C'est le premier livre de
Marguerite Duras que je lis. J'ai voulu me cultiver un peu. J'ai choisi ce livre parce que j'avais vu le film à sa sortie et il me semble que j'avais bien aimé. C'est bien beau de se cultiver mais pas à n'importe quel prix, parce que là, quel ennui !
Déjà à la moitié, je n'en pouvais plus. J'ai fait une pause pour lire autre chose. Comme j'ai dit à ma fille que je n'aimais pas du tout, elle m'a dit : « Pourquoi tu t'embêtes à le finir alors que tu peux lire plein d'autres livres que tu aimes ? ». La vérité sort de la bouche des enfants, non ? Pourquoi s'infliger une telle punition quand tellement d'autres livres nous attendent ?
Comme je pense que ce sera mon premier et dernier
Duras, j'y suis revenue et l'ai fini. Un peu en diagonale, pas complètement maso, même s'il est court.
L'histoire ne m'a pas du tout intéressée, je ne suis jamais rentrée dedans et je n'ai pas du tout aimé le style. C'est décousu, ça saute du coq à l'âne, c'est confus.Parfois je ne saisissais pas vraiment de quoi elle parlait, mais je n'ai pas cherché à comprendre. Je voulais juste avancer pour le terminer au plus vite.
Si j'avais écrit une rédaction à l'école avec ce style, ces phrases à la construction plus que douteuse et cette histoire décousue, je ne suis pas sûre que j'aurais eu la moyenne. Mais pour ça
Marguerite Duras, elle, elle a eu le Goncourt. J'entends déjà les fans de l'auteur se dire : « Mais pour qui elle se prend ? Elle ne sera jamais capable d'écrire comme
Duras ». C'est vrai, comme
Duras ou quelqu'un d'autre. Bon, je respecte quand même l'auteur, parce que
Marguerite Duras, ce n'est pas n'importe qui. Enfin, je crois, mais je n'irai pas plus loin pour en avoir la confirmation.