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Je n'ai pas passé un mauvais moment.
Si on arrive à juste rentrer dans le récit, sans se poser trop de question sur le pourquoi (et un peu sur le comment), si on se laisse porter et qu'on accepte pas mal de légèreté, l'ensemble de la série est distrayant.
Maintenant, je dois avouer que je ne suis pas trop ce genre de lectrice.
Cette série me laissera pas mal de regrets.
Je trouve qu'il y avait de bonnes idées de départ, des personnalités prometteuses, des passés mystérieux. de quoi garantir de la profondeur et de la richesse narrative.
Il n'en est finalement pas ressorti grand chose. le passé de Jean coupe-droit, de Fine Flamme et d'Emilio resteront une énigme, le personnage du Faucon Rouge que l'on pouvait espérer à la hauteur (au moins) de Morkam fait, au mieux, un peu de figuration. On rajoute à ça, des raccourcis faciles, des retournements de situations rocambolesques et, de façon assez contradictoire, des planches perdues avec des scènes inutiles et ridicules...
Bref, reste le dessin de Petiqueux qui fait, il faut le dire, de l'excellent travail. le trait est très beau et tient beaucoup de Delaby même si on ressent également une influence de Hermann.
Petite anecdote. Depuis le 1e tome, Raffy, aves ses cheveux et son bandeau me faisait penser à quelqu'un mais je ne mettais pas le doigt dessus. Je me disais que ça venait du manga. Puis le Faucon Rouge est arrivé, avec son manteau caractéristique et là, j'ai compris...je pense que Petiqueux était un jour de Final Fantasy VII. (Valentine forever)
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Les protagonistes de l'histoire sont victimes du Diamant du Kashar, dont les reflets rouge sang rendent fou l'imprudent qui y plonge le regard. Jean Dufaux est quant à lui victime du dernier tome d'une saga... Cette malédiction frappe les scénaristes qui arrivent au bout d'une saga sans arriver à produire une fin supérieure aux tomes précédents.

Le chaos du 5è tome se règle peu à peu à Puerto Blanco. Raffy prend la tête d'un soulèvement pendant que son père, sans se concerter, arrive avec le Barracuda, suivi du Faucon Rouge. Retrouvailles sanglantes assurées, et plus si affinités.

A mon avis, qui ne vaut pas grand-chose, Dufaux commet l'erreur de vouloir tout boucler. le récit trouve son origine dans la rencontre de 3 destins: Raffy, la fille d'un dignitaire espagnol et Emilio, qui va endosser le rôle d'Emilia. Depuis plusieurs tomes, tout se concentre sur Raffy et sur la gouverneure de l'île. Dans le tome 6, encore, Emilio est délaissé. Personnellement, je trouvais le personnage plus intéressant que le reste. Mais, bon.

Dufaux, cependant, a bien faillir réussir son coup du tome final. Il a (mais trop brièvement à mon goût) joué la carte onirique en dotant le Diamant du Kashar d'une vie et d'une volonté propres. Cela aurait pu faire un excellent tome: revoir les événements à travers le filtre rouge du diamant, source de tous les malheurs, de toutes les convoitises. Mais c'est trop bref dans le tome.

Restent 5 tomes vraiment intéressants et un 6è en mode mineur. J'aurais préféré terminer sur le final du 5è, en fait. Vouloir aborder tous les personnages séparément. Vouloir répondre à toutes les questions au risque de délaisser tel ou tel personnage, c'est un peu bancal. Puis, faire entrer le Faucon Rouge en scène et lui donner si peu de rôle, c'est déséquilibré aussI. Minorer Emilio et se servir à peine du Faucon Rouge, deux erreurs, à mon avis.
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Le négoce n'aime pas le désordre.
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Ce tome fait suite à Barracuda, tome 5 : Cannibale (2015) qu'il faut avoir lu avant car les six tomes forment une histoire complète. Il compte cinquante-six planches, et la première parution date de 2016. La série est scénarisée par Jean Dufaux, dessinée et mise en couleurs par Jérémy Petiqueux. Cette série a fait l'objet d'une intégrale dans laquelle le scénariste raconte sa fascination pour les récits de piraterie, en particulier les films, et bien sûr L'île au trésor (1883) de Robert Louis Stevenson (1850-1894).

À bord de son navire, le Faucon Rouge reçoit Jean Coupe-Droit dans son immense salon. Il a les pieds sur la table et un pilon de poulet dans la main droite. Ils évoquent le passé. Il lui fait observer que la dernière fois qu'il a voulu la prendre dans ses bras, elle l'a repoussé. Elle lui répond que le sang de son époux rougissait sa chemise. Il explique qu'un pirate n'épargne jamais ses ennemis. En outre, il estime qu'elle se morfondait avec lui, dans cette vie faite de lois, de réceptions, de mondanités, à changer de poste jusqu'à échouer sur son navire. Il l'a prise la première fois sur une table et elle l'a griffé. C'était la première femme à oser un tel geste, et elle a fini par l'aimer. Aujourd'hui, elle l'a appelé et il a accouru, un geste qui ne lui ressemble pas mais avec elle tout est différent. Quand elle l'a quitté, il a compris ce qu'il avait perdu. Il lui demande ce qui se passe avec le Barracuda et avec Blackdog. Ils sont interrompus avant qu'il n'obtienne une réponse. Les Espagnols sont arrivés et les canonnent par bâbord. le navire du Faucon Rouge reçoit une deuxième bordée. Les Espagnols ont réussi à avancer cachés, en glissant le long d'un banc de brume qui bloque l'horizon à l'est. Dans le même temps, le Barracuda vire de bord et s'éloigne. À bord, Blackdog refuse de ralentir leur marche, car ils risquent de perdre un temps précieux et chaque minute compte. Il connaît cet endroit : les brumes de l'île Saliati.

Les Espagnols sont passés à l'abordage sur le Faucon Rouge : ils le prennent d'assaut et sont supérieurs en nombre, mais non pas en férocité. Ils attaquent sous les ordres de Diego de la Vierta, grand d'Espagne à qui il avait été donné mission de mettre fin aux crimes et exactions du Faucon Rouge. Un soldat l'informe que l'autre navire s'est éloigné, mais le Campeador s'est lancé à sa poursuite. Un de ses marins indique qu'ils sont trop proches de l'île et que les brumes s'épaississent : c'est folie que de continuer ainsi. Ils distinguent le son de la cloche du Barracuda. Soudain une masse apparaît devant eux : ils ne comprennent que trop tard qu'il s'agit de récifs, et le Campeador ne parvient pas à contourner l'obstacle. le son de la cloche se fait entendre à nouveau : le Barracuda attendait, dissimulé dans la brume, et il reprend sa route. Emilio félicite Blackdog pour cette manoeuvre, et ce dernier estime qu'ils sont maintenant en demeure de se porter au secours du Faucon Rouge. Sur ce dernier, les soldats espagnols ont réussi à avancer sur le pont et ils commencent à descendre vers la soute.

Le scénariste a donc gardé une dernière carte à abattre pour cet ultime tome : un autre navire sous le commandement de Faucon Rouge, pirate évoqué à plusieurs reprises dans le tome précédent. En fonction de sa sensibilité, le lecteur peut y voir une solution de facilité, ou l'aboutissement logique d'une arrivée préparée et annoncée. Même si la scène d'ouverture offre une exposition à ce nouveau personnage pendant trois pages, le lecteur ne se sent pas de fournir un gros effort d'investissement dans ce dernier venu, sachant qu'il y a déjà de nombreux personnages de premier plan dont il attend de découvrir le destin : les jeunes adultes Maria, Emilio et Raffy, ainsi que l'ex-gouverneure Jean Coupe-Droit, la troublante Fine Flame, l'inénarrable Ferrango, le ténébreux frère Esteban, et bien évidemment Blackdog qui a effectué son grand retour sur le devant de la scène dans le tome précédent. Cela fait déjà beaucoup de personnages et donc laisse peu de place à un nouveau venu de la dernière heure. le scénariste s'exécute et comble l'horizon d'attente du lecteur en menant à terme cette phase de transition dans leur vie, qui les amène à l'âge adulte, c'est-à-dire à un chemin de vie plus déterminé où le champ des possibles a été réduit à une trajectoire. D'un côté, le lecteur peut se trouver désemparé par l'inéluctabilité de ce processus vers la maturité ; de l'autre côté, il voit qu'au moins un des trois jeunes gens reste dans une dynamique de conflit non résolu entre son origine noble en Espagne et la réalité de sa vie d'épouse sur Puerto Blanco.

En outre, la narration visuelle offre un spectacle toujours aussi envoutant et épatant. Bien sûr, le lecteur ne croit pas trop à la hauteur sous plafond de la salle à l'arrière du navire de Faucon Rouge, ni à sa façon de se tenir les jambes croisées et les pieds sur la table, mais cela n'enlève rien au plaisir des yeux. Comme à son habitude, l'artiste travaille l'ambiance de chaque scène avec une couleur dominante déclinée en plusieurs nuances. le saumon tirant sur le brun fait baigner ce tête-à-tête entre Faucon Rouge et son ancienne compagne dans une étrange intimité à la fois chaude, à la fois un peu frelatée. Alors que les vaisseaux s'affrontent, la brume impose une teinte grisâtre sinistre rendant plausible le fait qu'elle puisse avaler un vaisseau qui peut alors s'y tapir. Alors que Raffy et Anne de Laflam se retrouvent au lit dans une étreinte passionnée, la teinte saumon tirant vers le brun revient, pour signifier une passion avec une composante toxique, similaire à celle qui a existé entre Faucon Rouge et Jean Coupe-Droit. Lorsque frère Esteban pénètre dans le monastère pour échanger avec deux moines, la teinte dominante devient un gris tirant vers un jaune fade évoquant à la fois une luminosité mangée par les nuages et une forme de noirceur de l'âme (celle d'Esteban). Lorsque les tirs de canon font mouche, les planches s'illuminent de couleurs orangées. Bien sûr, le diamant Kashar reste d'un rouge sang.

Jérémy Petiqueux conserve ce dosage parfait entre éléments réalistes et exagérations romanesques, tous représentés avec un haut niveau de détails, donnant ainsi une consistance remarquable aux objets, aux lieux et aux personnes, le processus suspension d'incrédulité consentie s'opérant alors de manière automatique chez le lecteur. Comme de bien entendu, Faucon Rouge arbore une tenue à la mode pirate, et forcément avec des éléments rouges. le système de boucle pour tenir sa longue cape est représenté avec minutie, tout en apparaissant trop sophistiqué pour pouvoir être pratique en situation de combat. Jean Coupe-Droit est toujours aussi svelte et séduisante dans son pantalon moulant et son chemiser un peu flottant. Les soldats espagnols portent tous le même uniforme à base de bottes, d'un pantalon noir et d'une cuirasse pour le torse. La tenue de Fine Flamme reste toujours aussi moulante, avec un décolleté tellement échancré qu'il n'est pas possible qu'il parvienne à contenir sa poitrine en cas de mouvement brusque, mais son élégance fait tout oublier. Ferrango n'a rien perdu de son ridicule, avec même un pantalon à rayures blanches et bleues, évoquant les braies d'un célèbre gaulois porteur de menhirs. le dessinateur sait donner une allure imposante à Raffy avec son long manteau de cuir, en même temps qu'une jeunesse qui dément l'air sévère qui ne vient qu'avec des décennies de vie, et qu'il veut se donner. le port d'Emilio/Emilia conserve toute son ambiguïté. le duel entre Blackdog et Esteban permet de comparer leur allure, entre les vêtements un peu lâches du premier, et les motifs compliqués sur ceux du second.

Comme dans les tomes précédents, le lecteur éprouve la sensation que le scénariste à construit les morceaux de bravoure à partir de spécifications taillées sur mesure pour que l'artiste puisse laisser éclater son talent… et le lecteur n'a plus qu'à profiter du spectacle. le rapport de force très ambigu lors de la discussion entre Jean Coupe-Droit et Faucon Rouge. L'assaut donné par les Espagnols lors de l'abordage du Faucon Rouge. Jean Coupe-Droit attendant, de pied ferme, les soldats espagnols dans la cale. Ferrango se ridiculisant tout seul par ses maladresses et sa confiance en lui. Des combats de rue. Les retrouvailles entre Raffy et son père dans une morgue de fortune avec moult cadavres. La demi-douzaine de pages le long desquelles se déroule le duel entre frère Esteban et Blackdog. le retour du monstre marin du tome 3. À nouveau, le lecteur en vient presque à oublier l'intrigue. Dans le même temps, il perçoit bien les thèmes sous-jacents : la soif de possession (thème explicité dans le tome précédent) et la reproduction des schémas parentaux par les enfants.

Dans le premier tome, Jean Dufaux pose les fondations de son récit, dans le genre littéraire Pirate. Il a conçu une structure qui donne le premier rôle à la génération suivante, en plaçant au centre trois adolescents d'origine différente, tout en maintenant la génération précédente au travers d'individus tellement expérimentés (et surtout encore vivants) qu'ils ont acquis le statut de légende (Blackdog, frère Esteban, Faucon Rouge). Il peut ressentir comme une forme de structure un peu lâche dans l'intrigue, mais dans le même temps l'artiste acquiert une assurance et une élégance de tome en tome pour parvenir à une narration assurant le spectacle à elle toute seule.
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Éditeur – Allô, Jean ?
Jean Dufaux – Oui ?
Éditeur – Tu en es où, sur Barracuda 6 ?
Jean Dufaux – J'avance, j'avance, je tisse ma toile, ah ah. Je prépare déjà les implications qu'il y aura sur les tomes 7, 8 et 9.
Éditeur – Non, mais il faut finir, là, Jean.
Jean Dufaux – Comment ça, il faut finir ?
Éditeur – Celui-là sera le dernier. Il n'y aura pas de 7, ni de 8. C'est fini, Jean, ça a assez duré.
Jean Dufaux – Ah, mais si tu m'obliges à finir à l'issue du 6, je te préviens, je vais être obligé de faire de la merde...
Éditeur – Mais ça fait déjà deux tomes que tu as commencé à faire de la merde, Jean. On te connaît, depuis le temps.

Veuillez me pardonner ce dialogue imaginaire, mais franchement, c'est ce que tout cela m'inspire.
Jean Dufaux commence à me fatiguer. Il a des idées géniales, "fabrique" des personnages passionnants, fait des tomes 1 presque toujours somptueux (d'autant qu'il travaille systématiquement avec des illustrateurs que j'adore, ce qui lui facilite grandement la tâche), puis il fait des tomes 2 et 3 un petit moins inspirés, des tomes 4 et 5 beaucoup moins inspirés, et quand ça va au-delà, ça sombre dans le n'importe nawak. Un peu comme dans beaucoup de séries sur Netflix, en fait. Parce qu'une fois lancé, il oublie toute cohérence, trahit ses propres personnages, recourt aux deus ex machina en veux-tu en voilà, et ça finit vraiment par gaver.
Là, on sent bien qu'il faut finir, alors il finit. Il en étale partout sur la toile, comme un goret, et vendange totalement ce qui faisait le charme sombre et sauvage de cette série au départ.
Je ne parle même pas du "combat" ridicule avec cet espèce de diamant fireball vivant entre Black Dog et le caricatural frère Esteban, pour évoquer, juste en point d'orgue, le symbole d'un naufrage : le personnage du Faucon Rouge. Ah, il est sublimement dessiné, ça, on ne peut pas dire autre chose. Jérémy aura tenté jusqu'au bout de sauver le soldat Dufaux.
Mais qu'est-ce qu'il fout là ? À quoi il sert ? Pourquoi joint-il son bateau au Barracuda ? Pour l'amour de Jean Coupe Droit, sans déconner ? Ils doivent être contents, ses ruffians, de risquer leur peau pour l'amourette de leur capitaine.
Rappelons quand même que l'information hautement compromettante qui a permis à Fine Flamme d'évincer Jean-Coupe-Droit de son poste de gouverneure de Puerto Blanco, c'est qu'elle aurait eu une relation avec le très vilain Faucon Rouge, méchant pirate ennemi de l'île. Ouloulouuuu... C'est vrai qu'elle est impressionnable et très susceptible, la population de Puerto Blanco, tout entière faite de forbans, d'esclavagistes et de putains !
Je ne sais qui accuser de tous les maux, entre le scénariste et l'éditeur, qui peut-être signe des rallonges en fonction du nombre de ventes du tome précédent ? (C'est par exemple l'impression que j'ai eue à la lecture de la série Scorpion de Desberg et Marini.) Je n'en sais rien, en fait, n'étant pas dans les secrets d'alcôve des éditeurs de BD.
Et puis après tout, en lisant les autres chroniques, j'ai l'impression d'être le seul à voir ça, alors ils auraient tort de se priver de continuer.
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Je dois dire que j'ai adoré "Barracuda" du premier volume jusqu'au dernier.
L'histoire aurait pu être vue et revue mais ici on reste bien sur terre pour vivre une aventure de féroces pirates ! Entre trahisons, amour, vengeance, on ne s'ennuie jamais et j'ai été séduite par les dessins qui sont magnifiques. Les couleurs sont souvent adaptées aux situations, créant une atmosphère si particulière ! Même si la fin m'a parue un peu abrupte j'avoue avoir beaucoup aimé suivre l'évolution de Raffy et tout son entourage. Je recommande vraiment !
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Sixième et dernier tome de cette saga qui au départ ne devait être qu'une trilogie. Puerto Blanco est sous le feu des attaques des espagnols. Blackdog est sur l'île de diamant du Kashar. Ce dernier épisode réponds à toutes les questions que les cinq premiers albums ont posé. Entre piraterie, combats violents et magie, l'histoire est surprenante, et le dénouement aussi. Pour ma part, ce côté magique va trop loin, j'aurais préféré une explication plus intellectuelle de la superstition de ce diamant. Quant aux graphismes, autant certaines planches sont magnifiques, autant parfois, les visages sont mal faits, totalement différents, et ratés. Cet album reste mitigé même si le niveau reste bien au-dessus de la moyenne, mais il est en-deçà du niveau des cinq premiers épisodes.
J'aime malgré tout le travail de Jérémy mais Dufaux, sur le coup, s'est un peu vautré. Dommage…
Lien : https://lectureroman.wordpre..
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De magnifiques dessins, ainsi que des couleurs recherchées. L'histoire prend fin avec l'aventure du vaisseau Barracuda qui repart sur les mers et océans avec comme nouveau capitaine Raffy, le fils de Blackdog, qui conserve sa liberté.
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On pourrait conclure la série par "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants"... mais compte tenu des 6 lectures que j'ai enchaîné, je me demande si c'est bien possible.
Ce dernier tome est peut-être celui où il y a le plus de scènes en mer... juste retour de la thématique des pirates.
Et ce dernier tome, est encore une fois très agité à la hauteur des précédents : la délivrance ne se fera pas facilement.
J'ai donc beaucoup aimé cette série.
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Je parlais de la multiplicité des personnages dans ma critique du précédent tome, pouvant éventuellement nuire à l'histoire, et même perdre finalement le lecteur. Je trouve que c'est le cas ici, de nombreux personnages font ou refont surface comme si l'auteur souhaitait leur donner leur heure de gloire dans ce qui s'annonce comme le dernier tome.
Pourtant de personnages, il en est, discrets mais ô combien présents et importants. Je parle de l'île et du diamant, des entités pouvant être hissés au statut de personnages tant leur rôle est essentiel dans l'histoire, et d'autant plus dans ce tome. On sent bien que le diamant acquiert sa propre volonté puisque la question demeure de qui il va choisir comme prtecteur digne. À ce même titre, on peut se demander dans quelle mesure l'île "intervient" de quelque manière que ce soit, pour "chasser" l'envahisseur espagnol... Finalement les personnages humains ne s'effacent ils pas progressivement au profit des deux entités importantes de cette histoire, celles qui étaient là avant les hommes et qui le seront encore après. l'homme se bat sans cesse pour sa survie et pour sa liberté mais il finira pas disparaître alors que l'île et le diamant continueront d'exister, quelles que soient les événements.
L'on pourrait quasiment appliquer le titre de ce tome " délivrance", non pas à l'homme qui s'est battu, mais bien à l'île, enfin délivrée du joug humain, comme le diamant, désormais devenu une légende ancienne parmi tant d'autres.
À moins que cette fameuse délivrance ne soit finalement que la mort à l'image du capiatine Blackdog......
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Peut-être l'ai-je lu trop longtemps après les autres, mais je n'ai pas été emporté comme j'ai pu l'être par les précédents tomes. L'histoire continue, et se termine. Plutôt bien pour les "bons", un peu moins bien pour les "méchants".
Une fin qui ne restera pas dans les annales.
En revanche je suis définitivement amoureuse des dessins : Jérémy nous offre des planches extraordinaires, aux détails et à la profondeur stupéfiants.
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