Transparence

J'apprécie les romans de Marc Dugain que j'ai lu jusqu'à présent : La chambre des officiers, Ils vont tuer Robert Kennedy, La malédiction d'Edgar, Avenue des géants, L'insomnie des étoiles.

Mais son dernier roman m'a laissé dubitative.

Soit, c'est une dystopie qui se déroule dans quelques années pas si éloignées de nous.

Soit, le propos est crédible : une firme islandaise créée par une française et qui prend le contrôle de Google.

Soit, le romancier se sert de son roman pour nous parler de notre monde moderne et de ses dérives.

Mais le personnage principal m'a laissé dubitative : j'ai eu du mal à croire qu'elle veuille simplement le bien de l'humanité.

La fin m'a paru rocambolesque et improbable.

Pas le meilleur roman de l'auteur pour moi.

L'image que je retiendrai :

Celle du nouveau corps minéral du personnage principal.
Lien : https://alexmotamots.fr/tran..

Je n'ai pas tout compris dans ce roman peut être n'étais je pas assez concentrée
Le quatrième de couverture était très prometteur si les romans évoquant le futur ne sont pas ma tasse d'été 2025 ce n est pas si loin.
Je l'ai quand même terminé car je voulais savoir ce qu allait devenir les acteurs de cette future société
L'auteur emploie beaucoup de vocabulaire concernant les technologies nouvelles et c'est peut e^trre cela qui m'a un peu perdu

Ceci n'est pas un roman, contrairement à ce qui est écrit sur la couverture de la prestigieuse nrf / Gallimard. L'histoire est plutôt vide et l'on ne parvient pas à s'attacher aux personnages, y compris celui de la narratrice. Tous les sujets "romanesques" que nous découvrons au fil du livre, jusqu'aux surprises finales qui s'enchaînent comme une cascade de glace fondue nous laissent sur notre faim.

Ceci est un traité d'anticipation qui expose d'excellentes trouvailles. Lors de mes réflexions et mes écrits, j'ai eu bon nombre d'idées en commun avec ce livre. Très bon pour la prospective, à un ou deux défauts près : nous sommes en 2060 et il y a encore des téléphones mobiles, là où je pense que nous serons plutôt implantés avec un outil de communication et de visualisation "interne" des images. Peu importe, ce n'est pas le débat.

Ceci est un essai très moralisateur sur l'homme au sein de son environnement, avec de nombreuses redites et des situations décrites à l'emporte-pièce frôlant le cliché ou l'erreur d'appréciation. Aucun poncif ne nous est épargné et tout le monde est égratigné : les politiques, l'Eglise catholique romaine, les USA. L'auteur a dû se faire plaisir en rédigeant une sorte de règlement de comptes définitif avec tout le monde.

C'est ainsi que nous nous retrouvons avec un livre sans histoire ou presque, nombre de considérations en tous genres là où nous attendions que l'aventure s'installe sur le nouveau postulat qui est posé dans les 50-100 premières pages et qui passionneront pour leur vision d'un futur assez proche. Il y aurait eu matière à raconter, réaliser un beau suspense avec rebondissements, émerveillement dans un futur étrange mais assez réaliste. Offrir une histoire !

Ce n'est pas le choix qui a été pris et l'épilogue semble être là pour installer une explication à tant de froideur dans cet essai. L'émerveillement du début s'essouffle et nous nous retrouvons avec l'impression que toute la partie finale n'est qu'un synopsis de l'histoire que nous n'avons pas eu la joie de vivre au travers de ce livre. Pire, beaucoup de choses ne tiennent pas la route. La fin tente de nous laisser sur un "twist" renversant mais nous ne comprenons plus la logique des choses. C'est un château de cartes accumulées trop hâtivement qui soudain s'écroule.

… Que d'émotions !

C'est d'abord la curiosité qui m'a menée vers cette lecture. Je ne connaissais pas Marc Dugain et l'idée de lire un roman d'anticipation mêlant satire de notre monde moderne, et réflexions sur nos technologies, me plaisait plutôt bien… C'est donc avec entrain que j'ai débuté ces lignes.

le style d'écriture accroche, les phrases sont longues et fluides… mais le vocabulaire employé est parfois pompeux. Apparaît alors entre les lignes une certaine lassitude… le livre me tombe des mains… je peine à continuer. Au fur et à mesure le style devient lourd, à la lueur d'une colère sourde, probablement celle de l'auteur. On se perd dans des tirades qui n'en finissent pas, les idées sont élancées, répétées.. Ainsi, au milieu de ma lecture, je me demande si je vais continuer.

Mais c'était sans compter sur l'histoire (folle !) que nous sert Marc Dugain ! Les traits sont tirés certes, mais c'est bien là, selon moi, où se situe l'attrait de ce livre : entre le vrai et le faux, la fiction et la réalité… la folie et la raison. Jusqu'au bout je n'ai pas cru à cette histoire et ces mots… après la curiosité, l'intérêt, la lassitude, le rejet, l'étonnement, l'incrédulité… la satisfaction et la reconnaissance sont apparues.

Un beau cri d'alarme, orné d'un imaginaire dangereusement réaliste et de (beaucoup) d'émotions. Ce livre est fou !

Et si l'informatique pouvait nous rendre immortel? Idée séduisante s'il en est... et terriblement effrayante à la fois.
Internet devient ici Big Brother. La surveillance et le fichage faisant partie de notre quotidien dès que nous cliquons.
Ce qui donne un roman d'anticipation qui se lit d'une traite, et qui interroge intelligemment sur la révolution numérique.

Je sors assez mitigé de cette lecture.

Je vais commencer déjà par le positif. L'auteur soulève des réflexions tout à fait intéressantes et d'actualité, il parle notamment dans ce livre de problèmes bien connus comme la surpopulation, le tourisme de masse, le pouvoir des grandes multinationales du numérique... Ce roman d'anticipation se rapproche donc furieusement de notre monde actuel et le lecteur n'a aucun mal à imaginer une histoire tel que raconté d'ici quelques années. de plus, l'écriture est agréable, ça se lit très bien tout en amenant le lecteur à réfléchir.

Seulement voilà, quelques points négatifs m'ont fait baisser la note de ce roman. Tout d'abord le sentiment de répétition, des problématiques, des arguments se répètent tout le long du livre et l'on a alors un fort sentiment de déjà vu et ce essentiellement en raison de la construction un peu erratique du livre. Autre point plutôt négatif, les réflexions sur notre monde actuel prennent vraiment beaucoup le pas sur l'histoire du roman qui devient finalement très secondaire. Un roman ? On se rapproche beaucoup plus par moment d'une sorte d'essai engagé.

Du coup, l'aspect roman passe au second plan et ça manque de fluidité. On tourne un peu en rond par moment comme lorsque lorsque le personnage principal fait la tournée des popotes entre les présidents de certains pays ou les chefs religieux.

Bon, mis à part ces quelques points, cela reste un livre sympa à lire qui a le mérite de faire se questionner le lecteur sur notre société actuelle sans trop tomber dans un côté moralisateur qui serait bien désagréable. Vraiment dommage que l'aspect roman ne soit pas un peu plus fouillé et mieux construit car cela donne vraiment l'impression d'un enrobage pas vraiment réussi.

Je ne conseillerai pas forcément ce livre mais en même temps je ne le déconseille pas non plus pour les réflexions intéressantes qu'il apporte bien qu'enfonçant parfois des portes déjà bien ouvertes.

Dystopie qui nous emmène dans un futur proche ou la vie privé n'existe plus, pas plus que le hasard d'une rencontre.
Une société du risque zéro régie par les grands groupes et les réseaux dit "sociaux". une communauté dissidente s'organise pour changer le cour de l'histoire au travers d'un krach boursier.

Un style qui n'est pas sans faire penser à René Barjevel, c'est à dire une science fiction un peu désuète mais qui n'est pas sans charme. le thème des réseaux sociaux est brulant d'actualité et le traiter avec ce style très années 60 n'est pas désagréable et finalement assez original.
Marc Dugain maîtrise son sujet, mais certaines ficelles sont on peu grosses, on est pas bouleversé par l'intrigue et au final un gout de "work in progress", d'inachevé se fait sentir. Dommage même si on passe un bon moment.

Dans ce roman d'anticipation, Marc Dugain prédit les répercussions de notre mode de vie consumériste et numérique dans quarante ans. Sur le fond, on peut partager son diagnostic critique sur de nombreux points. J'ai apprécié la dénonciation lucide sur nos excès et les lâchetés politiques. D'autres allusions à des personnalités contemporaines sont anecdotiques et n'apportent rien à la démonstration.
Malheureusement, ce qui pourrait nourrir un bon essai ne suffit pas à faire un bon roman. Peut-être convaincu que l'intérêt de ses thèses est suffisant, l'auteur néglige la structure de son histoire. Le récit est confus et laborieux. La succession de rencontres qui permettent d'aborder ou de répéter, par de longues tirades, les problèmes du monde, finit par être rébarbative. Il n'y a aucun rebondissement ou suspense, alors que la narratrice est visée par des tentatives de meurtre. Enfin, la chute, qui me semble facile, renie les solutions suggérées.

Une lecture en demi-teinte de la part d'un auteur dont j'attendais d'avantage certainement.

L'auteur réunit un certain nombre d'ingrédients : avidité des GAFA, projet d'immortalité, réchauffement climatique, révolution numérique, le tout transposé dans les années 2060.

J'ai commencé le récit la curiosité en éveil appréciant l'originalité du scénario, de l'intrigue et de la démonstration.

Hélas, j'ai très vite piétiné pour diverses raisons :
Je ne me suis pas du tout attachée à l'héroïne dénuée d'empathie, de sentiments.
Le traitement froid, sans émotions de la disparition du fils de l'héroïne m'a dérangée.
J'ai été vite agacée par la succession de démonstrations pessimistes et alarmantes, de lieux communs.

Je me suis demandé tout au long du récit quelle serait la chute….. qui m'a laissée perplexe.

En résumé, un roman d'anticipation qui n'a pas emporté mon adhésion, dommage.

Très partagé sur ce livre... Mon premier Dugain. le problème de ce genre de fictions qui se mêlent à la réalité peut devenir très scabreux. C'est mon ressenti. A vouloir faire cohabiter la terreur "orwellienne" et le conte de fée "tout-le-monde-il-est-beau", on assiste à une histoire surréaliste qui, à mon sens, ne tient pas la route. C'est d'autant plus dommage que le pitch était séduisant. Mais non, on n'y croit pas une seconde. On frise même souvent le ridicule avec cette "princesse" d'une naïveté abyssale qui veut sauver le monde. Loin d'être transparent, cet ouvrage demeure pour moi d'une opacité définitive.