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Anne Delcourt (Traducteur)
EAN : 9782092582947
372 pages
Nathan (18/02/2021)
4.1/5   40 notes
Résumé :
Voilà une fille qui boxe les clichés ! L'histoire : Fleur, 16 ans, ne prend pas grand-chose au sérieux. Lorsqu'elle débarque dans le club de boxe du coin, c'est un peu pour rire (et par défi). Mais taper dans un sac, c'est étrangement satisfaisant. Alors Fleur y retourne, pour s'améliorer, au grand dam de sa mère surprotectrice et de son petit copain qui apprécie moyennement son corps plus musclé et son appétit d'ogre.
Et si casser son image de fille lisse po... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Young adult punchy & féministe

Après le génialissime Les garçons ne tricotent pas (en public), T.S Easton s'attaque aux préjugés sur la Boxe. Beaucoup d'humour et de second degré. Place à la légèreté et sans prise de tête.

Fleur
17 ans.
Pleine de grâce et de punchlines à se tordre de rire.
Se lance dans la boxe pour se rebeller.
Une famille trop apeurée.
Un petit copain trop princier.
Des amis très revendicateurs.
Une grande soeur déserteur.

Fleur est belle et on lui demande de ne pas faire de vagues..... Sois belle et tais-toi!

Comme à son habitude, l'auteur joue avec brio sur les clichés bien ancrés. Mais je n'ai pas eu mon engouement total comme avec son précédent opus. Une double trame qui ne servait qu'à nous embrouiller notre caboche. Désolée mais cette dualité Normands VS Saxons je suis restée sur la touche. Je n'ai rien compris aux peurs du géant Pip. Bref....

Fleur et sa découverte de la boxe... Un très bon moment. J'ai partagé ses déconvenues, sa relation conflictuelle avec ses parents, son manque de confiance et tous les préjugés qu'elle subit.
A travers son apprentissage de la boxe, Fleur va s'affirmer mais surtout grandir et devenir la femme qu'elle souhaite être.

J'ai pris plaisir à découvrir ce sport à travers le regard d'une adolescente. Fleur m'a fait rire avec son langage sans tabou, sans filtre. Des répliques parfois alambiquées mais bon c'est l'humour anglais.....ou pas.

Un roman Young Adult avec une très beau message. Mais je reste sur ma faim. L'auteur s'est un peu éparpillé à mon goût. Je note aussi un petit soucis de traduction. Certains passages manquaient de fluidité et de cohérences.

Un bon moment mais...
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J'ai pioché Sois belle et bats-toi dans le carton de livres à lire pour le travail. Si mes collègues avaient l'air de connaître l'auteur T.S. Easton et d'avoir apprécié Les garçons ne tricotent pas (en public), moi je ne connaissais pas ce Britannique. le titre me plaisait bien, me laissait imaginer un roman plutôt féministe et sportif, deux thèmes qui me plaisent beaucoup en littérature.

Dans Sois belle et bats-toi, on fait connaissance de Fleur, seize ans, une ado très sympa mais plutôt considérée comme nulle en sport scolaire. Elle a deux amis atypiques et aussi sympa qu'elle, Blossom et Pip, des parents qui ne sont jamais d'accord sur rien et un vieux chien qui ne sent pas la rose. Un jour, au lycée, Blossom, féministe militante, voit une affiche pour des cours de boxe et s'offusque car les cours proposés ne sont pas mixtes. Elle demande donc à Fleur et Pip de l'accompagner à la salle pour dire ce qu'elle pense de cette décision patriarcale. Sur place, Fleur finit par discuter avec quelques membres du club et décide de venir à un cours. Qui lui donne l'impression de mourir environ 8000 fois. Et comme tout le monde lui dit que cette idée de boxer est stupide et dangereuse, elle y retourne.

Sois belle est bats-toi est une excellente surprise. J'ai trouvé que ce roman avait de nombreuses qualités. Il est drôle – parce que Fleur voit le monde avec pas mal d'ironie et d'humour et qu'elle décrit les situations avec mordant. Il est contemporain – parce qu'il parle du féminisme, de l'acceptation de soi, des genres, de ce que l'on est et je pense que ces lectures peuvent contribuer à faire passer des messages de bienveillance et d'acceptation de soi et des autres. Il est vraiment féministe. Il parle super bien de sport et de ce que l'exercice physique procure aussi en terme de confiance en soi. Et c'est un super roman sur l'amitié et l'amour adolescent.

Franchement, une belle surprise, à mettre en toutes les mains. Ce roman m'a donné envie de faire un peu plus de sport, ce qui est en soi assez miraculeux. Bref, évidemment je conseille.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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C'est l'histoire de Fleur qui va sur ses 17 ans qui, sous l'emprise de parents surprotecteurs n'osent pas s'affirmer. En revanche sa meilleure amie Blossom ose clamer haut et fort ses idées. Pip son ami est à mille lieues des stéréotypes virils. Bonita et ses amies semblent vouloir la défier et la pousser dans ses retranchements surtout en sport. Et il y a les « hoministes » (opposé de féministes) !
Un peu pour la remise en forme et beaucoup par défi et provoc' elle se met à la boxe et elle va tenir bon.
Ce récit initiatique malgré son titre un peu malheureux en référence à une expression bien connue, est subtil et ne manque pas d'humour en relation à la personnalité de l'héroïne (et à la touche de l'auteur). Elle va montrer et se démontrer qu'elle ne manque ni de courage ni de gniac. Ses parents vont aussi finir par accepter sa prise de risque. A la fin, donc elle gagne tout, le combat (des muscles et du poids), l'affirmation de soi-même, de la confiance, l'acceptation de ses parents, l'amitié de Bonita et le garçon !
La bande son du livre aussi est pas mal entre les goûts datés pour les jeunes ados de l'entraîneur et ceux de Fleur.
On n'est d'accord qu'avec des efforts et de la volonté on ne réussit pas toujours tout, (voire pas du tout) mais sans c'est impossible. Ce texte nous porte et donne de l'espoir.
L'autre intérêt de ce roman positif qui dénonce les stéréotypes de ce qu'on attend d'une femme c'est aussi comme pourrait dire le père de Fleur c'est qu'il démontre qu'il y a du pour dans diverses positions ; C'est un roman féministe mais il y a autant de façon de l'être que de personnes.
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Fleur a 16 ans, une meilleure amie féministe qui voit de la misogynie à peu près partout, un meilleur ami qui a peur d'à peu près tout et une vie plutôt bien rangée avec même une case petit ami tranquille et sans surprise. Puis le club de boxe du coin fait irruption dans sa vie et tout ce petit monde bien sage est bousculé.
×
En partant sur ce livre jeunesse flambant rouge (oui je suis à ce point en retard sur mes chroniques pour vous parler encore du défi express d'avril du #potterbookstachallenge, on ne juge pas !), j'imaginais quelque chose de bien plus simple et j'ai eu la surprise de tomber sur un roman plutôt bien écrit pour du jeunesse avec un récit accrocheur, adolescent mais pas enfantin (parce qu'il y a du jeunesse ado assez pauvre et simpliste, soyons honnête).
Blossom (la fameuse meilleure amie) m'a fait penser à la meilleure amie de Mia dans Journal d'une princesse (si tu as la trentaine et que tu ne connais pas, ton enfance a du être triste ! Meg Cabot était mon idole à 15 ans je crois). Comme Lilly, Blossom est toujours à chercher le "combat", elle a un petit ami très idéaliste (et idéalisé), n'est jamais contente et essaie furieusement d'imposer ses idées aux autres. le terme attachiante a été créé pour les Lilly et les Blossom de ce monde.
C'était une lecture rouge finalement plus sympa que prévue, bonne pioche donc !
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Fleur découvre presque par hasard la boxe et un peu par provocation et esprit de contradiction, elle décide de s'inscrire et de poursuivre les entrainements. En effet, ses parents, sa mère en particulier s'y opposent, jugeant ce sport trop dangereux, son amie la féministe Blossom qui lutte contre le patriarcat le juge machiste, violent, ses autres amis bourgeois le pensent ringard et fait pour des racailles.
Fleur s'accroche, s'entraine dur, se transforme physiquement et moralement, se surpasse acquiert confiance en elle, découvre un monde, des gens qu'elle ne soupçonnait pas.
L'auteur se joue des clichés, des préjugés : boxe, sports féminins/masculins, rapports Hommes/femmes, banlieue vs quartiers bourgeois, classes sociales.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
« A ce moment-là, Ricky est venu nous saluer. Il nous a détaillés de la tête aux pieds et j’ai pensé qu’il devait être atterré par la dégaine de ses nouvelles recrues : une fille minuscule aux bras épais comme des câbles audio et un garçon-girafe roux vêtu d’un short affriolant. On lui a donné nos noms.

– Je n’oublie jamais un nom, a répliqué Ricky, essayant visiblement de rester positif. Pas moyen de me souvenir de la date d’anniversaire de ma femme, mais je n’oublie jamais un nom.

Et il m’a serré la main en me regardant droit dans les yeux.

– Tu as déjà fait de la boxe ?

J’ai secoué la tête.

– Et tu viens pour apprendre à boxer, ou juste pour la mise en forme ?
– La mise en forme, pour commencer. Après, on verra.
– Hmm.

Il a hoché la tête. Je m’étais plus ou moins attendue à ce qu’il me rie au nez, mais s’il trouvait mes ambitions ridicules, il a réussi à garder sa réaction pour lui.

– Et toi ? a-t-il demandé à Pip.
– Euuh, pareil.

Ricky a serré les lèvres et de nouveau hoché la tête avant de retourner près du ring. Il m’a semblé l’entendre soupirer. Là, il a mis en marche un iPod relié à une enceinte et une horrible musique de papy est sortie des haut-parleurs. Pip et moi, on s’est regardés en se retenant de rire.

On a commencé par quelques échauffements : courir sur place, faire des rotations du bassin, des trucs simples. Enfin, simple pour quiconque contrôle normalement ses membres, mais presque impossible pour le pauvre Pip. Il n’avait rien d’autre à faire que courir lentement sur place, mais on aurait dit un veau nouveau-né essayant de faire le moonwalk tandis qu’on le poussait avec un bâton. Du coin de l’œil, je voyais que Joe le fixait d’un air stupéfait, la bouche ouverte sur ses gencives édentées.

– Maintenant, on court sur place à fond pendant dix secondes ! a lancé Ricky ? En montant les genoux !

A peine avais-je accéléré la cadence que j’étais déjà à bout de souffle et que j’entendais Pip haleter à côté de moi.

– On revient au jogging, a dit Ricky.

Mais le changement de rythme a été la goutte d’eau pour Pip, qui s’est effondré dans un enchevêtrement de bras et de jambes. »
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A ce moment-là, Ricky est venu nous saluer. Il nous a détaillés de la tête aux pieds et j’ai pensé qu’il devait être atterré par la dégaine de ses nouvelles recrues : une fille minuscule aux bras épais comme des câbles audio et un garçon-girafe roux vêtu d’un short affriolant. On lui a donné nos noms.

- Je n’oublie jamais un nom, a répliqué Ricky, essayant visiblement de rester positif. Pas moyen de me souvenir de la date d’anniversaire de ma femme, mais je n’oublie jamais un nom.

Et il m’a serré la main en me regardant droit dans les yeux.

- Tu as déjà fait de la boxe ?
J’ai secoué la tête.
- Et tu viens pour apprendre à boxer, ou juste pour la mise en forme ?
- La mise en forme, pour commencer. Après, on verra.
- Hmm.

Il a hoché la tête. Je m’étais plus ou moins attendue à ce qu’il me rie au nez, mais s’il trouvait mes ambitions ridicules, il a réussi à garder sa réaction pour lui.

- Et toi ? a-t-il demandé à Pip.
- Euuh, pareil.

Ricky a serré les lèvres et de nouveau hoché la tête avant de retourner près du ring. Il m’a semblé l’entendre soupirer. Là, il a mis en marche un iPod relié à une enceinte et une horrible musique de papy est sortie des haut-parleurs. Pip et moi, on s’est regardés en se retenant de rire.

On a commencé par quelques échauffements : courir sur place, faire des rotations du bassin, des trucs simples. Enfin, simple pour quiconque contrôle normalement ses membres, mais presque impossible pour le pauvre Pip. Il n’avait rien d’autre à faire que courir lentement sur place, mais on aurait dit un veau nouveau-né essayant de faire le moonwalk tandis qu’on le poussait avec un bâton. Du coin de l’œil, je voyais que Joe le fixait d’un air stupéfait, la bouche ouverte sur ses gencives édentées.

- Maintenant, on court sur place à fond pendant dix secondes ! a lancé Ricky ? En montant les genoux !

A peine avais-je accéléré la cadence que j’étais déjà à bout de souffle et que j’entendais Pip haleter à côté de moi.

- On revient au jogging, a dit Ricky.

Mais le changement de rythme a été la goutte d’eau pour Pip, qui s’est effondré dans un enchevêtrement de bras et de jambes.
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« – Un petit biscuit pendant que vous lisez les formulaires ? nous a proposé Sharon.
– Pas de biscuits pour nous, merci, a décliné Blossom.
– Moi, j’en veux bien un, a dit Pip.

Sharon nous a apporté un assortiment sur une assiette et Pip s’est servi d’un air reconnaissant. Blossom lui a jeté un regard en coin.

– Ne me dis pas que tu vas t’inscrire ?
– Non, l’a assurée Pip.
– Alors pourquoi tu prends un biscuit ? a-t-elle sifflé entre ses dents. Si tu prends leurs biscuits, t’es foutu.
– On ne parle pas d’une drogue destinée à te faire tomber insidieusement dans le système patriarcal, ai-je observé. Juste d’un fourré à la vanille.
– Je dis juste que ce n’est pas très poli de prendre un biscuit alors qu’on n’a pas du tout l’intention de s’inscrire, a répliqué Blossom. Bon, on peut y aller, maintenant ? J’ai fait passer mon message.
– Il n’y a pas d’urgence, ai-je objecté. Je n’ai pas fini mon thé.

Blossom s’est plongée dans son portable en soupirant, pendant que je lisais les formulaires. Il y en avait un paquet, et ils n’étaient pas particulièrement rassurants : mise en garde concernant des problèmes de santé, clauses de non-responsabilité, obligations légales, personnes à contacter en cas d’urgence ainsi qu’une liste d’ostéopathes. Je ne le sentais pas, de signer des documents qui semblaient autoriser qu’on m’inflige des blessures graves. Je n’étais pas maso.

Ricky avait repris la surveillance du saut à la corde et Joe est retourné s’asseoir en clopinant, visiblement soulagé.

– Alors, mes petits champions ! a rugi Ricky. On va s’entraîner dur aujourd’hui ?

Les gamins ont hurlé un grand OUI.

– On forme une équipe, ici, a repris l’entraîneur. On ne se moque pas des copains. Si on voit quelqu’un qui a du mal, on va l’aider. On l’encourage, d’accord ? On lui montre comment progresser. Et dernier point, ce qu’on apprend ici ne se pratique pas en dehors du club, c’est clair ?

Les gamins ont hoché gravement la tête. »
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- Un petit biscuit pendant que vous lisez les formulaires ? nous a proposé Sharon.
- Pas de biscuits pour nous, merci, a décliné Blossom.
- Moi, j’en veux bien un, a dit Pip.

Sharon nous a apporté un assortiment sur une assiette et Pip s’est servi d’un air reconnaissant.

Blossom lui a jeté un regard en coin.

- Ne me dis pas que tu vas t’inscrire ?
- Non, l’a assurée Pip.
- Alors pourquoi tu prends un biscuit ? a-t-elle sifflé entre ses dents. Si tu prends leurs biscuits, t’es foutu.
- On ne parle pas d’une drogue destinée à te faire tomber insidieusement dans le système patriarcal, ai-je observé. Juste d’un fourré à la vanille.
- Je dis juste que ce n’est pas très poli de prendre un biscuit alors qu’on n’a pas du tout l’intention de s’inscrire, a répliqué Blossom. Bon, on peut y aller, maintenant ? J’ai fait passer mon message.
- Il n’y a pas d’urgence, ai-je objecté. Je n’ai pas fini mon thé.

Blossom s’est plongée dans son portable en soupirant, pendant que je lisais les formulaires. Il y en avait un paquet, et ils n’étaient pas particulièrement rassurants : mise en garde concernant des problèmes de santé, clauses de non-responsabilité, obligations légales, personnes à contacter en cas d’urgence ainsi qu’une liste d’ostéopathes. Je ne le sentais pas, de signer des documents qui semblaient autoriser qu’on m’inflige des blessures graves. Je n’étais pas maso.

Ricky avait repris la surveillance du saut à la corde et Joe est retourné s’asseoir en clopinant, visiblement soulagé.

- Alors, mes petits champions ! a rugi Ricky. On va s’entraîner dur aujourd’hui ?
Les gamins ont hurlé un grand OUI.
- On forme une équipe, ici, a repris l’entraîneur. On ne se moque pas des copains. Si on voit quelqu’un qui a du mal, on va l’aider. On l’encourage, d’accord ? On lui montre comment progresser. Et dernier point, ce qu’on apprend ici ne se pratique pas en dehors du club, c’est clair ?

Les gamins ont hoché gravement la tête.
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Avouons-le, j’ai à peu près le même rapport au sport que Kanye West à la modestie.
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