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sur 596 notes
Dans ce premier tome, nous découvrons Amalia, jeune fille issue d'une famille noble, qui a reçu une éducation très particulière avec ses amis Hirion et Yonas. Privée de contes et légendes dans son enfance, elle va être amenée à revoir sa position au sujet de la magie lorsque Hirion va lui faire découvrir un miroir très particulier.

J'étais à la fois enthousiaste et inquiet en commençant ce roman. En effet, suite à mon coup de coeur monumental pour le sang de la cité, j'avais un peu peur que cette trilogie parallèle ne me plaise pas autant. Il m'a d'ailleurs fallu un petit temps d'adaptation au début du livre puisque l'autrice a une plume qui peut paraître exigeante de prime abord (on s'y fait assez facilement), mais une fois dans l'histoire, j'y étais bien !

Bien que l'histoire commence sur un rythme assez similaire à celui du Sang de la cité, avec une découverte des personnages et de la ville sans trop d'action au départ, l'ambiance est tout de suite très différente. Là où la vie géminienne était très chaleureuse, la vie havenoise est nettement plus froide. Il faut dire que les personnages principaux évoluent dans un milieu plus huppé et plus intellectuel, ce qui joue clairement à ce niveau.

Mais si le début est très calme, les rebondissements vont vite commencer, et même atteindre des sommets ! A l'approche de la moitié du récit, commencent à apparaître les premiers éléments de magie qui m'ont d'ailleurs semblé plus présents que dans le sang de la cité. La façon dont ces éléments sont introduits est extrêmement différente dans cette trilogie, mais on repère assez rapidement un certain nombre de similitudes. A mesure qu'on en apprend plus sur Dehaven et son univers, on arrive donc aussi à comprendre quelques petits éléments sur Gemina, et surtout, à se poser quantité de questions supplémentaires.

Comme c'était le cas pour le sang de la cité, l'histoire ne se résume pas aux quelques personnages que l'on suit et à leur découverte des mystères de leur ville. Comme à Gemina, des tensions existent au sein de Dehaven qui pourraient bien avoir des conséquences importantes sur la vie des personnages. Les tensions havenoises sont d'une nature assez différente de celles de Gemina puisqu'elles tournent beaucoup autour des différences de classes sociales dans la ville.

Quoi qu'il en soit, j'ai trouve que ce roman avait tout : une intrigue passionnante, des personnages fouillés, pas mal de réflexions intéressantes qui peuvent nous amener à réfléchir sur notre propre société, et beaucoup de rebondissements. Vous n'êtes absolument pas prêts pour tout ce que Claire Duvivier nous a réservé dans ce roman, surtout cette fin !

Je tiens quand même à signaler que de par la nature de cette saga, j'ai beaucoup comparé Citadins de demain au Sang de la cité, mais les deux séries ont une identité propre, et les deux auteurs ont chacun une écriture bien caractéristique malgré cet univers commun. J'imagine que chaque trilogie peut se lire indépendamment mais je pense malgré tout qu'il vaut mieux les lire en alternance, en suivant l'ordre de publication, ne serait-ce que parce que certains éléments de l'intrigue de ce tome peuvent partiellement spoiler le sang de la cité.

Ce roman magistral a évidemment été un nouveau coup de coeur ! Une chose est sûre, l'attente va être longue jusqu'à la suite !
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Une première phrase mythique, une lecture malaisante, une fin terrible !

Difficile de faire un retour sur ce livre tant il y a de choses à dire.

Après avoir lu le Sang de la Cité (Capitale du Sud tome 1), j'ai enchainé avec Citadins de demain, que j'ai trouvé beaucoup plus complexe. Je n'ai pas pu m'empêcher de comparer les deux, et d'anticiper certaines choses. J'ai cru être prête, mais je ne l'étais pas. J'ai pris une véritable claque à la fin, et ça m'a obsédée pendant toute une nuit.

Comme pour le sud, ça démarre assez lentement, on suit le quotidien de nos personnages, et à un moment on réalise que peu à peu, de manière insidieuse, quelque chose de terrible se prépare : le début tranquille, ce n'était que le calme avant la tempête. Dehaven, qui semble si stable, ne l'est pas.
Assez vite, je me suis sentie mal à l'aise. le pire, c'est que dès le début, Amalia, notre protagoniste, nous dit d'où part le problème majeur. le contexte a aussi un gros impact, social ici (ou commercial, comme dirait Mme van Esqwill ?), alors qu'il était plutôt politique au sud. le parallèle et le timing entre les deux rend le tout encore plus angoissant : on anticipe, on attend.
Et il y a cette impression d'inéluctabilité : comme si Amalia n'était qu'une spectatrice, condamnée à assister à une lente tragédie.
L'ambiance est là, et elle est dingue.

J'ai pris plaisir à comparer Nox et Amalia, ainsi que les duos Nox/Daphné et Amalia/Hirion, presque des opposés (ou des « reflets » ?).

Globalement, je me suis moins attachée aux personnages de Citadins de demain, la plupart conduits par « la froide logique ». Hirion, je ne l'ai pas aimé. Mais j'ai tout de même beaucoup aimé Amalia et Yonas. Mais le personnage le plus marquant de cette histoire, pour moi, c'est Aliss van Esqwill, la mère d'Amalia. le chapitre 10 fut une révélation, c'est pour moi le chapitre qui montre toute la complexité de ce livre, de son contexte, de ses personnages.

Cette notion de « citadin de demain », je l'ai trouvée vraiment idéaliste. Ce discours était beau, optimiste, encore plus dans la bouche de Yonas. Quand celui-ci a échangé avec Amalia et Hirion à ce sujet, ça m'a fait un bien fou, j'avais limite les larmes aux yeux. Quel contraste entre ce titre porteur d'espoir et la fin du livre !

La fin est terrible, l'auteure est terrible avec ses personnages, et c'est terrible pour le lecteur de devoir s'arrêter là ! Je suis sortie de là choquée, il me faut la suite, j'ai besoin de savoir !

J'ai cependant 2 choses qui m'ont gênée à la lecture :
1 - même remarque que pour le sud, et c'est un choix éditorial qui n'épargnera pas les livres suivants : la police d'écriture est trop grosse.
2 - j'apprécie le langage distingué de la noblesse, mais le subjonctif imparfait, je n'en peux plus ! Trop de « nous hésitassions », « vous m'élevâtes » !

Je recommande de lire les tomes de la Tour de Garde dans l'ordre de publication, en commençant par le Sud puis en passant au Nord, afin d'apprécier la montée de la tension et les différentes allusions à l'autre capitale.
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Citadins de demain est le premier tome de la saga Capitale du Nord qui est la seconde saga se déroulant dans l'univers de la tour de garde. L'accès à l'univers est plus facile en commençant par le premier tome de Capitale du Sud. La capitale du Nord est mise en avant via un groupe de jeunes gens dont l'éducation est le fruit d'une expérience. Ils ont été conditionnés pour être très intelligents mais complètement déconnectés de la réalité du monde. L'héroïne est au départ détestable au possible, c'est le genre de personnage qu'on apprécie ne pas aimer et qu'on aime découvrir petit à petit. C'est l'exact opposé des personnages que l'on suit dans la capitale du Sud qui sont au coeur du quotidien de la cité et très attachants. J'ai adoré voir comment cette troupe inadaptée évolue et découvrir à quel point ils ne comprennent pas les choses les plus évidentes alors qu'ils ont été formés pour tout comprendre. A première vue, rien ne rattache le Nord et le Sud mais quelques détails commencent à montrer qu'il y a des passerelles. Là aussi le jeu de la tour de garde est important et là aussi il y a un passage vers un autre monde paralèlle sombre et dangereux. J'aime l'idée d'avoir un jeu cérébral type échecs mais qui est démocratisé et accessible à tous, il ne faut pas forcément être « supérieur » dans de nombreux domaines pour être bon à ce jeu-là. La tour de garde fait appel à d'autres compétences que chacun peut ou non développé. C'est un point de bascule important pour l'égo de notre personnage principale. J'aime beaucoup cette double saga et être témoin de la façon dont les deux vont s'imbriquer.
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⚓️・𝐂𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐍𝐨𝐫𝐝, 𝐂𝐢𝐭𝐚𝐝𝐢𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧

« 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑢𝑥, 𝑜𝑛 𝑎 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑙 𝑎̀ 𝑎𝑐𝑐𝑒𝑝𝑡𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢'𝑖𝑙 𝑒𝑠𝑡. »

J'ai commencé Capitale du Nord avant de lire Capitale du Sud (oups) donc je n'ai pas encore de point de comparaison, mais une chose est sûre : j'ai adoré !

Dans ce premier tome, on retrouve Amalia et Hirion, deux jeunes aristocrates de Dehaven, une ville portuaire importante dans le Nord. Ils sont amis avec Yonas, un bourgeois, qui leur a inculqué une éducation basée sur les sciences et l'humanité. Pas de place pour les contes et la fantaisie dans leur quotidien. Pour leurs familles, seul l'intellect compte.

Amalia a été promise à Hirion et leur destin semble tout tracé, jusqu'à ce que ce dernier tente de reproduire une incantation trouvée dans un livre. Cela va complètement changer leur avenir.

Si le début peut sembler long, il est nécessaire pour installer l'intrigue et présenter les personnages. On suit surtout la vie des trois protagonistes et on découvre avec eux, les différents quartiers de la ville.

D'ailleurs, j'ai adoré Dehaven, qui sert de décor à l'histoire. Elle m'a happée par son charme froid et ses mystères. Cette cité portuaire peut paraitre hostile et son ambiance pesante, mais elle nous entraine dans ses rues avec une facilité déconcertante !

On découvre vite qu'il y a énormément d'enjeux commerciaux et politiques mais la plume de l'autrice nous permet de ne pas nous perdre, ce que j'ai apprécié.

On décèle aussi rapidement que des tensions dues à ces enjeux vont naître, et que, la famille d'Amalia sera impliquée. Une véritable guerre se dessine donc et la magie va évidemment, devenir la clé de voûte de cette ville qui se dit pourtant rationnelle.

J'ai frôlé le coup de coeur pour ce roman dont la fin m'a scotchée ! En attendant le tome 2, je vais vite lire Capitale du Sud 😍

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Il m'a fallu du temps pour retrouver ne serait-ce que le titre de cette saga (la Tour de Garde) dont on annonce six tomes, répartis en deux trilogies (Capitale du Sud et Capitale du Nord), écrite à quatre mains par le couple Claire Duvivier et Guillaume Chamanadjian, et dont les critiques promettent une formidable épopée au coeur de deux villes d'inspiration italienne et hanséatique.

Suite à une opération Masse Critique, j'ai reçu le deuxième tome paru dans l'ordre chronologique, mais le premier du cycle sur la Capitale du Nord ; j'ai donc atterri dans l'univers de Dehaven, une ville que l'on identifie vite à une sorte d'Amsterdam fantasmée, et que l'on découvre au gré des pérégrinations de la narratrice, Amalia, une jeune héritière bourgeoise à la logique implacable et à la froideur toute marchande.
Cette dernière nous fait le récit des évènements ayant précédé une "horrible tragédie" dont on peine à croire qu'elle arrive un jour tant le rythme du roman est...calme et bien plat.

La jeune Amalia est accompagnée dans ses déambulations d'Hirion et de Yonas ; le dernier étant à mes yeux le plus sympathique, tandis que les deux premiers sont plutôt insipides et barbant lorsqu'ils se lancent dans des réflexions psychologiques sur leur couple ou sur la place d'une fille dans une famille de la haute.

Un soupçon de fantasy est distillé dans le récit grâce à trois curieux objets magiques découverts par Hirion, fournissant un prétexte à l'exploration d'une autre facette de Dehaven, qui n'a cependant pas vraiment réussi à éveiller mon attention. Vous l'aurez sans doute compris, sans m'être désagréable, cette lecture ne m'a pas du tout transportée, et est à mon sens bien loin des éloges sous lesquels on la noie. Il ne s'y passe finalement pas grand chose, si ce n'est une longue introduction un peu soporifique à des personnages pas franchement charismatiques, et à une ville dont le coeur battant semble être les Faubourgs.

Un mot également sur le style de Claire Duvivier, que j'ai trouvé franchement ampoulé et qui a totalement desservi ma lecture : l'abus du passé simple et du subjonctif imparfait dans les dialogues, sous couvert de souligner l'éducation des jeunes sang bleu, a fini par ridiculiser à mes yeux ces mêmes personnages en me rappelant les vaines tentatives du bourgeois gentilhomme tombant sans cesse dans l'excès. Un procédé qui a eu sur moi l'effet inverse de celui attendu.

Une impression en demi-teinte donc : Citadins de demain est à mon avis bien loin d'annoncer la renaissance de la fantasy française, bien que ce premier tome se lise rapidement et sans trop d'efforts ; je lirai probablement son pendant du Sud, au moins pour saluer cette drôle d'entreprise de quatre mains littéraire dans un paysage éditorial souvent rigide.
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Comprendre à quel point les 2 sagas, Capitale du Sud et Capitale du Nord, sont construites en miroir et se répondent l'une et l'autre est vraiment passionnant. Cela leur ajoute vraiment une plus value indéniable. Je pense que sans cette dimension j'aurais pu être un peu déçue par ce tome.

La 1ère moitié est très très introductive. Il ne se passe pas grand chose. On découvre la géographie, l'organisation de la ville, les personnages et leur petit train-train, mais pas grand chose de plus. Les enjeux qui vont sous-tendre l'intrigue ne sont pas encore posés, et on ne comprend pas vraiment où tout ça s'en va. Bien sûr c'est une étape importante, mais 50% du livre, uniquement pour l'intro, ça fait beaucoup quand même. D'autant que, là où Gemina (la capitale du sud) à une vraie personnalité et une ambiance qui lui est propre, je cherche encore à cerner celle de Dehaven, que j'ai trouvé moins marquée.

La 2ème partie du tome est beaucoup plus intéressante. On découvre enfin les problèmatiques rencontrées par Dehaven : inégalités sociales, castes, colonisation, dissensions politiques, etc. et la magie fait son apparition. J'ai trouvé l'introduction de la magie vraiment bien pensée, progressive, complémentaire à celle de Capitale de Sud.

Les pions sont en place, les enjeux sont posés, la première phase du jeu s'achève et la seconde va pouvoir commencer.
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A lire de préférence dans l'ordre chronologique pour une meilleure compréhension !

Le cycle de la "Tour de Garde" est un projet littéraire de fantasy urbaine assez ambitieux : décrire un univers commun au travers de deux capitales, Nord et Sud. Ces deux trilogies sont écrites respectivement par Claire Duvivier et Guillaume Chamanadjian. Je remercie les éditions @auxforgesdevulcain et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce tome 1 de Capitale Nord avec "Citadins de demain".

La capitale du Nord est Dehaven, une ville portuaire bien organisée et prospère grâce à l'exploitation de ses colonies ; la capitale du Sud est Gemina , une ville chaotique et tentaculaire gérée par des factions, entrainant des luttes de pouvoir. Nox était la voix de Capitale Sud et Amalia est celle de Capitale Nord.

Amalia et et Hirion sont deux jeunes aristocrates qui sont étroitement liés à Yonas, un roturier. Ils ont tous reçu une éducation très ouverte, basée sur les sciences et l'humanité. Leur destin semble déjà tout tracé... jusqu'à ce qu' Hirion se prête à des expérimentations magiques !

Ce premier tome est introductif et j'ai eu l'impression qu'il avait du mal à démarrer: il présente principalement la capitale Nord avec ses enjeux politiques.

L'intrigue n'est pas très palpitante et manque de ressort dramatique. Je trouve que le côté magie n'est pas assez développé et n'est que secondaire dans l'histoire, ce qui est dommage.

Je ne me suis pas attachée au personnage froid et pragmatique d'Amalia qui ne semble pas impliquée émotionnellement par les événements.
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J'ai terminé Capitale du nord : Citadins de demain de Claire Duvivier et j'ai encore beaucoup aimé ! Nord et sud sont en opposition (oui oui je sais, grosse analyse de ma part) donc si Capitale du sud faisait ressentir toute la chaleur d'une ville aux inspirations italiennes à travers un personnage attachant, orphelin, qui se retrouve peu à peu, et contre son gré, acteur des intrigues de la cité, ici on est plutôt plongé dans un récit plus froid, au coeur de l'aristocratie de la Capitale du nord, a qui tout est dû et à qui l'avenir appartient, et que l'on va suivre sur, peut être hein, je vais pas non plus spoiler, une pente plutôt descendante.

Amalia est un personnage plus compliqué à apprécier, parfois un peu agaçant, mais je la trouve très bien dépeinte et j'ai eu plaisir à la suivre pendant ses péripéties avec ses amis Hirion et Yonas !

Pendant ma lecture de Capitale du sud j'ai un peu pensé à Un long voyage, et je me demandais si ça n'allait pas être trop redondant si capitale du nord était encore dans le même style et finalement pas du tout, j'ai trouvé ce premier tome de Capitale du nord encore plus dépaysant et il n'y a (que je me souvienne) pas eu de références qui m'ont sauté aux yeux.

Maintenant que les pions sont posés (comme dans le jeu de la tour de garde ! hilarant) j'ai hâte de passer au coeur de l'action avec les tomes 2

Un grand merci à Babelio pour l'envoi du livre.
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Faisant suite au Sang de la cité de Guillaume Chamanadjian dans la saga la Tour de Garde, Citadins de demain présente Amalia, une jeune aristocrate, lors de l'année de ses fiançailles avec Hirion de Wautier, fils d'une famille puissante de Dehaven.
Ces deux jeunes gens ont reçu une éducation tout entière basée sur la raison, exempte de fantaisie, de contes et de légendes.
Malgré tout, Hirion va se prendre d'intérêt pour la magie et entraîner à sa suite sa promise, sa famille et ses amis dans un univers dont il ignore presque tout, une ville mystique nommée Nevahed.
On retrouve dans ce livre les ingrédients qui ont fait le charme du sang de la cité et un traitement différent mais tout aussi enchanteur de ce concept de ville parallèle au pays des joueurs de la Tour de Garde.
Si vous n'avez pas encore lu le sang de la cité, vous pouvez tout aussi bien commencer la saga par Citadins de demain, voire vous satisfaire de la trilogie du Nord.
Tous les coups sont permis mais si vous voulez que votre plaisir soit complet, ne manquez aucun volet de cette somptueuse saga qui s'annonce enivrante.
Lien : https://christophegele.com/2..
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Deux capitales, deux trilogies et deux auteurs différents. C'est ainsi qu'on peut présenter le cycle de la "Tour de Garde". J'avoue que j'ai été intrigué par cette saga, voulant savoir de quelle manière chaque auteur allait parler de sa capitale et relater ce qu'il se passait dans l'autre.
Ici, on est dans la Capitale du Nord, la belle et structurée Dehaven. Ville portuaire en pleine expansion, riche grâce au commerce fait avec les colonies mais aussi avec la Capitale du Sud, Gémina. C'est aussi une ville dominée et contrôlée par les familles aristocratiques, qui tiennent les commandes des entreprises les plus florissantes. Une certaine bourgeoisie profite aussi de cette prospérité, à l'instar de celle de Yonas, qui gère l'écluse. Mais les liens entrent les deux mondes sont peu légion.
Néanmoins, Yonas a su se lier d'amitié avec Amalia et Hirion, deux jeunes héritiers des familles les plus influentes de la ville. En effet, ils ont pu bénéficier de la même éducation, basée sur les sciences et l'expérience uniquement. Pas de place pour les contes et autres mythes légendaires.
A travers ce 1er tome, qui sert essentiellement à poser les bases et les choses pour la suite, on suit les aventures de ces 3 jeunes personnages, à travers les yeux d'Amalia. Au fil de la lecture, étranges choses vont survenir, notamment grâce (ou à cause) d'un miroir qui offre un porte sur une autre ville, ressemblant de manière étrange à Dehaven, mais totalement déserte.
Finalement, peu d'actions en général, mais notre attention est portée sur tous les rouages de la ville, sur sa politique mais aussi que la psychologie de chacun des personnages. Je ne doute pas que cela aura une certaine importance dans les tomes à venir. Ca promet une belle partie de "Tour de Garde", sorte de jeu d'échec très prisé dans les 2 capitales. Qui seront les pions principaux ? Qui gagnera la partie ? Qu'autant plus que la révolte gronde dans les colonies... Amour, intrigues, manipulations, trahisons, folies, surnaturel, voilà se que promet cette intriguante saga.
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