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sur 599 notes
L'autre début du cycle de la Tour de Garde, les fondations d'une fantasy inhabituelle, économique et politique en diable, subtilement surnaturelle, portée en beauté à hauteur d'adolescents.


Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2022/07/22/note-de-lecture-citadins-de-demain-capitale-du-nord-1-claire-duvivier/

C'est par un exposé de pédagogie politique à long terme, qui explique d'emblée (ou en donne en tout cas l'apparence, le premier roman de l'autrice, « Un long voyage », nous rappelant si nécessaire qu'un certain machiavélisme dans le traitement des attentes de la lectrice ou du lecteur ne peut pas être exclu) le titre de l'ouvrage, que débute « Citadins de demain », le deuxième roman de Claire Duvivier, et également le pendant Capitale du Nord de son homologue Capitale du Sud, « le sang de la cité » de Guillaume Chamanadjian, inaugurant à eux deux le cycle de fantasy de « La Tour de Garde ».

Publié en 2021 chez Aux Forges de Vulcain, « Citadins de demain » s'attache aux pas d'Amalia, héritière de la famille van Esqwill, de Hirion, héritier de la famille de Wautier, et de leur camarade Yonas, de la famille Russmor, nettement moins prestigieuse que les deux précédentes puisque « simple » propriétaire d'une fort rémunératrice écluse. Si la structure politique de la puissante ville apparaît, par la perspicacité d'Amalia, plus rapidement à nos yeux que celle de son équivalent au Sud ne le faisait dans « le sang de la cité », Dehaven partage avec Gemina l'importance fondamentale, même si elle est partiellement secrète, de la topographie, de la géographie et de l'économie dans la manière dont se structure le cadre étonnant de cette saga de fantasy pensée au long cours.

Même si les écritures respectives de Claire Duvivier et de Guillaume Chamanadjian, dans leurs deux premières pierres de l'édifice « La Tour de Garde » (du nom d'un complexe jeu de stratégie qui joue un rôle culturel important – et plus encore pour certains personnages spécifiques – dans les deux grandes cités), sont bien distinctes, ils bâtissent en commun une fantasy rare et originale, à l'écart de la majorité des techniques et des motifs familiers du genre (on songera peut-être à l'oeuvre élaborée, sur une certaine ligne de convergence, par Patrick K. Dewdney dans son « Cycle de Syffe ») : ici, le surnaturel rôde à l'arrière-plan, développe des obsessions chez certains protagonistes, mais demeure mystérieux, profondément inquiétant et joliment incompréhensible, tandis que l'économie et la politique, inscrites dans des vies matérielles chères à Fernand Braudel, occupent toute la place qui leur revient logiquement, et façonnent l'Histoire comme le récit – superbement appréhendées à hauteur d'adolescents. Qu'une fresque aux visées apparemment aussi ambitieuses puisse prendre forme sans aucun sacrifice du côté de la qualité narrative réjouit ainsi diablement la lectrice ou le lecteur.

Lien : https://charybde2.wordpress...
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J'ai été subjuguée par le graphisme de cette couverture avant même de lire le résumé. Je délaisse mes romans sur la Seconde Guerre mondiale pour quelque chose de singulier et d'original et le moins que l'on puisse dire est que ma lecture s'annonce très belle. Je me laisse transporter dans cet univers et j'avoue que ça fait du bien car c'est magnifiquement écrit, très détaillé et précis... Deux séries qui se complètent dans un même cycle tout en étant différentes... Une originalité que j'apprécie. Hâte de découvrir "Capitale du Sud".

Amalia van Esqwill est la fille d'une puissante famille aristocratique de Dehaven. Une éducation progressiste basée sur les sciences et les humanités sans aucune réelle liberté. Amalia et son ami Hirion de Wautier savent qu'ils auront un rôle important à jouer dans la capitale du Nord en tant que citadins de demain. Rien de plus normal quand on sait que Quilliota van Esqwill est à l'origine de la modernisation de Dehaven. Avec leur ami Yonas, ils décident d'apprendre par eux-mêmes en se rendant à la foire des Syctes où entre deux missions pour leurs parents respectifs, Amalia et Hirion jouissent de cette liberté volée.

Le retour d'Ebelin, demi-frère d'Amalia engagé dans la milice annonce le chaos à Dehaven tandis qu'Amalia et Hirion voient leurs avenirs décidés par leurs familles.

Quand des émeutes éclatent dans le Sud et que le fiancé d'Amalia veut faire renaître la magie à Dehaven, celle-ci scellera à tous leurs destins.

Claire Duvivier met petit à petit en place ses personnages tout en présentant Dehaven et tout le contexte de ce premier tome. Dans cette ville portuaire, deux membres de l'aristocratie côtoient un roturier et découvrent le quotidien de ceux qui n'ont pas les mêmes privilèges qu'eux.

Mais tout n'est pas rose à Dehaven et différents problèmes politiques notamment les Colonies surgissent.

Les légendes entourées de magie et de mystères vont permettre à Hirion d'entrevoir une cité parallèle à Dehaven.

Un final glaçant et inattendu qui laissent les lecteurs en plein suspense...

Un récit initiatique dans un univers original, singulier et précis où le lecteur se laisse emporter dans une histoire où les enfants de hautes lignées sont des pions sur l'échiquier du pouvoir.

A la lecture de ce tome, on se pose beaucoup de questions sur les inégalités, le choix d'une éducation, l'évolution de la société en bien ou en mal...

D'habitude, je n'apprécie pas les longueurs dans la mise en place d'un univers mais là, ça me permet d'assimiler petit à petit et de comprendre comment fonctionne Dehaven, ses codes, son histoire... J'ai apprécié le style d'écriture de Claire Duvivier où les émotions des personnages sont bien représentées tout comme la manière de placer cet univers, l'autrice prend son temps ce qui m'a permis d'assimiler aisément l'histoire de Dehaven et tout ce qui fait la trame de cette histoire. On a l'impression d'être en totale immersion grâce au talent de conteuse de Claire Duvivier qui a une façon particulière, toute en sensibilité de transmettre un attachement aux personnages.

Je fais partie de ces lecteurs qui lisent en fonction du résumé et du coup j'ai lu peu de romans fantasy, ayant trait à l'imaginaire. Les grandes sagas comme "Games of Thrones" ou "Le Seigneur des Anneaux" ont des univers trop complexes pour moi.

Sur fond d'enjeux stratégiques, le début d'un récit initiatique captivant qui va conduire les protagonistes à bouleverser l'avenir tout tracé que leurs familles avaient prévu !

Envoûtant et accessible aux néophytes de la fantasy, Claire Duvivier et Guillaume Chamanadjian signent une série singulière et originale !
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Une belle surprise. J'avoue que je n'avais plus trop d'attentes envers ce roman, puisque j'ai eu du mal avec son voisin du Sud. Mais, je me suis dit que j'allais lui laisser sa chance vu que c'est un autre pan de l'histoire et une autre autrice.
Et, j'ai bien fait. J'ai trouvé ce roman plus fluide et plus dans l'action aussi. Je pense que c'est ce dernier point qui m'a manqué dans l'autre récit et aussi le manque d'attachement au personnage de Nox. J'ai préféré les personnages du Nord.
Ce tome m'a donné envie d'en savoir plus sur la tour de garde ainsi que les enjeux mis en place par les deux auteurs.
Je peux dire qu'il m'a réconcilié avec la saga. Finalement, Je pense que je lirai la suite des deux.

Lu pour leplib.fr
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Première plongée dans ce nouvel univers de fantasy créé par Claire Duvivier et son partenaire de plateau de jeu, Guillaume Chamanadjian. J'ai d'abord pris la direction du nord mais j'irai assurément au sud. Il y fait plus chaud mais surtout ce départ à Dehaven m'a conquis pour continuer l'aventure dans ce monde.

L'atout indéniable de ce livre est l'atmosphère transmise par l'auteur. Je sentais l'air frais d'une brise matinale le long de la mer, je sentais le brouhaha de la ville, je sentais la chaleur du soleil d'été sur la peau, je sentais la cohue dans les rues, je sentais l'odeur de la bière dans les auberges, je sentais tout ce qu'on peut ressentir quand on découvre une ville dont on est en train de s'émerveiller.

Pour le reste, tout est parfaitement maitrisé grâce à une écriture efficace. Je me suis rapidement attaché au trois personnages principaux dont on est curieux de voir comment ils vont s'adapter au chemin tracé par leur famille. Je trouve que la réflexion de citoyen de demain au travers de ces trois personnages est un sujet d'actualité en France et dans les pays développés. Les jeunes ont tout pour réussir grâce à leur parent, leurs amis, la société et pourtant ce n'est pas si évident et pour de multiple bonne raison que l'autrice veut nous partager, la morale politique, le réchauffement climatique, les riches et les pauvres, la pression familiale, l'argent, le pouvoir, la gloire, la tradition, etc…

L'intrigue est simple et cohérente, la fantaisie se fait sentir doucement, j'ai hâte d'en découvrir la suite. Je recommande c'est une très bonne pioche.
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Ce roman est le premier livre de la trilogie Capital du Nord mais c'est le second tome d'une saga plus grande La tour de Garde qui rassemble les trilogie Capital du sud et Capitale du Nord.
Dans cette histoire, on se retrouve dans la ville de Dehaven où l'on suit Amélia van Esqwill, une jeune aristocrate et ces deux amis : Hirion, un autre héritier et Yonas, un roturier destiné a reprendre l'entreprise familiale. Les familles d'Amélia et d'Hirion, on fait un choix pour l'éducation de leurs enfants : celui de forger les citadins de demain et pour cela il fallait leur donner l'éducation la plus complété possible : histoire, rhétorique, politique, droit, sport, science, math… Les années passant, les trois jeunes gens ont bien grandit et se retrouve à devoir quitter les salles de classe pour entrer dans la vie adulte où les problèmes ne sont plus tout à fait les mêmes… En effet, alors que la ville semble au bord de la rupture suite à la révolte des colonies, Amélia se retrouve au coeur de la tourmente : l'entreprise familiale est prise au milieu du chaos et son meilleur ami et fiancé Hirion se lance dans un projet insensé qui semble lui provoquer un étrange comportement et les entraînes toujours plus loin dans les mystères et les légendes magiques de la cité. La ville va t-elle plongé dans la guerre civil ou Amélia réussira-t-elle a garder le contrôle des événements.

J'ai lu les deux romans dans l'ordre et si j'ai vraiment beaucoup aimé le sang de la cité, le tome 1 de Capitale du sud pour son ambiance un peu chaotique, ses complot politique, pour la facilité qu'a eu l'auteur à me faire entrer à Gemina, a me faire sentir les odeurs de la ville, a me faire goûter les mets de la cité, je dois dire que ce n'est rien comparé à ma lecture de Citadin de demain.
C'est un livre, une histoire, une ville et une plume complètement différente que dans cet autre livre mais j'ai clairement beaucoup plus apprécié ma lecture de Citadin de demain. Je ne saurais pas trop l'expliquer car j'ai clairement préférer les personnages du Sang de la cité. Dans Citadin de demain, les personnages sont particulier : Amélia est une jeune femme froide, buté et particulièrement têtue qui refuse continuellement de se remettre en question et qui refuse donc d'avoir tors. Elle a un comportement assez étrange avec ses amis aussi, elle reste particulièrement obtuse et c'est vraiment très agaçant. J'ai eu beaucoup plus d'affection pour Yonas qui est un personnages vraiment intéressant et qui peut faire penser à Nox. Quand à Hirion, il reste pour moi assez nébuleux, vraiment mystérieux et j'ai vraiment du mal à le cerner…
Je pense que c'est l'ambiance de la cité qui m'a le plus plus : j'ai beaucoup aimé cette ambiance assez feutré, assez érudite et qui laisse place au complots et questions politique mais de manière plus implicite que dans l'autre cité.
La plume est très agréable, j'ai bien aimé suivre les personnages et j'ai pas vue venir cette fin, ce qui est une bonne chose car ça ne m'arrive pas souvent ! Maintenant je désespère parce que je ne vais pas avoir la suite tout de suite et que je vais devoir rester sur ce cliffhanger…
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Second roman publié du cycle de la Tour de Garde, projet ambitieux écrit à quatre mains avec le pas moins talentueux Guillaume Chamanadjian, Citadins de demain aurait tout aussi pu en être la première publication puisque les deux séries n'ont pour l'instant aucun autre point commun que celui d'appartenir au même univers dans le même espace-temps. Toutefois, quelques clins d'oeil à des évènements et des personnages rencontrés dans le Sang de la Cité sont présents et sont probablement beaucoup plus appréciés après lecture de ce dernier.
« Vingt euros pour un roman en or » avais-je dit à propos du premier tome de la Capitale du Sud. le pastiche irait tout aussi parfaitement à l'oeuvre de Claire Duvivier. Encore une fois, j'ai été happé par le récit en moins de deux, et si j'ai lu le roman en deux jours ce n'est seulement parce que j'étais occupée : je lâchais le livre avec grand regret. Au moins, j'ai fait durer le plaisir !
Plaisir est le mot, ou peut-être même un euphémisme en vue de mon très grand enthousiasme à propos du livre. Je me suis beaucoup attachée à Amalia, la protagoniste, qui malgré son statut d'aristocrate n'est pas semblable aux siens. Elle a la tête sur les épaules, elle est une jeune fille comme on les aime (N'est-ce pas, BBFF ?) et surtout elle est très intelligente. Je me suis également très attachée à ses amis, et apprécié la visite de la ville portuaire de Dehaven, la capitale du Nord à travers les péripéties des trois amis. Parce que Citadins de demain est surtout un récit à propos de leurs relations, de leurs liens, apportant une touche d'humanité essentielle : Dehaven est ce qu'elle est par ses habitants. (Alors qu'au contraire la cité de Gemina est elle-même personnage et semble influencer sur ses habitants.)
Enfin, le roman apporte des pistes de réflexion intéressante sur plusieurs thèmes tels que le colonialisme, l'éducation, la condition de la femme dans un monde en transition, les rapports de pouvoir, et bien d'autres ! Il s'agit donc là de bien plus qu'un simple roman de fantasy.
J'attends bien sûr avec une grande impatience la suite des aventures d'Amalia mais, en attendant, je retrouverai avec grand plaisir Nox au mois d'avril prochain dans Trois Lucioles !
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Voilà un titre qui m'intriguait depuis son apparition dans les présélectionnés du Plib 2022. Il faut dire qu'il y a de quoi être intriguée : d'après ce que j'ai compris, le roman compagnon de celui-ci “Le sang de la cité” est écrit dans le même univers mais par un·e autre auteurice, ils sont donc lisibles indépendamment (je crois). le concept de créer plusieurs livres et histoires autour d'un même univers et par des auteurices différent·es m'intrigue pas mal.

Comme je le disais plus haut, j'ai dévoré ce premier tome. Je l'ai commencé au réveil, histoire de commencer la journée tranquillement, et je suis restée scotchée jusqu'à presque la moitié du titre. Au fil de la journée, j'ai continué ma lecture : une heure par-ci, une demi-heure par là, et je l'avais fini le soir-même. Sans être un coup de coeur, ce fut vraiment une très bonne lecture.

L'univers est riche et très intéressant, et si ce premier tome pose beaucoup de choses et nous donne plein d'informations, je sens qu'il y a tellement plus derrière. Alors j'ai vraiment hâte de lire les tomes suivants et les tomes par l'autre auteur. L'histoire mêle habillement la découverte d'une vieille magie par les personnages mais aussi leurs vies personnelles et les soucis politiques de leur ville. L'histoire peut mettre un peu de temps à démarrer (surtout si on se fie à la quatrième de couverture) mais je ne me suis pas ennuyée un seul instant.

L'autrice prend le temps de poser notre trio de personnages, et si j'ai moins accroché avec les deux personnages masculins : Hirion et Yonas, j'ai par contre adoré le personnage d'Amalia. C'est un personnage fort avec beaucoup de volonté, parfois un peu trop haha. Mais j'ai adoré la voir évoluer dans ce tome, elle grandit et perd pas mal de sa naïveté et apprend à remettre en question beaucoup de choses!

En bref, une très bonne lecture qui m'a tenue en haleine du début à la fin. L'univers est riche et l'intrigue promet de belles choses pour la suite. J'ai hâte de lire les autres récits de cet univers.
Lien : https://merveilles-livresque..
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Corset, miroir et bonnes manières

Je ne vais pas revenir sur le thème du miroir qui sous-tend toute la saga de la tour de garde créé par le couple Duvivier-Chamanadjian, d'autres que moi l'on fait et de bien belle manière. C'est une évidence que les deux sagas se répondent, se reflètent l'une et l'autre au point de reproduire le même schéma narratif et les mêmes thèmes.

Ce second volume ne m'a pas autant ravi que le premier volume de Capitale du sud. Est-ce le fait que l'on se retrouve à nouveau devant un tome introductif ? Ou bien la narration au passé simple en forme de journal intime ? le fait est que l'intrigue, à l'image de son héroïne à certains moments du récit, m'a paru corsetée. Comme si l'auteure s'était imposé une marche à suivre qui l'empêchait de prendre complètement son essor et de laisser respirer son texte qui souffre d'une lourdeur de style à mon sens.

C'est ce balisage narratif corseté et assez prévisible qui m'a légèrement ennuyé. Je ne parvenais pas à trouver le souffle du récit. Pourtant malgré tout, ce premier volume de Capitale du Nord reste plaisant à lire. Sa description d'une cité portuaire à la géographie rectiligne, d'une bourgeoisie qui se repose sur ses prérequis et des tensions qui secouent leur relations commerciales avec les colonies est convaincante et pose les bases d'une intrigue aux multiples rebondissements.

Mais tout ceci ne serait rien sans le personnage d'Amalia. C'est par sa vision de jeune fille instruite, à l'esprit critique qui va s'affûter au fil de sa découverte de la cité de Dehaven, que l'on découvre cette ville austère où la notion d'appartenance sociale est primordiale. Ce personnage va se dévoiler petit à petit et gagner en profondeur jusqu'à un merveilleux chapitre 10 qui a revalorisé toute ma lecture. Grâce à un habile jeu de flashback l'auteure nous embarque dans une exploration mystérieuse et nous offre en même temps un dialogue d'une rare finesse entre Amalia et sa mère.

Une lecture en demi-teinte donc pour ce second volume d'une saga qui doit cesser de mettre ses pions en place pour enfin se lancer dans la véritable partie qu'attendent les lecteurs.
Lien : https://culturevsnews.com/
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Dans la ville de Dehaven, les hiérarchies sociales sont extrêmement définies, entre les grandes familles, une noblesse moins puissante, et le reste de la population dont le niveau social se définit selon le quartier où l'on vit. Cela n'empêche pas deux jeunes aristocrates, très haut placés, de former un trio avec un jeune éclusier, dont on se demande tout au long du récit quelle est la nature exacte de leur lien avec lui.

Ils évoluent dans ce monde portuaire, où naissent les conflits entre la compagnie gérant le commerce du port, les débardeurs, et les colonies, soumises au pouvoir de Dehaven, qui sont aussi leurs partenaires commerciaux. Parallèlement à cette montée des tensions, dont l'apothéose aura lieu lors de l'amarrage d'un navire dont l'équipage agonise, les trois jeunes gens, à l'orée de l'âge adulte, découvrent un coffret dont le contenu va peu à peu bouleverser leur vie.

Il y a dans ce récit des éléments évidemment typiques d'un récit de fantasy : les alliances et luttes entre clans, l'irruption de la magie, la lutte contre un rôle imposé par la société, le mariage arrangé, la dimension initiatique, des légendes qui n'en sont peut-être pas tout à fait... Mais ces éléments sont amenés de façon originale, et le récit évite les clichés. L'élément magique apporte beaucoup de noirceur, et de la profondeur à l'intrigue, ainsi que quelques scènes glaçantes. La narratrice travaille en bonne intelligence avec ses parents, sa mère, surtout, tandis que le fiancé qu'on lui impose n'est autre que son ami.

Sur le contexte, la dimension économique et politique du conflit est crédible, bien construite sans être trop complexe. L'auteur a su ne pas noyer l'intrigue avec quantités de personnages, et ceux-ci sont réussis, car le plus souvent forts ambivalents.

Avec un final parfaitement inattendu et totalement haletant, difficile de ne pas attendre le tome deux avec impatience !
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J'ai bien aimé ce premier tome même si j'ai eu, avouons-le, beaucoup de difficultés au début de ma lecture avec le niveau de langage utilisé par l'autrice. Après avoir lu le livre, j'ai regardé sur internet et il était conseillé de débuter par l'autre tome qui se déroule dans le même univers mais dans l'autre ville. Malgré ma gêne, je me suis habituée et j'ai poursuivi ma lecture car j'étais très intriguée par cet univers savamment construit. J'ai hâte de connaître la suite des aventures des personnages !
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