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EAN : 9782075078542
416 pages
Gallimard Jeunesse (20/06/2019)
3.39/5   9 notes
Résumé :
La vie est un mauvais écrivain, disait mon père. Chacun de nous la réécrirait différemment s'il en avait la possibilité . Depuis le début de l'année, Georgie met les pieds dans le plat : elle a déjà fait pleurer le nouveau mec en vue du lycée -deux fois- et elle n'a pas pu s'empêcher de frapper cette peste qui ne cessait de la provoquer. Impulsive, pleine d'humour sarcastique et de répartie, rien ne semble pouvoir atteindre la jeune fille de dix-huit ans... jusqu'à ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Une première critique sur Babelio, c'est un honneur que je ne pensais pas "expériencer" un jour...
Dans l'océan des propositions "young adult", il y a le pire (ces visions d'adolescents écervelés, centrés sur leur nombril, ne pensant qu'à boire, faire la fête et se compliquer la vie avec l'amuuur) et celles qui, on ne sait trop comment, vous font retrouver les émotions de vos 17 ans.
Ce qui fait la différence est difficile à déterminer : des personnages plus épais que la moyenne, une intrigue un peu différente, simplement quelques scènes ou réflexions qui sonnent juste ? Probablement un peu de tout cela, assaisonné d'humour, c'est encore mieux !
Quoi qu'il en soit, "La vie est un mauvais écrivain" a fonctionné pour moi et vaut le coup que des curieux dépassent la couverture atroce pour s'y plonger.
De mon côté je vais aller voir ce qu'a publié d'autre Hadley Dyer, que je ne connaissais pas. Bonne lecture !
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Quand une adolescente se construit à travers une histoire d'amour compliquée et précaire.
Si le résumé de ce roman peut sembler quelque peu banal, la repartie et le franc-parler de l'héroïne (qui m'a rappelé celle de Dis-moi si tu souris), teintés d'humour à froid, sont si percutants que le récit nous entraîne de manière addictive. Georgie est "vraiment sans filtre" et les dialogues sont délicieusement impertinents ("Le premier truc que tu m'as dit était drôle. Et j'avais envie d'entendre la suite."). Elle dit ce qu'elle pense ("La fille qui pouvait tout dire") et "fait l'effet d'un feu d'artifice" partout où elle passe.

Malgré tout, Georgie doute. Elle a "peur de ne pas être assez intelligente" pour réussir des études supérieures, et surtout "de ne jamais partir d'ici et de finir comme mes parents". Son père ("le Sergent"), qui fait partie de la Gendarmerie royale du Canada, a dû se faire amputer du pied suite à une blessure et n'est plus que l'ombre de lui-même. Son refus de tout traitement et rééducation, son laisser-aller et son attitude agressive pèsent sur l'ambiance familiale. Georgie rêve de s'inscrire dans une université lointaine pour échapper à tout ça.

Mais en cette année de Terminale, rien ne se présente comme prévu. Georgie se fâche avec sa petite bande, perd sa meilleure amie Lisa. Dans le phare où elle travaille après les cours, elle rencontre Francis. Elle qui n'a jamais rien ressenti pour les garçons de son âge tombe profondément amoureuse de cet homme de 29 ans sensé prendre la relève de son père. Autant dire que leur relation, illégitime, doit rester secrète... et n'est pas simple à vivre au quotidien. Ajoutons à cela un vieil homme (Rupert) dont elle prend soin le soir (ainsi que son cochon), une mère qui accepte un emploi à la pépinière parce qu'elle étouffe chez elle, ainsi que les reproches de son frère Mathew qui, en leurs absences, subit seul les sautes d'humeur du père ("Je me prends tout dans la tronche").

Imperceptiblement, le ton change, jusqu'à perdre son mordant. C'est la maturité nouvelle due à l'amour, diront "les sentimentaux". Effectivement l'héroïne, qui se moquait des relations de couple, en découvre la teneur. Cependant c'est un drame qui sera à l'origine de son bouleversement profond ("Je ne savais plus qui j'étais"), un drame inattendu qui déclenche sa remise en question complète dans le dernier quart du roman. Peu à peu, péniblement, la Georgie "caustique" réapparaîtra, sans pour autant redevenir la même. Après avoir joué à l'adulte, elle l'est devenue. La douleur a laissé place à une sérénité nouvelle bien que fragile, et surtout, à "l'espoir".
Lien : https://www.takalirsa.fr/la-..
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« La vie est un mauvais écrivain, disait toujours mon père. Ce qu'il entendait par là, je crois, c'est que chacun de nous réécrirait sa vie différemment s'il en avait la possibilité. Si je pouvais réécrire un moment de ma vie, je choisirais toute mon année de terminale ». La narratrice nous raconte alors cette année-là, aussi tumultueuse que riche en émotions. Une narratrice prénommée George : « Frances George. Mon père était tellement certain d'avoir un fils qu'il avait empêché ma mère de réfléchir à des prénoms féminins et qu'il s'était retrouvé incapable de changer son fusil d'épaule quand je suis née “sans machin”. Il avait juste autorisé ma mère à coller Frances devant, mais tout le monde m'a toujours appelée George. »

L'avis de Blanche, 14 ans : En commençant ce livre, j'étais un peu mitigée quant à son histoire et ses personnages. Et puis, finalement, je me suis laissée emporter avec George et ses amis et j'ai fini par apprécier ma lecture. En revanche, les derniers chapitres m'ont un peu déçue, je m'attendais à quelque chose de moins rapide et de plus élaboré. Je n'ai pas réellement eu le temps de comprendre que le livre se finissait déjà. 

L'avis de la rédaction : Les aventures amoureuses de George ne sont pas passionnantes, mais bien racontées : le réalisme du récit, son ton vif et son humour souvent sarcastique rendent ce roman original et intéressant. 
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critiques presse (1)
Ricochet
04 novembre 2019
La vie est assurément un mauvais écrivain, mais un écrivain malgré tout. Nerveux et vibrant, caustique et réaliste, un roman de l’adolescence qui n’est pas fait pour passionner et de fait en devient diablement intéressant.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Dis, tu crois au coup de foudre ? ai-je demandé à mon père.
- Non.
- Tu t'es pourtant fait tatouer le prénom de maman sur ton bras après votre troisième rencard, non ?
- C'est surtout la preuve que j'étais très con quand j'étais jeune.
- Ce n'est pas parce que tu savais, au fond de toi, qu'elle était l'amour de ta vie ?
- Ça aurait été de la prescience, et je ne crois pas à ces truc vaudous. Quand on se met en couple avec quelqu'un et que ça ne marche pas, on se dit : "Quelle erreur, qu'est-ce qui m'a pris ?" Et si ça marche, on affirme : "Je l'ai su dès le début." Seul le temps apporte les réponses.
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Pas une goutte d'eau n'était visible de là où je me tenais : le mont Nord s'élevait pile entre le phare et la baie. [...] C'était comme si le phare s'était perdu en route vers l'océan, ou qu'il avait regardé les cent vingt kilomètres de montagnes volcaniques qui lui bloquaient le passage et jeté l'éponge.
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Un jour, il y a longtemps, j'avais fini par comprendre que ma mère répétait ces potins, si on pouvait appeler ça comme ça, parce qu'elle n'avait pas grand-chose d'autre à raconter.
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On associe toujours le coup de foudre à l'attirance sexuelle, mais il y a aussi des tas d'autres gens avec qui ça fait tilt tout de suite.
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Frances George. Mon père était tellement certain d’avoir un fils qu’il avait empêché ma mère de réfléchir à des prénoms féminins et qu’il s’était retrouvé incapable de changer son fusil d’épaule quand je suis née “sans machin”. Il avait juste autorisé ma mère à coller Frances devant, mais tout le monde m’a toujours appelée George.
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