Conclusion du deuxième diptyque du cycle Sioban, donc, avec ce Kyle of Klanach assez moyen. La Sioban version intoxiquée au philtre d'amour met assez mal à l'aise, surtout quand elle se pique de bouffer en sauce les ouki qu'elle adorait tant – ces petites bêtes bleues qui sont la caution humoristique parfois un peu niaiseuse de la série – et aussi quand elle abdique au profit de son taré de mari.
La scène de la libération de Klanach dans les geôles de Gerfaut est complètement foireuse, et il faudra qu'on m'explique un jour pourquoi les chevaliers du pardon sont invincibles, et aussi pourquoi ils utilisent si mal, et si peu ce pouvoir.
On nous refait le coup de la conversation avec le père mort au milieu des landes perdues, ça commence à faire rengaine, d'autant qu'on venait justement de dire que Sioban, maintenant dépucelée, ne pouvait plus parler le langage des grands anciens.
Restent quelques belles trouvailles, comme la fin de Dame Gerfaut ou la scène du faux bûcher dont on comprend l'intérêt plus tard.
En bref, je reste très mitigé sur cette première quadrilogie beaucoup trop manichéenne pour moi, où même
Rosinski semble parfois bien peu inspiré, et qui restera bien en-dessous de celle des Chevaliers du Pardon.