandes personnes où on prend des grandes décisions. SAUF que, ces mêmes grandes personnes, celles qui ont le pouvoir, ne placent pas l'écologie en priorité… Et au contraire, veulent raser une partie de la forêt pour agrandir le parking du collège.

C'en est trop pour Bao qui décide de s'allier à ses camarades et résister pacifiquement pour faire entendre sa voix.

J'avais adoré “L'année où je suis devenue ado”, et plus particulièrement les illustrations si douces et si intenses à la fois. C'est toujours autant un coup-de-coeur dans celui-ci, et avec une thématique engagée qui m'est chère ! Ce roman graphique dénonce également les politiques et soulève plusieurs problèmes contemporains, comme l'éco-anxiété à laquelle fait face Bao, ou la différence de points de vue générationnels.


Je la recommande à partir de 10 ans pour tous les amoureux de la nature.

Lorsque j'ai lu le précédent roman graphique de Nora Dåsnes, j'avais franchement bien accroché à son style, bien que celui-soit ne soit pas du tout sur le même thème, nous y retrouvons malgré tout les personnages que nous avions précédemment rencontré. Avec son premier bébé, elle nous parlait du passage à l'adolescence, les difficultés que cela peut engendrer pour certains de nos enfants. Ici, nous sommes plutôt dans l'écologie et la prise de conscience que parfois certaines causes méritent d'être soutenue quoi qu'il puisse arriver.

Cette fois, c'est Bao qui est sur le devant de la scène. Cette jeune fille va se battre pour que subsiste la forêt dans laquelle elle se rend avec ses amies lorsqu'elle en a l'occasion entre les cours. Elle qui voulait défendre le fait d'avoir une école un peu plus verte serait un beau projet, voilà qu'elle apprend que, suite aux temps pluvieux de ces derniers temps, la décision va être prise de sacrifier une partie de cette forêt afin d'agrandir le parking de son école.

Mais, du haut de ses 13 ans, que peut-elle réellement faire, que peut-elle mettre en place afin de réussir à convaincre la maire de mettre fin à ce projet qui a été approuvé à l'unanimité ?

Cela ne va pas être simple pour elle, pourtant, elle y croit malgré tout. Quitte à se battre seule si personne ne veut la suivre, elle le fera, sa détermination est sans failles. Evidemment, si elle réussissait à avoir au moins le soutien de ses amis, ce serait mieux, mais saura-t-elle les convaincre ? A cet âge- là, on a pas spécialement envie de faire des choses inutiles ! Mais, ne dites jamais ce mot devant Bao, elle va se transformer en furie et vous le fera regretter !

Cette fois encore, j'ai aimé ma lecture, décidément, cette auteure sait de quelle manière tourner son intrigue pour que celle-ci devienne rapidement addictive. Je suis maintenant curieuse de voir ce qu'elle nous réserve à l'avenir 😎

Il y a deux ans sortait le premier roman graphique de l'autrice : « L'année où je suis devenue ado ». C'était un coup de coeur pour moi, et je suis très heureuse d'avoir pu retrouver le groupe d'amies que j'avais tant aimé suivre.

Dans ce récit, on suit Bao, une des filles du groupe, qui est très engagée pour l'écologie. Elle se révolte contre la décision de la municipalité et de la direction de son collège d'agrandir le parking, en rasant une partie de la forêt qui se trouve à côté.

J'ai beaucoup aimé voir des jeunes adolescents autant apprécier la nature, et passer leur temps libre et leurs récréations à jouer dehors. C'est rafraîchissant, et ça donne l'impression de faire partie de leur petit groupe.

L'implication de Bao dans la protection de l'environnement fait plaisir à voir, et soulève de nombreux problèmes d'actualité en rapport avec le changement climatique, dont l'écoanxiété.

Ce roman graphique est engagé et dénonce le rôle des politiques et des décideurs de manière générale. Il met l'accent sur le fait que l'on peut changer des choses à notre niveau, mais n'est ni moralisateur ni culpabilisateur. Et ça fait du bien !

Les illustrations sont colorées et simples, et l'écologie n'est pas le seul thème mis en avant, puisqu'on suit également la relation tendue entre Bao et sa mère, qui n'arrivent pas à se comprendre et à communiquer.
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(LX971) le sujet du réchauffement climatique et celui de la préservation de la biodiversité sont plus que louables, en commençant comme ici par sauver la forêt et protéger les espaces végétalisés des activités humaines. Mais je n'ai pas été convaincu par la forme de cette BD trop démonstrative à mon goût. Les personnages et les situations manquent de nuances, avec un récit assez manichéen et très 1er de la classe. Il est même question d'aller faire spontanément des recherches au CDI, mais pas sur internet hein... sur des livres. le rêve ! du coup, on aimerait croire à cette jolie fable mais, malheureusement, les combats sont souvent plus complexes et l'issue semée d'embûches et de coups tordus. Non pour la sélection du Prix BDz'îles car, dans l'actu BD, il y a d'autres albums à mon sens plus percutants sur le changement climatique.
(SCO971) Pas convaincue non plus par cet album : les personnages et lessituations sont un peu caricaturales, le dessin manque de nuances. Non pour le Prix.